EC3 - variation de la demande et fluctuations
Dissertation : EC3 - variation de la demande et fluctuations. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar abbertrand2 • 18 Octobre 2017 • Dissertation • 1 159 Mots (5 Pages) • 2 182 Vues
C’est en janvier 2013 qu’a débuté le scandale de la « viande de cheval ». En effet, ce scandale alimentaire a provoqué une diminution considérable de la demande globale sur le marché des plats préparés, et a ensuite eu un impact sur la croissance économique, caractérisé comme étant un processus instable et non irrégulier. Le PIB augmente alors de manière non linéaire et connait des phases de fluctuations, c’est-à-dire des mouvements de hausse ou de baisse de l’activité économique. Ces fluctuations peuvent s’expliquer par des variations de la demande globale, ensemble des achats de biens et services effectués auprès de producteurs d’un pays, de l’offre globale mais également par le cycle du crédit. Cette demande globale est composée des consommations finales des ménages et des administrations publiques, de la FBCF, formation de capital fixe des entreprises, et du solde de la balance des transactions courantes, différence entre exportations et importations.
Pourquoi peut-on dire que les variations de la demande globale peuvent expliquer les fluctuations économiques ?
Après avoir été analysé que les variations des consommations finales des agents économiques provoquent des variations de l’activité économique, il sera évoqué que les variations de la FBCF mais également des échanges extérieurs entraînent des fluctuations économiques.
Premièrement, les variations des consommations finales des ménages et des administrations publiques (APU) sont un facteur important expliquant les fluctuations économiques.
Ces consommations sont un composant majeur de la demande globale. En effet, ce sont les ménages par leurs consommations et leurs achats qui permettent aux entreprises de produire, et donc de créer des richesses. Par exemple, lors des années 1974 et 2007, les dépenses de consommation finale ont respectivement représentées 55,3 % et 74 % du PIB (document 2). Ces dernières représentent donc une part importante du PIB.
De ce fait, les variations du volume de ces consommations expliquent une partie importante des fluctuations économiques. Effectivement, un choc de demande, impulsion exogène ou endogène dans l’activité économique donne lieu à une variation de la quantité demandée, pouvant entraîner une hausse (choc positif) ou une baisse (choc négatif) des consommations. Cela peut alors crée de nouveaux débouchés, faisant varier à la hausse (phase d’expansion) ou à la baisse (phases de récession ou dépression) le volume de production et donc la création de richesses. Il y a donc une fluctuation de l’activité économique. Etant donné que la part de ces consommations est importante dans la demande globale, une variation du volume de celles-ci entraîne une variation du PIB. Ainsi, lors des années 1988, 1994 et 2001 en France, le PIB et la demande globale ont augmenté respectivement de 4,6 % ; 2,2 % et de 1,7 % (document 1). Un accroissement de la demande globale peut alors entraîner une phase d’expansion économique.
Malgré que les consommations finales aient une place importante dans la composition de la demande globale et donc expliquant les fluctuations économiques, les variations du volume des investissements des entreprises, FBCF, peuvent également entraîner des variations de l’activité économique.
La part des dépenses en investissement des entreprises n’est pas la plus importante dans la demande globale. Effectivement, la FBCF mesure les dépenses en investissements des entreprises. Ainsi, l’environnement institutionnel dans lequel les entreprises produisent joue un rôle important dans les dépenses en investissement. La présence d’institutions encadrant le marché, le légitimant et le stabilisant comme la BCE, l’Autorité de la Concurrence, et la mise en place par l’Etat de politiques structurelles est primordiale car elle favorise la croissance. Par exemple, les dépenses en FBCF des entreprises en 1974 représentaient 0,7 point sur 4,7 de la demande globale, quand en 2007 elles représentaient plus de 50 % de celle-ci (document 2).
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