Cellules
Étude de cas : Cellules. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Zboubiv • 20 Mai 2020 • Étude de cas • 405 Mots (2 Pages) • 588 Vues
Madame X souffre de plusieurs maux d’origine métabolique : fatigue, cheveux/ongles cassants, peau sèche etc… le tout accompagné d’une grosseur au cou.
Après analyse sanguine, son médecin conclut un déficit en hormones thyroïdiennes (qui permettent de réguler plusieurs paramètres du corps tels que la température interne, la croissance, le métabolisme….) sécrétées par une glande hormonale à la base du cou.
A l’aide de deux documents (Une observation microscopique d’une glande thyroïde normal donc fonctionnelle, et celle de madame X afin de les comparer ; ainsi que les résultats de différentes cultures cellulaires effectuées à partir des cellules thyroïdiennes de madame X), on va essayer de comprendre à quoi sont dus les différents maux que subit madame X.
Document 1)
Sur la photographie A (celle d’une cellule saine) on observe des cellules sécrétrices (aussi appelées thyrocytes) organisées en vésicules (ici circulaires). La lumière de ces vésicules (la surface à l’intérieur de la vésicule) est remplie de thyroglobuline (fabriquée par les thyrocytes), protéine servant à la fabrication d’hormones thyroïdiennes lors d’une réaction chimique avec de l’iode. Sur la photographie B, (cellules de madame X), les vésicules semblent atrophiées (abîmées) : en effet, dans la lumière est envahie de différentes cellules du système immunitaire telles que les lymphocytes, macrophages et plasmocytes. Celles-ci témoignent d’une réaction d’immunité adaptative. On peut supposer que la synthèse d’hormones thyroïdiennes est affectée par ces dégradations (surement dues aux réactions immunitaires).
Document 2)
Les résultats des différentes cultures montrent que les plasmocytes ne sont présents qu’en présence de Lymphocytes B, de Macrophages, et de Lymphocytes T CD4 ; et qu’ils s’accompagnent d’une forte présence d’anticorps « anti-thyroglobuline ». Les cellules de madame X présentant des plasmocytes, c’est donc dans ce cas que nous nous trouvons. Les anticorps étant « anti-thyroglobuline », la thyroglobuline est par conséquent l’antigène de la réaction immunitaire : Les Lymphocytes T CD4 sont activés grâce aux macrophages. Ils se reproduisent ensuite, sécrètent des interleukines activant les Lymphocytes B, ayant reconnus la thyroglobuline. Ces derniers se multiplient également et se différencient en plasmocytes.
Bilan
Les différents maux de madame X liés au déficit en hormones thyroïdiennes peut donc s’expliquer par la présence importante de cellules immunitaires dans le tissu thyroïdien qui déclenchent des réactions immunitaires contre la thyroglobuline (Cela implique la destruction partielle ou totale de la protéine). La production d’hormones thyroïdiennes est alors compromise, ce qui cause les symptômes. C’est donc un dérèglement du système immunitaire de madame X (une maladie auto-immune).
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