Quels sont les fondements du commerce international ?
Cours : Quels sont les fondements du commerce international ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bhjhbnjh • 23 Février 2022 • Cours • 2 726 Mots (11 Pages) • 384 Vues
CHAPITRE 4 : QUELS SONT LES FONDEMENTS DU COMMERCE INTERNATIONAL ET DE L’INTERNATIONALISATION DE LA PRODUCTION ?
INTRODUCTION :
Populisme
Pol : la mondialisation est un choix/ c’est aux entreprises de décider où elles veulent produire : elles pourraient
- Augmentation des flux commerciaux des biens et des services à l’échelle mondial et international
- Augmentation des flux de capitaux et du travail (humains)
- Mesure : part que cela prend dans le PIB
- Les échanges internationaux ont augmenté plus rapidement que le PIB = ouverture croissante
- Ouverture des pays qui étaient autrefois fermés + internet (= moyens techniques)
- Points positifs : sortir des gens de l’extrême pauvreté / populisme
- Mondialisation= choix politique
- I./ Une couverture croissante des économies :
Depuis près de 2 siècles (évolution industrielle) on assiste à une ouverture croissante des économies.
En effet, sur la période, le commerce international augmente plus vite que la croissance éco donc la part des échanges internationaux dans les PIB augmente et on peut mesurer cette ouverture par un indicateur : le taux d’ouverture X+M//2/PIB (X= exportations/ M=importations).
Par exemple, le taux d’ouverture mondial est passé de 16% à la fin des années 60 à 30% avant la crise de 2008. Cette ouverture croissante a con nu une période [pic 1][pic 2][pic 3][pic 4][pic 5][pic 6][pic 7][pic 8][pic 9][pic 10][pic 11][pic 12][pic 13][pic 14]
1°/ Les déterminants du commerce international
- Les avantages comparatifs et le rôle des dotations factorielles et technologiques (les théories traditionnelles du commerce international.
- Les avantages comparatifs
Pour les économistes classiques, tels qu’Adam Smith et Ricardo la valeur d’un produit dépend du temps de travail nécessaire pour l’obtenir. = la théorie de la valeur travail
A.Smith et D.Ricardo sont des économistes libéraux qui prônent le libre-échange= spécialisation de chaque pays dans certaines productions.
Selon la théorie des avantages absolus d’A. Smith chaque pays se spécialise dans les productions pour lesquelles les coûts de production sont plus faibles que ceux des concurrents et donc pour lesquelles ils sont plus productifs. Pour David Ricardo, chaque pays se spécialise dans la production pour laquelle il présente un avantage comparatif/relatif.
Pour le pays qui présente des avantages absolus, il se spécialise dans les activités pour lesquelles l’écart de productivité est le plus élevé et les pays qui ne présente aucun avantage absolu se spécialise là où il est le moins mauvais cad là où l’écart de productivité est le plus faible. = pour Ricardo la spécialisation et tjs possible
Lorsque chaque pays se spécialise dans la production où il est relativement efficace les facteurs de production sont utilisés au mieux. On parle d’allocation optimale des ressources. En effet, la production globale est plus élevée (= croissance pour un moindre coût) = globalement tous les pays ont un gain à l’échange.
- Les écarts de dotations factorielles :
Selon les théoriciens néoclassiques Eli Heckscher, Bertil Ohlin et Paul Samuelson (théorie HOS) les avantages comparatifs proviennent des écarts de dotation factorielle entre les pays. Les pays se spécialisent dans les activités qui nécessitent le facteur de production qu’il possède en abondance et qui de ce fait sera moins cher.
- Les écarts technologiques :
Les avantages comparatifs s’expliquent aussi par des écarts technologiques. En effet, le pays qui est en avance d’un point de vue technologique grâce à d’importants investissement en r&d bénéficie d’un monopole temporaire sur son produit innovant. Et donc les autres pays ne peuvent se procurer ce bien que grâce à des importations. Les innovations sont à l’origine d’échanges internationaux. Les innovations se diffusent aux autres pays. Les pays importateurs deviennent eux-mêmes producteurs. Cependant, le pays innovateur reste souvent le leader sur le marché car il bénéficie d’une notoriété plus importante.
Exemple : coca et pepsi / la corée du Sud consacre deux fois plus de dépenses en R&C que les pays de l’OCDE et à également deux fois plus d’exportations de hautes technologies
Pour Raymond Vernon l’innovation est également un déterminant des échanges internationaux, sa théorie repose sur le cycle de vie des produits.
4 phases : lancement d’un produit innovant ; décollage ; maturité ; déclin
Les écarts technologiques donnent lieu à des échanges à partir de la phase de décollage. Le pays innovateur exporte vers les pays développés. Maturité : les flux d’échanges s’inversent, le pays leader importe et les pays développés suiveur exportent = banalisation du produit. Déclin : les pays développés deviennent tous importateurs et ce sont les pays en développement qui exportent car les pays développés y ont délocalisés la production dans les pays qui présentent des coûts de main d’œuvre plus faibles.
- Le développement des échanges intra-branches (les nouvelles théories du commerce international) :
On parle d’échange intra-branche pour évoquer des échanges croisés de produits similaires issus de la même branche d’activité.
Comment expliquer l’essor du commerce intra branche ?
- La différenciation des produits
On distingue deux types d’échanges intra-branches :
- De qualité : échanges croisés de produits de gammes différente = spécialisation verticale
- De variété : échanges croisés de produits de gamme identique = spécialisation horizontale
- A différents stades de production= produits semis finis (ex : moteurs, carrosserie…) = spécialisation verticale
- Ces échanges permettent d’augmenter la satisfaction des consommateurs en accroissant leur possibilité de choix. Or les théories traditionnelles du commerce international concluaient à une spécialisation dans des secteurs différents aux regards des avantages comparatifs ce qui explique l’essor de ces échanges intra-branches.
- Horizontal : explication= économies d’échelle
- Vertical : explication=
- Les modalités de l’internationalisation de la chaine de valeurs
Comment la chaine de valeurs s’internationalise-t-elle ?
- Le recours aux IDE (=investissements directs à l’étranger) -> mvt internationaux de capitaux
Une firme transnationale possède au moins une filiale de production à l’étranger = échanges intra-firmes= 40% du commerce international
Ces firmes transnationales sont les principaux acteurs de l’internationalisation des cdv. Pour internationaliser la cdv ces entreprises réalisent des IDE qui permettent de prendre une participation d’au moins 10% dans le capital d’une entreprise située à l’étranger. Si la participation est inférieure
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