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Sociologie de bourdieu

Dissertation : Sociologie de bourdieu. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  10 Avril 2018  •  Dissertation  •  2 783 Mots (12 Pages)  •  730 Vues

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BOURDIEU ( 1930-2002) : C'est quelqu'un issus de milieu très modeste. Il va grimper les échelons académiques où il serra remarqué comme élève brillant. En 1955, il obtient l'agrégation de philosophie. Il va ensuite aller en Algérie pour faire son service militaire et c'est la-bas qu'il va se convertir à l'ethnologie. Durant son service militaire il va donc être affecté à des tâches administratives qui vont l’amener ensuite à aller sur le terrain. Il va écrire une sociologie de l'Algérie « que suis-je ? » qui est publié en 1958 et qui sera réédité en 2001, il va s'intéresser le plus à la Kabylie qui est une enclave berbère en Algérie. C'est donc en Algérie que BOURDIEU va commencer à produire les concepts qui vont lui faire sa célébrité comme ceux d'habitus, ceux de violence, de capital culturel … Il va les adopter à tout type de société, notamment à la société française. En 1960, il retourne en France où il retrouve un poste à la Sorbonne auprès de Raymond ARON (grand sociologue, créateur de la licence de sociologie) qui va le faire entrer à l'école pratique des hautes études en sciences sociales à Paris. BOURDIEU va créer une collection aux éditions de minuit qui s'appelle « Le sens commun » où il va aussi introduire de la sociologie Américaine (GOFFMAN). Aux états unis, il ferra partit de ceux que l'on appelle « La French théorie » ses idées sont diffusés dans le champ de la sociologie.

*Son engagement politique est important mais c'est seulement à partir des années 90 qu'il entre dans l'engagement politique en prenant des positions politiques alors que même sa sociologie est une sociologie qui critique le pouvoirs et les relations sociales. Il va donc dans ces années rejoindre les mouvements inter-mondialistes et va devenir de plus en plus militant. Il se ferra alors critiquer sur le fait qu'il ne fait plus de la sociologie mais de la politique.

Ce thème de la reproduction des inégalités va intervenir sur l'école en France car :

*Les sociologues se sont toujours intéressés à l'école depuis DURKHEIM. Mais BOURDIEU va montrer que selon lui l'école est le lieu de la reproduction des inégalités sociales contrairement à ce que pensent les enseignants. Dans les années 60, années de grand changement la France est en reconstruction (30 glorieuse), il y a donc un fort besoin de compétences et donc c'est le soucis que le système scolaire s'adapte à l'économie. C'est cette idée que la modernisation de la France nécessite la formation de travailleurs compétents et donc la nécessité d'une école démocratique qui soit capable d'aller chercher les talents dans toutes les classes sociales. Il faut donc former un maximum de personnes et donc il faut une l'école soit plus démocratique ce qui amène à une réforme pour permettre à tous les enfants de pouvoir aller à l'école on met donc en place un système de bourse pour lever les obstacles des personnes défavorisés. Ces dans ce contexte que l'école va être au centre de toutes les attentions, l'institution scolaire va donc constituer un observatoire privilégier de la question des inégalités scolaires. L'école redevient donc un objet privilégié pour les sciences sociales.

BOURDIEU va donc montrer dans son livre en 1864 une inégalité de représentation des différentes classes sociales dans l'enseignement supérieur. Il va remettre en question deux idées reçues :

*Les obstacles économiques qui permettraient d'expliquer les inégalités.

Idéologie du don massivement présente : élèves doués par nature ou non.

=> Cela va choquer les enseignants militants car BOURDIEU montre que eux mêmes partagent cette idéologie du don et du mérite individuel, il y aurait une espèce de naturalisation des inégalités socio-culturelles. Il montre aussi que l'origine de l'inégalité des performances scolaires se trouvent dans le milieu familiale pas seulement pour des raisons économiques mais aussi pour des raisons culturelles, c'est-à-dire que l'inégalité d'accès aux études supérieurs ne proviennent pas seulement de des inégalités de revenues des parents mais de l'inégalité d'accès à la formation du type de socialisation reçu dans la famille est dans le milieu social d'appartenance. Les déterminismes de la réussite ou de l'échec sont divers et ils résultent de tous le processus de socialisation qui produit ses effets avant et pendant l'école, particulièrement au moment des choix de l'orientation.

BOURDIEU montre que les privilèges reçues par les enfants des couches dominantes ne sont pas seulement des privilèges économiques mais aussi de réseaux de relation , d'aide au travail... Il y a tout un environnement socio-culturel qui fait qu'il va y avoir une correspondance entre l'éducation reçue dans le domaine familial et les savoirs à acquérir dans son parcours scolaire. Les enfants de milieux aisés qui reçoivent du savoir n'en ont pas conscience et les parents n'ont pas non plus la conscience de leur transmettre du savoir. On va donc avoir un nouveau concept qui est l'incorporation, il n'y a pas de différence entre les savoirs acquis à l'école et par la famille. C'est tout un ensemble qui va faire partit de l'habitus de ces enfants, ils n'ont pas l'impression de faire des efforts pour acquérir leur savoir. Pour BOURDIEU, il faut que l'école de transforme elle-même et pour que ce processus d'acculturation des milieux populaire à la culture savante puisse se faire.Il faut donc que l'école favorise cette médiation entre l'enfant et le savoir de l'école.

Il y a 3 comportements : une rencontre violente où l'école est un choc vécue comme une violence (classe défavorisés), la rencontre avec l'école est fait sur le mode de la bonne volonté, il y a une bonne disposition à 'égard du savoir (classe favorisé), le rapport à l'école est celui du dilettantisme ils vont suivre l’enseignement avec facilité (classes dominantes). Le travail sociologique consiste donc à mettre à jours tout ces mécanismes au nom d'une idéologie du don (idée que si on réussi à l'école c'est car on a des capacités et si on échoue c'est parce que l'on est pas doué) ce sont à chaque fois pour des raisons personnel, individuel. Cette idéologie est d'autant plus forte car elle est partagé par les enseignants mais aussi par les élèves eux mêmes et leurs familles. Or BOURDIEU

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