Microéconomie : les marchés des facteurs de production
Cours : Microéconomie : les marchés des facteurs de production. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar flmqsdjf • 14 Novembre 2021 • Cours • 1 801 Mots (8 Pages) • 820 Vues
Microéconomie 2 : les marchés des facteurs de production
- Le marché du travail
- La construction de la courbe de l’offre de travail
- Cela revient à utiliser le même raisonnement que la théorie du consommateur (choix du panier de bien optimal) mais en considérant cette fois-ci que l’agent économique veut à la fois consommer (et pour cela il lui faut travailler) et avoir du temps libre.
- Ici : une personne est active 100h/semaine, elle consacre son temps entre travail et loisir, son revenu = 50e/h, son revenu est dépensé en biens de consommation, et elle doit arbitrer entre temps de travail et temps de loisir.
- Loisir en abscisse et consommation en ordonnée
- Cout d’une heure de loisir : ce qui n’est pas gagné si on avait consacré cette heure au travail. (Coût d’opportunité d’une heure de travail)
[pic 1]
Une hausse des revenus peut avoir des effets différents sur cette arbitrage, cela dépend de l’effet revenu et l’effet de substitution.
[pic 2]
[pic 3]
Effet d’une hausse du salaire réel (si substitution > effet revenu) : le cout du loisir augmente donc l’individu va réduire son loisir pour avoir plus d’heure de travail.
[pic 4]
En sommant : on a bien une courbe d’offre de travail croissante en fonction du salaire
MAIS :
Effet d’une hausse de salaire réel (si effet revenu > substitution) : quand le salaire augmente, les individus réduisent leur offre de travail, ils décident de moins travailler pour gagner autant.
[pic 5]
On considère habituellement que l’effet substitution l’emporte sur l’effet revenu : l’offre de travail individuelle augmente avec le salaire réel (en tout cas jusqu’à un certain niveau). La courbe de travail est donc croissante en fonction du salaire.
Le salaire de réservation est le salaire en dessous duquel l’individu refuse de travailler.
Cependant :
L’effet de revenu est plus fort chez les hauts salaires (hausse W = même travail/plus de loisir) On comprend que les hauts salaires sont plus enclins à prendre plus de loisir lors d’une hausse de salaire. L’effet de substitution l’emporte chez les bas salaire (hausse W = plus de travail/moins de loisir) Exemple des ouvriers.
Avant Sarkozy : passage 35h : exonération fiscales pour les entreprises, : les cadres ont été les gagnants des 35h (convient à leur arbitrage pour plus de loisir), mais les ouvriers auraient préféré gagner plus (pour loisir égal) et non avoir plus de loisir (pour salaire égal). D’où Sarkozy : « Travailler plus pour gagner plus » : défiscalisations des heures sup…
[pic 6]
Néanmoins, une hausse de revenu peut s’avérer inefficace pour augmenter l’offre de travail dans le cas où le nouveau salaire ne dépasse pas celui de réservation. Salaire de réservation : salaire minimum à partir duquel les individus entrent sur le marché du travail.
De même si cette hausse ne touche que les hauts salaires (effet de revenu plus fort).
- La construction de la courbe de demande de travail
- Le producteur compare la productivité marginale du travail (= la productivité du dernier travailleur embauché) et le coût marginal du travail (=salaire réel)
- Le profit est maximal quand PmL = w/p
- Comme la productivité marginale baisse quand le nombre de travailleurs augmente (loi des rendements décroissants), la demande de travail est une fonction décroissante du salaire réel.
- La confrontation des deux courbes et l’interprétation du chômage :[pic 7]
- Les autres marchés
- Le marché de capital
Entre épargne et investissement
Offre de fonds prêtables : l’épargne, les fonds d’investissements…
Demande de fonds prêtables : les entreprises qui veulent investir
[pic 8]
Concernant demande : hausse Tx d’i = baisse D de fonds prêtable
Concernant l’offre :
En cas de hausse des taux d’intérêts, il peut y avoir des fluctuations différentes en fonction de l’effet revenu et celui de substitution :
Effet revenu :
Hausse Tx d’i → Hausse R → moins de S/plus de conso →baisse d’S (= effet encaisse réel Pigou)
Effet substitution :
Hausse Tx d’i → hausse R → renoncement à de la conso immédiate pour + de conso future, hausse S
On considère traditionnellement que : effet de substitution > effet revenu.
Donc hausse Tx d’i → hausse S
- Le marché des ressources naturelles et de la terre
A nouveau, les facteurs sont d’après ce modèle rémunérés à leur productivité marginale.
A l’équilibre, la énième unité de chaque facteur gagne exactement ce qu’elle apporte à la production. Mais ce modèle n’a pas beaucoup d’intérêt pour les ressources naturelles, d’autant plus s’il agit de ressources épuisables.
Marx : le dernier des classiques : remet en cause la valeur travail (il y adhère mais montre que ça devient impossible) de Ricardo : seuls les travailleurs produisent de la valeur, la plus value est accaparé par les capitalistes (plus value = diff entre valeur produite par les travailleurs et le salaire de subsistance). La valeur est opéré par la ponction sur la valeur créée par les travailleurs.
Théorie de la rente différentielle Ricardo : avec la croissance démographique, il faut mettre en culture de nouvelle terres, elles ont des rendements de moins en moins importants (loi des rendements décroissants), le prix du blé augmente (car le cout marginal augmente : les terres les moins productives font augmenter le prix du blé), ceux qui avaient les meilleurs terres voient leur rente augmenter (rente différentielle), les travailleurs perçoivent un salaire de subsistance (//blé), donc si hausse P du blé, il faut augmenter les salaires. Le profit est ce qui reste lorsqu’on a payé les rentes et les salaires, donc si la rente augmente et les salaires augmentent, le profit diminue. Les capitalistes sont donc perdants, on atteindra progressivement un état stationnaire : les profits seront trop faibles pour inciter les capitalistes a incité les capitalistes à lancer de nouvelles PO.
Pour Ricardo, le CI est un moyen d’abaisser le prix du blé et d’augmenter les profits
Les principes de l’économie politique et de l’impôt.
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