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La démocratie, les démocraties : quelles caractéristiques ? Des principes communs pour la constitution des démocraties modernes

Commentaire d'arrêt : La démocratie, les démocraties : quelles caractéristiques ? Des principes communs pour la constitution des démocraties modernes. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  1 Mai 2022  •  Commentaire d'arrêt  •  851 Mots (4 Pages)  •  362 Vues

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INTRODUCTION : La démocratie, les démocraties : quelles caractéristiques ?

1. Des principes communs pour la constitution des démocraties modernes

(cf. activité introductive – tableau de comparaison)

La démocratie a des fondements que l’on retrouve appliqués dans des régimes politiques mais à des degrés différents : finalement il n’y a pas une démocratie appliquée mais des démocraties. Quels éléments fondamentaux font la démocratie ? La démocratie contemporaine repose sur des principes qui ont été élaborés au cours des siècles mais ont été rappelés notamment en 1948 dans la Déclaration universelle des droits de l’homme.  L’idée de démocratie repose alors sur :

  • Une autorité politique légitimée par la tenue d’élections libres (peuple souverain), le suffrage universel
  • des droits et des libertés pour les individus, pour la presse (souvent qualifiée de 4e pouvoir) qui symbolise aussi la liberté d’expression…
  • la séparation des pouvoirs (cf. Montesquieu)
  • le multipartisme
  • un texte de référence qui fait loi fondamentale de l’Etat : la Constitution
  • la citoyenneté. Elle qualifie l’appartenance juridique à une communauté politique. Selon les époques une partie des éléments de définition est appliquée. Le citoyen est celui qui est libre, qui jouit du droit de cité, prend part à son culte, a le droit de vote, peut-être élu, paie l’impôt, respecte le droit, pense à l’intérêt général avant le sien, défend la cité, et plus tardivement c’est aussi une femme libre !

Il n’existe pas un modèle mais plusieurs : ex. France : une histoire ponctuée de révolutions pour 5 républiques toutes suivant une organisation différente.

La démocratie n’est pas synonyme de république : des monarchies sont des démocraties dans le monde (RU, Belgique, Suède par ex !) dans ces Etats, le roi ou la reine n’a souvent qu’un rôle de représentation et valide des décisions prises par les assemblées.

2. Des progrès sensibles à travers le monde

L’expérience démocratique se lit dans la diversité de ses applications au cours de l’histoire:

  • Cas de la démocratie directe à Athènes (à travailler dans l’Axe1), l’exemple du Concile de Latran III (1149) qui réforme l’Eglise comme institution démocratique dont le chef, le pape, est élu par un collège de cardinaux, par l’exemple des Etats généraux en France dès 1302 dont les membres sont élus par ordre, ou encore la Constitution des E-U en 1787 qui apporte le SU masculin, ou enfin la Finlande en 1906 qui est le premier pays qui donne le vote universel sans distinction de sexe.
  • Depuis la Seconde Guerre mondiale, la démocratie a progressé partout dans le monde, c’est le cas du Japon par ex. qui a connu une transition démocratique avec la capitulation en 45. L’Inde a instauré une république démocratique dès sa fondation en 1947 après la décolonisation. De même, les pays d’Europe de l’Est, pilotés par Moscou durant la GF, ont connu une transition vers la démocratie depuis 1989 même si nuancée selon les Etats.
  • C’est surtout à la fin du XXe s. que les progrès sont plus visibles : la fin de l’apartheid (régime ségrégationniste et raciste séparant de 1948 à 91 des pop en fonction de la couleur de leur peau) permet à l’Afrique du sud de se libéraliser. La Tunisie, à l’origine des « révolutions (ou Printemps) arabes », a connu une transition démocratique qui a duré plusieurs années et s’est conclue par l’adoption d’une nouvelle constitution. Au Burkina Faso en 2014, Blaise Compaoré, président du pays depuis 27 ans, a été renversé à la suite de manifestions populaires contre sa tentative de modifier la Constitution pour rester au pouvoir à vie.

3. La démocratie fragilisée par des pratiques autoritaires, la démocratie à défendre

Rappel en dictature : l’autorité politique contrôle tous les pouvoirs, et tout contre-pouvoir est combattu (soit ouvertement, soit indirectement en maintenant l’illusion d’un maintien de ces contre-pouvoirs)

L’Europe, après la 1e GM, va faire l’expérience de régimes autoritaires et totalitaires. (Fascisme de Mussolini de 1921 à 1943, Hitler au pouvoir en Allemagne de 1933 à 1945, Salazar et la dictature des militaires au Portugal de 1932 à 1973, l’Espagne de Franco de 1936 à 1975, le régime de Vichy de 1940 à 1944, les démocraties populaires en Europe de l’Est dès 1947 durant la GF….

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