Quels sont les fondements du commerce international et de l’internationalisation de la production ?

Chapitre 3 : Quels sont les fondements du commerce international et de l’internationalisation de la production.

Commerce international : l’ensemble des échanges de biens et de services entre pays.

I ) Comment expliquer l’essor du commerce international

L’avantage comparatif, source des échanges entre pays différents ?

La montée du libre échange :

L’OMC: organisation dans laquelle les pays vont favoriser les échanges par des accords multilatéraux ( c’est à dire que tout les pays doivent prendre une décision/ accord commun). Et il y a des «  rounds » qui sont des cycles de négociations qui permettent des accords communs.

En effet, on remarque qu’il y a une corrélation négative entre les montants des échanges et les taxes douanières, puisque les taxes elles diminuent, ce qui favorise les échanges internationaux.

Pour favoriser le libre échange ( commerce international reposant sur l’absence de barrières à la circulation des biens et des services entre pays), et bien on fait baisser les coûts des transports, plus généralement c’est le progrès technique qui fait baisser ces coûts, donc on utilise plus de bateau à vapeur/ conteneurs ce qui favorise les échanges matérielles

L’augmentation de la communication favorise également les échanges de services ( tourisme, service bancaire / entreprise)

= les échanges internationaux augmentent.

Les avantages comparatifs selon Ricardo :

C’est en 1817, que Ricardo démontre que la spécialisation et l’ouverture aux échanges sont sources de croissance pour tous les pays selon la loi des avantages comparatifs ( avantage détenu par un pays pour la production d’un bien dans laquelle son avantage vis à vis de ses partenaires est le plus important ou son désavantage le moins important) : un pays a intérêt à se spécialiser dans les biens pour lesquels il dispose du plus grand avantage comparatif en termes de coût de production ( ou de productivité), et à importer les autres. C’est la division international du travail ( DIT) = répartition des différentes spécialisations entre les différents pays en fonction des avantages comparatifs de chaque pays.

Par exemple : L’Italie est la meilleure dans la conception de chemise et dans le blé mais un pays comme l’Angleterre est un peu moins faible dans la production de blé. Même si l’Italie à un avantage absolue, en outre, l’Italie va prendre la conception de chemise car c’est là ou son avantage comparatif est le plus fort tandis que l’Angleterre va favoriser le blé car c’est là ou son infériorité relative est la plus faible.

Les pays doivent se spécialiser dans le domaine où leur supériorité relative est la plus forte.

La spécialisation selon les avantages comparatifs permet une allocation/ attribuer des ressources les plus efficaces au sein de chaque pays, ce favorise leur croissance. En effet, si le pays se spécialise sur les avantages comparatifs, cela permet d’accroître la production totale, et par conséquent d’augmenter la croissance. Chaque pays va avoir plus de produit = chaque pays se spécialise = augmentation de la croissance. Les pays en retirent des gains à l’échange ( avantage procuré par la spécialisation et la participation au commerce international)

Ricardo suggère aussi que cela pacifie les relations entre les pays en créant des intérêts mutuels et à la poursuite de l’échange.

On note alors qu’en spécialisant dans les avantages comparatifs, et bien on voit une division international du travail : on se spécialise là où on est le meilleur.

Suite aux travaux d’Adam Smith en 1776, dans son livre La Richesse des Nations où il explique qu’un pays a intérêt à se spécialiser dans la fabrication de produits pour lesquels il dispose d’un avantage absolu. Cette théorie justifie le libre échange et la spécialisation internationale mais semble exclure de l’échange les pays qui ne disposent d’aucun avantage. Suite à ces travaux, Ricardo a montré l’intérêt du libre-échange, même pour les pays disposant d’aucun avantage particulier, élaborant ainsi la théorie des avantages comparatifs.

Les dotations factorielles et technologiques, source des avantages comparatifs :

Les dotations factorielles = facteurs de production ( capital, travail ) dont dispose un pays.

Il y a avantage comparatif si le pays utilise son facteur abondant. Par exemple la France possède plus de facteur capital = elle serait donc se spécialiser dans ça.

C’est une idée, une théorie appelé HOS.

En effet, les pays vont se spécialisé dans leurs facteurs abondants c’est leurs avantages comparatifs. Ils vont utiliser les facteurs où ils sont le plus efficace, ils vont les utiliser de manière plus efficace et alors avoir un gain à l’échange.

On distingue les emplois qualifiés et les emplois peu qualifiés dans les facteurs de production. Par exemple : La Chine à plus d’avantage à utiliser les emplois non qualifiés = produire + car la main d’œuvre / facteur travail est plus important. Tandis qu’en France / USA = il est plus intelligent d’utiliser les emplois qualifiés = car le facteur capital est plus important( plus ordinateur, de machine) = ce qui va entrainé un gains de productivité = Une hausse de la production.

Cependant, nous avons pu voir que la Japon dans les années 70-8à était les meilleurs dans l’automobile = avantage comparatif = 1er exporter mondial. Cependant la France ou les USA produisaient déjà des voitures avant le Japon mais alors pourquoi ? Est ce que les dotations factorielles peuvent expliquer cela ?

En outre, le Japon va obtenir des avantages comparatifs, puisqu’ils vont mettre au point des nouvelles techniques de production comme le Toyorisme et alors remporter des parts de marchés au USA/ Européens. On note alors que le Japon à une dotation technologique. Les avantages comparatifs peuvent être construit.

L’évolution des dotations technologiques d’un pays peut venir des grandes entreprises / Etat puisque c’est derniers vont favoriser l’innovation / la recherche = pour construire des dotations technologiques. On

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