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Le progrès technique comme source de croissance

Dissertation : Le progrès technique comme source de croissance. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Janvier 2018  •  Dissertation  •  3 396 Mots (14 Pages)  •  1 544 Vues

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02/10/2017

Mergui

Léa

TES2

                                          Devoir maison n°1 SES

                                Vous montrerez que le progrès technique

                                   Peut être source de croissance économique

         

                Larry Summers, ancien secrétaire d’état au trésor Américain, avance une théorie selon laquelle nous serions entré dans une période de stagnation séculaire, indiquant une stagnation de la croissance. On évoque ici un paradoxe ; étant donné que le progrès technique est en pleine ébullition (nanotechnologie, intelligence artificielle, recherche génétique…) la croissance elle devrait suivre ce mouvement et pourtant semble aujourd’hui très faible. C’est ce dont les économistes se préoccupe le plus aujourd’hui ; que ce passe t il quand le progrès technique, établi come source de croissance majeure, voit une évolution positive mais non la croissance économique? Traditionnellement il a toujours été en corrélation avec une grande croissance comme ce fut le cas avec les inventions principales du XIX et XX siècle (machine a vapeur, électricité, automobile…). Cette année, la croissance dans le monde développé tourne autour de 1,7 et dans la décennie écoulée elle était proche de 0. Préalablement à la crise de 2008 elle était d’environ 3, mais nous avons subit un tel choc que les chiffres qui auraient pu paraitres décevants il y a dix ans sont aujourd’hui considéré comme élevés.

        Le progrès technique peut être considéré comme l’ensemble des innovations permettant d’améliorer l’efficacité du système productif, de créer de nouveaux produits ou de nouveaux procédés commerciaux ou encore de nouveaux débouchés. On admet déjà deux sources classiques à la croissance économique selon la formule de Cobb Douglas (Q= f(L ;K)), le travail et le capital, et encore d’autres que l’on ne négligera pas de citer plus tard. Or la croissance économique est un accroissement durable et continu sur une période longue - environ dix ans - des quantités économiques. Cela ce mesure par l’agrégat de la comptabilité nationale, le PIB (produit intérieur brut) en macroéconomie et au niveau microéconomique par la productivité par ouvrir.

        Dans ce cadre nous pouvons nous demander sur quoi repose réellement la croissance économique ? D’ou vient le progrès technique ? Quel rôle joue t il dans la croissance ?  Comment interagit il avec les autres sources de croissance ? Comment stimuler le progrès technique ? Est-ce la responsabilité de l’état ou bien des entreprises privés ? Quel est son lien avec la productivité globale des facteurs ? Si on admet qu’il est source de croissance, quel mécanisme de croissance est il susceptible d’engendrer?

        Cela nous mène à une question clef, dans quelle mesure le progrès technique stimule-t-il la croissance économique ? Pour répondre à cette question nous pouvons nous interroger dans un premier temps sur l’action directe du progrès technique sur la croissance, dans un second temps sur les facteurs qui stimulent ce dernier et finalement les limites des théories et observations établis en ce qui concerne le progrès technique et la croissance.

                

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                Le progrès technique signifie plusieurs choses en ce qui concerne la croissance, nous allons donc aborder trois effet directes qu’il peu porter sur elle, soit de la croissance intensive, de la destruction créatrice, et du progrès technique et l’emploi.

        Nous allons tout d’abord aborder la productivité globale des facteurs (PGF), soit la part de l’économie qui n’est pas centrée sur le facteur travail ou le facteur capital (les sources primaires de la croissance) mais sur l’efficacité de la combinaison productive. Cela désigne plus particulièrement le progrès technique et le progrès managérial. Ceci résulte en un mécanisme de croissance que l’on appelle généralement la croissance intensive, c’est à dire que contrairement à une conception plus classique, stipulant que la croissance dépend de l’augmentation des facteurs de production (croissance extensive), cette dernière repose sur leur efficacité sans en altérer la quantité. Nous pouvons alors rappeler que ça correspond au « résidu » évoqué par Solow. Maddison démontre plus tard cette théorie dans ses recherches.

Décomposition de Solow pour divers pays entre 1913 et 1987

France

Allemagne

Japon

Pays-Bas

Royaume-Uni

États-Unis

PNB

    2,6

      2,8

      4,7

     3,0

         1,9

      3,0

Contribution des facteurs

     1,1

      1,4

      3,0

     2,0

         1,2

      2,0

Résidu

    1,5

      1,4

      1,7

     1,0

         0,7

      1,0

A.Maddison, dynamic forces in Capital Development, 1991

Ce raisonnement porte une grande importance, le tableau ci dessus n’est pas isolé on voit le même type de recherche par J. Madsen des années plus tard en 2010 (doc.1) sur quatre période différentes de 1870 à 2006 et le « résidu » compose toujours une grande part de croissance, soit la moitié si pas plus de l’équivalent de la croissance et du PIB. En définitive, le résidu, ou progrès technique est incontestablement et a été dans le temps (surtout depuis la révolution industrielle) un facteur majeur dans la croissance économique.

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