Relation entre mutations du travail et nouveaux emplois

I - Relations entre mutations du travail et nouveaux emplois

1 - L’évolution des formes d’emploi

Les bouleversements dans le marché du travail démarre dans les années 70.

Le travail salarié est mis en péril par l’émergence de nouvelles formes hybrides comme le travail indépendant et paradoxalement le chômage de masse devient important.

Très vite des nouvelles formes d’emploi nouveaux apparaissent comme l’auto entrepreneuriat .

Pourquoi assiste-t-on à la multiplication des statuts d’emploi ?

Un statut d’emploi est un statut juridique qui permet soit à des salariés soit à des indépendants de faire exercer leurs droits et leurs obligations.

Cette révolution du travail est liée au bouleversement dans l’évolution des emplois, dans la rémunération, dans la sécurité de l’emploi et les relations professionnelles.

Le statut de salarié sécurise les individus.

Les questions de discriminations et d’harcèlements ont fait irruption dans le monde du travail.

Les mutations du travail se traduisent aussi par d’autres facteurs comme la durée hebdomadaire du travail, la formation de la population active et la recherche de l’égalité de traitement au sein de l’entreprise.

L’égalité est un problème car il y a toujours un écart salarial entre les sexes et il y a toujours des phénomènes de discriminations envers les minorités et les handicapés.

2 - Les contraintes que subissent l’évolution des emplois

Les contraintes :

- Les emplois peuvent être contraints par la nature des contrats en CDD ou en CDI.

- Les mutations du travail établissent des frontières entre l’emploi, l’inactivité et le chômage.

- Les conditions de travail montrent qu’il y a des des inégalités dans les emplois en terme de pénibilité et de risque.

Au total les mutations du travail ont favorisées des emplois nouveaux il faut maintenant analyser l’apport des nouvelles formes d’organisation du travail.

A - Des anciens modes d’organisation du travail ( Taylor Ford ) aux nouvelles formes comme le télétravail

Le taylorisme et le fordisme représente deux modes d’organisation créé au XIXème siècle par Taylor et Ford.

Avec Taylor il s’agissait de chronométrer les opérations de production et de payer les individus en fonction de leur productivité.

Le contrôle de la production est la norme.

Avec Ford il s’agit d’introduire une chaîne de production. Le rythme est imposé par la machine et la production est motivée par des objectifs de vente.

Très vite ces deux modes de production ont été

déterminants pour justifier et expliquer la croissance

des 30 Glorieuses.

Mais très vite les limites sont apparues. Le travail à la chaîne est devenu répétitif, l’absence de flexibilité est un problème, le contrôle par la hiérarchie est devenu très vite contestable et donc très vite ces formes anciennes ont été abandonnées par des formes plus modernes comme le Toyotisme

( Toyota ) qui font appel à plus de flexibilité.

La flexibilité c’est l’adaptation du facteur travail au variation de la demande et aux conditions de concurrence.

Le télétravail est une forme d’organisation flexible qui permet aux salariés d’utiliser les outils informatique et de communication chez lui.

Le télétravail introduit une flexibilité fonctionnelle qui peut améliorer le travail qualitatif réclamé par l’entreprise.

Avec la crise sanitaires ( Covid-19 ) des nouvelles formes de travail apparaissent grâce aux plateformes numérique qui favorisent la mise en relation des travailleurs indépendants et des clients.

Malgré les avantages certaines de ces plateformes numériques il y a quelques inconvénients comme la précarité de l’emploi, l’absence de protection sociale. Les plateformes numériques introduisent une concurrence entre les retraités et les travailleurs.

Ces différentes formes de travail modernes s’accompagnent de précarité et de concurrence entre les salariés. Néanmoins les nouvelles formes de management apparaissent comme le management participatif ou le coworking.

Management participatif c’est l’implication

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