COVID_SVT

POUR ALLER PLUS LOIN

Le coronavirus est une maladie propagée par le virus du COVID-19, transportable par postillons (toux, éternuements). La maladie donne des symptômes semblables à ceux de la grippe comme de la fièvre et des difficultés respiratoires (toux et l’essoufflement).  

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Aujourd’hui on connaît une pandémie du COVID-19 se propageant depuis décembre 2019 en provenance du marché d’animaux à Wuhan en Chine. Cependant, avant d’étudier l’épidémie actuelle du coronavirus, il est intéressant de savoir que deux virus semblables se sont propagés depuis les années 2000. Le premier est le SRAS-CoV à l’origine du SRAS (Syndrome Respiratoire Aigu Sévère) parti de Chine à l’origine d’une pandémie entre novembre 2002 et juillet 2003 avec un bilan d’environ 10 000 cas déclarés pour environ 770 morts dans le monde. Le deuxième est le Mers-CoV (Middle East Respiratory Syndrome Coronavirus) identifié en 2012 au Moyen-Orient avec un total d’environ 1200 cas diagnostiqués pour environ 450 morts dans le monde.  

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Graphique montrant le nombre de cas signalés de Mers-CoV d’après Santepublicfrance

Le graphique ci-dessus montre le nombre de cas signalés de Mers-CoV dans le monde par années, soulignant les importantes vagues pandémiques lors de Hadj, pèlerinage musulman traditionnel accueillant des millions de croyant à la Mecque en Arabie Saoudite. En effet, le foyer épidémiologique du MERS se trouvant au Moyen-Orient, ces rassemblements sont très propices aux échanges de virus.  

Nous arrivons enfin au COVID-19 en provenance de Wuhan. Il y a pour l’instant, en France à la date du 18 mars 2020 un bilan de plus de 7 700 cas diagnostiqués que l’on peut multiplier par dix pour obtenir le nombre de cas total sur le territoire national. Il y a parmi eux plus de 2 500 cas hospitalisés dont plus de 700 en réanimation et enfin plus de 175 décès depuis l’explosion de la pandémie en décembre 2019. Comme pour l’épidémie du MERS, le COVID-19 connaît un foyer épidémiologique en Alsace, suite à un rassemblement religieux d’évangélistes. Parmi les régions les plus touchés du territoire français nous retrouvons également l’Ile-de-France, région voisine du Grand-Est premièrement infecté, mais aussi région de Paris, capitale, ville mondiale et une des principales de la mégalopole européenne, au cœur des touristes notamment asiatiques.  

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Carte de France montrant le nombre de cas diagnostiqués par région, d’après Santepublicfance sur le site de Statista

La carte ci-dessus nous montre donc le nombre approximatif de cas de COVID-19 en France à la date du 15 mars 2020, où l’on constate que l’Auvergne-Rhône-Alpes et les Hauts-de-France sont les deux prochaines régions à dépasser les 1 000 cas contrairement au Pays de la Loire et au Centre Val-de-Loire qui restent les régions les moins touchées avec environ 100 cas. Ces statistiques sont liées aux positions géographiques des régions où, à part le Pays de la Loire, les littoraux ainsi que les régions frontalières de l’Italie ainsi que les plus propices ou ayant accueilli des rassemblements restent les plus touchées, contrairement aux régions centrales.

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La carte ci-dessus à gauche nous montre donc le nombre approximatif de cas de COVID-19 en Europe, épicentre de la pandémie, à la date du 18 mars 2020, où l’on constate que la France est le quatrième pays le plus touché par le virus. Il est intéressant de souligner que les pays figurant parmi les plus touchés par le virus sont les pays possédant un grand flux migratoire ou touristiques. Les pays de l’Europe continentale, de l’est et des Balkans sont moins touchés et nous pouvons expliquer ce phénomène par la moindre migration dans ces pays ainsi que la rapide réaction de beaucoup d’entre eux comme pour la Slovaquie, la république Tchèque ou la Pologne qui ont très rapidement fermé leurs frontières.  

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