Problèmes économiques

Introduction

"Problèmes" : peut-être péjoratif pour un cours surtout en début de L1, y préférer des interrogations, une certaine curiosité --> Objet du cours est d'en trouver les solutions.

 "Contemporains" : permet d'en définir les limites mais plus large que l'actualité. Donc pas de commentaires de l'actualité, n'est pas attendu les opinions personnelles mais une argumentation, une démonstration. Actualité sert plus pour les exemples.

"Économiques" : aspect privilégié aux autres (sociaux, politiques, etc...).

Ces questions contemporaines peuvent se poser à chaque individu y compris nous. D’autres questions concerneront l’organisation de la société, de son avenir au sein de laquelle nous vivons.

• La finance, le financement de l'économie, la spéculation
• Le chômage, partage du travail, on se trouve confronter à des situations de manque d’emplois.
• Le marché
• La croissance, taux de croissance/le développement durable.
• La sécurité sociale, assistance
• Retraites, le vieillissement de la population, de l’Europe
• Construction de l'Europe
• Le rôle de l’Etat, s’occuper d’économie, dimension internationale est inévitable lorsqu’on s’intéresse à la vie contemporaine, délocalisation (globalisation, mondialisation)
• Pollution
• Endettement de l'état

Dimension international indispensable quand on parle de grandes préoccupations. Chacune de ces questions pourraient faire l'objet d'approfondissement, mais nous avons la nécessité de sélectionner ces questions face à leurs nombres.

Organisation du cours:

Fondements du raisonnement économique. Quel est l’objet des connaissances économiques ?

Chap. 1 du manuel.

Définition de l’économie? Quel est le domaine, les sujets qui relèvent de l’économie et quels sont ceux qui n’en relèvent pas ? Cette méthode aboutit à une impasse dans la mesure où il est impossible de s’entendre dans un domaine qui soit propre à cette discipline.

Qu’est-ce qu’un économiste? La réponse passe par le statut de l’étude économique. L’économie est-elle une science? On assimile communément sciences et connaissances exactes, universelles.  Les lois scientifiques sont une généralisation, mais le terme science renvoi à connaissance correcte (du latin scienca). On veut généraliser des observations. En économie, l’expérimentation n’est pas toujours facile. Pas de lois universelles mais une accumulation de thèses en économie pendant de longues périodes.

Méthode économique :

On explicite les hypothèses de départ puis on déduit toutes les conséquences, on les confronte avec nos observations et si l'hypothèse est réalisée alors nous acceptons au moins provisoirement la théorie ou alors nous la rejetons. C’est cette méthode scientifique qui nous permet d’appliquer la méthode scientifique telle qu’elle a pu se développer aux sciences sociales.

On a recourt à des « modèles ». Qu’est-ce que ces modèles ? Moyens de remplacer l’expérimentation qu’on n’a pas l’habitude de faire. Ces modèles sont des outils qui vont expliquer pourquoi il y a une certaine attraction chez les économistes pour la formalisation.

En tant que science, l’économie se propose de décrire et d’expliquer des faits, des comportements humains. L’économiste cherche à guider l’action. Il y a la volonté de prédire, ce qui va se passer.

Modèles :

– qualificatifs

– descriptifs qui représentent des phénomènes réels,

– explicatifs vont suggérer des enchainements de causes à effets,

– prévisionnel fondés sur un postulat qui est celui de la permanence structurelle

– décisionnels qui permettent de dégager quelle mesure devrait être prise en vue d’obtenir le tel résultat qui est désiré.

Seul le modèle décisionnel a un point de départ normatif. Le normatif n’a pas à interférer.  Le comportement humain ne peut pas être justifié par le normatif.

L’outil mathématique qui n’est pas propre aux économistes, c’est un instrument inégalable pour tester la cohérence logique du raisonnement pour dégager le véritable contenu d’une théorie, il nous permet de traiter la complexité. La formulation mathématique forme l’esprit à la réflexion, précision mais cet outil ne se suffit jamais à lui seul. L’abus de cet outil est vite préjudiciable. Les modèles n’offrent qu’une vision réductrice de la réalité pour mieux la comprendre. Il faut expliquer en langage littéraire, la nature et la signification des résultats. Il faut interpréter économiquement le monde contemporain sans tomber dans un simple discours descriptif.

Pour bien raisonner il faut connaître des concepts pour pouvoir progresser. Rigueur et précision.

Individualisme méthodologique consiste à reconnaitre, considérer que c’est l’individu qui agit. L’économiste considère que c’est l’individu qui agit. C’est un choix épistémologique, c’est l’individu qui agit en fonction de préférence qui lui permet de déterminer ce qui est bon pour lui, il supportera les conséquences de ses décisions et ils sont soumis à des contraintes.

Hypothèse de rationalité, fondamentale.

– L’individu connaît les alternatives auxquelles il est confronté.

– Il est capable de les classer de la moins préférées à la plus préférées.

– Il choisit celle qu’il préfère le plus

L’individu est cohérent.

3 notions :

-        Cout d’opportunité. 

Outil qui va caractériser l’économiste. Quand on fait quelque chose, on renonce à faire quelque chose d’autre. Certains ont eu l’idée de mesurer le cout de faire quelque chose et aussi le cout d’avoir quelque chose.

En quoi la notion de cout permet d’être plus précis, rigoureux ? Cette méthode permet d’aller au-delà de l‘intuition car l’intuition ne peut pas convaincre.

...