Le circuit économique dans une économie monétaire
Cours : Le circuit économique dans une économie monétaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar valerg • 5 Février 2016 • Cours • 5 971 Mots (24 Pages) • 991 Vues
ECONOMIE
23/09
Cours n°1
Introduction
- Le circuit économique dans une économie monétaire
- Formes et fonctions de la monnaie
3 fonctions de la monnaie :
-instrument d’échange (rôle spécifique et fondamental), sert d’intermédiaire dans l’échange. Evite le troc
-unité de compte = mesurer la valeur des choses. Elle peut être différente de la monnaie échangée (ex : certaines personnes compte encore en franc mais paye en euros).
-réserve de valeur. Elle permet de stocker du pouvoir d’achat dans le temps, d’épargner. C’est un actif parfaitement liquide. Actif liquide → peut être transformé sans délai et sans risques et sans coût en instrument de paiement.
Bien immobilier : très peu liquide car difficilement transformable, comporte des risques (perte de valeur dans le temps) et coûte (comission aux agences immo).
Monnaie = actif liquide par excellence.
3 formes de la monnaie (apparues successivement dans l’histoire).
-monnaie marchandise = Bien qui sert d’instrument d’échange, avec une valeur propre, intrinsèque. Il faut que le bien soit durable, divisible, et transportable (le sable pas une bonne monnaie). L’or et l’argent ont été utilisés comme monnaie jusqu’au début du 20ème Siècle.
-monnaie fiduciaire = les billets de banque. Ce sont à la base de simples certificats de dépôt d’or à la banque, qui pouvaient s’échanger car non nominatif. Les banques centrales sont apparues à partir du 18ème siècle pour réguler la création monétaire. Elles en ont maintenant le monopole.
-monnaie scripturale = sous forme d’écriture. Correspond au dépôt sur des comptes courants. Complètement dématérialisée. La monnaie circule de compte à compte, elle ne sort jamais des banques. Elle n’est pas créée par des Banques centrales forcément. Donc différence de nature entre ces 2 formes. On voit leur différence pendant les crises → les gens vont à la banque retirer des billets.
B) La création monétaire
Il n’existe plus de monnaie marchandise. Il ne reste donc que 2 formes.
L’essentiel de la masse monétaire est la monnaie scripturale.
- Processus de création monétaire par les banques de second rang
Lorsqu’une banque accorde un crédit à un agent économique : elle créée de la monnaie en monétisant une créance. Elle crédite le compte de M.X de 100euros mais le compte de la banque ne sera pas débité → elle va créer de la monnaie de cette manière.
Avec le remboursement des 100 euros, la monnaie est détruite car on débite le compte de M.X et on ne crédite aucun compte (la banque annule juste sa créance).
Pour que la masse monétaire augmente dans un pays, il faut que la masse des crédits accordés soient > à la masse de crédits remboursés. (si tout le monde rembourse son crédit il n’y a pas de création de valeur !)
En période de crise, si les banques prêtent moins, on peut assister à une baisse de la masse monétaire. Si tous les agents économiques remboursent leur dette en même temps, il n’y aurait donc plus de monnaie scripturale. C’est une monnaie qui fonctionne sur la dette.
Si personne ne s’endette (ménage-entreprises-état) → pas de création de monnaie.
- Les limites de la création monétaire
Banques centrales → doivent contrôler l’inflation et la déflation.
Elles surveillent les banques commerciales, qui ne doivent pas créer trop de monnaie pour éviter l’inflation. Elles augmentent le taux d’intérêt pour dissuader les bq commerciales à accorder trop de crédit. Les bq commerciales doivent se re financer auprès des bq centrales.
Toutes les banques ont un compte à la banque centrale. Les transferts entre banques s’effectuent dans une monnaie scripturale.
La banque centrale émet de la monnaie fiduciaire (billets) mais aussi de la monnaie scripturale pour que les banques puissent se régler entre elles.
C)d Monnaie et cycle économique
1) Flux réels et monétaires
Flux réels = tout ce qui ne correspond pas à la monnaie.
Ex : le travail d’un salarié est un flux réel. L’entreprise vend des biens aux ménages, c’est un flux réel.
Chaque flux réel a une contrepartie monétaire.
La contrepartie du travail = salaire.
Contrepartie des biens et services = les règlements par les ménages.
2) Création monétaire et croissance économique
Avant toute production, il faut payer les fournisseurs, les salariés. Il faut donc de la monnaie au départ de l’activité productive. La monnaie permet donc de débloquer les échanges.
Une création monétaire insuffisante est également un problème (déflation, activité économique trop faible).
Création monétaire entraîne de la création d’activité économique. (cf histoire de M Albert avec le chèque d’1M d’euros …)
Elle a donc un effet sur la sphère réelle.
- Les grands équilibres macro-économiques
- Production = revenus
- En économie fermée = fermée au reste du monde, sans transfert de production (pas d’importation ect…)
PIB = revenu national Brut.
Economie fermée = le monde car pas d’échange avec l’univers.
Production = création de biens et services à partir d’un travail humain rémunéré.
Tous les revenus sont issus de la production. Par conséquent, la valeur de ce qui est produit est égal à l’ensemble des revenus distribués.
Revenus primaire = revenus du travail (salaire) revenus du K (interets reçu, loyers, dividende) et revenus mixtes (pour les entrepreneurs)
Revenus secondaires = répartitions par l’état.
- Economie ouverte
Production +revenus et transferts nets reçus de l’étranger = Revenu National Brut
Certains revenus sont versés à des non-résidents et d’autres sont reçus de la part d’autres résidents.
Résident = peu importe sa nationalité, il possède sa résidence (ménage), son activité économiques (entreprises) sur le territoire.
Ex : travailleurs frontaliers qui travaillent en Suisse, ils sont payés par un employeur non résident.
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