La montée du commerce et les explications théoriques
Cours : La montée du commerce et les explications théoriques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar qataaayo • 21 Décembre 2017 • Cours • 3 665 Mots (15 Pages) • 675 Vues
Economie Internationale
Chapitre 1 : La montée du commerce et les explications théoriques
En economie ouverte il y’a 2 grands courants :
- Le premier est la finance internationale
- Le second est le commerce international
L’économie internationale analyse les flux de marchandises, de services, de capitaux, de paiements et de devises entre une nation et le reste du monde ainsi que les politiques menées pour réguler ces flux et leurs effets sur le bien-être national.
Caractéristiques et évolution du commerce international
Les indicateurs du commerce international
Voir polycopié.L’évolution et la structure du commerce international
Le commerce mondial évolue plus vite le que PIB mondial.
La structure des échanges internationaux
Actuellement 70% de ce qui est exporté sont des exportations de marchandises. Le reste se sont les biens agricoles et tous les produits extractibles telle que le pétrole. La croissance du commerce des produits manufacturés est environ le double du commerce des autres marchandises. La part actuelle du commerce de service est de 20% et elle a peu évolué depuis les 20 dernières années.
Les explications théoriques traditionnelles du commerce international
Les différences technologiques comme facteur explicatif des échanges internationaux : la théorie ricardienne
A l’origine, la théorie smithienne
La théorie des avantages absolue énoncé par Smith consiste a comparé la position d’un pays dans un produit par rapport à celle d’un autre pays dans le même bien. Si le pays en question produit ce bien à moindre coût, il pourra l’exporter et échanger ce bien. Ce qui est important ici c’est l’offre. La demande n’intervient pas dans les théories traditionnelles. Un pays est dit compétitif dans le commerce mondial d’un produit donné s’il le produit dans des conditions de meilleure efficacité que les autres pays. On se base, dans cette théorie, sur le temps de travail pour la production d’un bien pour donner une valeur à celui-ci.
Le raisonnement ricardien
Ricardo intervient en 1815, 40ans après Smith, avec la notion des avantages comparatifs. Il se pose alors la question de « pourquoi les nations échanges telles ? ». Selon lui, les nations échangent car il y’a un gain et les nations sont différentes et ne produisent pas de la même manière. Il va également se baser sur le temps de travail mais va introduire la notion de productivité du travail plutôt que la compétitivité de Smith. Les pays différents quant à la productivité du travail et vont donc échanger selon leurs capacités de production.
La différence de productivité, donc de technologie, entre les différentes fabrications et entre les pays constituent le déterminant de l’échange chez Ricardo. Un pays gagnera à échanger si il se spécialise dans la production du bien pour lequel il dispose d’une plus grande productivité du travail, d’une meilleur technologie ou si le coût de production est plus faible par rapport aux autres produits et par rapport aux pays partenaires.
Les différences de dotations factorielles
Changement de paradigme
Il y’a des différences qui existent et qui sont d’ordre factorielle. Heckscher évoque le principe de rareté relative des facteurs. Une différence de rareté relative des facteurs entre chaque pays est donc une condition nécessaire pour qu’il y’est une différence de coût comparé et par conséquence du commerce international. Ohlin va développer le concept d’Heckscher. Samuelson à partir de 1937 va modéliser le travail de Hecksche et Ohlin et va travailler sur les conséquences de la rareté relative.
Les hypothèses du modèle HO
Le modèle d’Heckscher-Ohlin est un modèle 2x2x2 (2 pays, 2 biens, 2 facteurs). Les unités de travail son mobile inter-sectoriellement. Il y’a mobilité dans le secteur mais immobilité géographique. Les rendements d’échelles sont constants à l’équilibre, par contre, les rendements factorielles sont décroissants. On considère chez HO que les technologies sont assez bien diffusées dans chaque pays. Tout le monde possède la même technologie mais tout le monde ne va pas utiliser la même technique de production. La différence entre technique et technologique c’est que la technologie représente par exemple un lecteur blu-ray et la technique de la manière de le fabriquer. Dans cette théorie la technique optimale est celle qui coûte le moins chère.
Deux pays se distinguent toujours par l’abondance relative de leurs dotations totales en facteur de production. On dira que l’intensité factorielle fait référence aux techniques optimales qu’il convient d’employer pour la fabrication de chaque bien.
L’énoncé du théorème d’Heckscher-Ohlin
Le théorème d’HO explique qu’un pays exporte le bien qui utilise intensivement le plus son facteur relativement abondant et importe le bien qui utilise intensivement le plus son facteur rare.
Le paradoxe de Leontief, premier pas (involontaire) vers la concurrence imparfaite
Le travail se mesure en heure travaillé. Le capital en besoin nécessaire à la production. Leontief va calculer l’importation national en substitue le plus proche. On fait comme si les étrangers produisaient de la même façon que le pays d’origine. Il est, de ce fait, obligé d’exclure tous les biens qui ne sont pas produit dans le pays.
Suite aux résultats des recherches de Leontief deux possibilités s’offre à nous : soit le théorème d’HO est faux, soit sa théorie est fausse. Pour ne pas arriver à une de ces conclusions, il va dire que les travailleurs américains sont plus productifs que les travailleurs étrangers (3x plus). Deux remarques : si on dit que les travailleurs américains sont plus productifs, qu’est ce qui nous dit que le capital ne l’est pas également ? Ensuite, dire qu’un travailleur est plus productif qu’un autre revient à retrouver le raisonnement ricardien. Ce paradoxe est un paradoxe essentiel dans la discipline.
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