Les fluctuations économiques ne dépendent-elles que des variations de la demande ?
Cours : Les fluctuations économiques ne dépendent-elles que des variations de la demande ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar marie97114 • 26 Janvier 2018 • Cours • 1 871 Mots (8 Pages) • 794 Vues
La crise économique dans laquelle l’Europe se trouve encore aujourd’hui semble complexe.
Les fluctuations économiques ne dépendent-elles que des variations de la demande ?
Les variations de la demande sont des variations de la consommation des ménages, des exportations ainsi que des investissements. Les fluctuations économiques sont l’ensemble des mouvements de ralentissements et d’accélération du rythme de la croissance économique, voire parfois de la baisse du produit intérieur brut (PIB).
Si les variations de la demande expliquent en grande partie les fluctuations économiques, celles-ci ne suffisent pas à expliquer la totalité des fluctuations.
Nous verrons donc dans un premier temps que les variations de la demande expliquent les fluctuations économiques puis, dans un deuxième temps que d’autres facteurs explicatifs peuvent être prise en compte.
La croissance économique n’est pas régulière.A une période d’expansion succède une période de récession voire même de dépression comme la crise de 1929.Ces fluctuations sont une caractéristique fondamentale de la croissance économique.
Les fluctuations économiques se mesurent à l’aide du taux de croissance économique ou taux du produit intérieur brut (PIB) en volume .Elles représentent les mouvements de la croissance économique. Celle-ci peut connaître des phases d’accélération, expansion ou de ralentissement, récession.Elle peut entraîner une dépression si la production baisse durablement. Le repérage de ces fluctuations s’opère grâce à des séries statistiques qui portent sur le volume de la production, des prix, du chômage et du niveau des stocks.
Tout d’abord,l’histoire de l’économie est marquée par d’importantes fluctuations.Si les fluctuations de la croissance paraissent suivre des rythmes complexes .Certains économistes,ont tenté de repérer des régularités et de mettre en évidence de véritables cycles économiques.Elles seraient dès lors le résultat de la superposition de plusieurs mouvements cycliques de période différente.Des cycles longs,d’une cinquantaine d’années ,ont été découverts par Kondratieff et réutilisé par Shumpeter afin de comprendre la dynamique du système capitaliste.Mais, des cycles d’une dizaine d’années ont été décelés par Clément Juglar et peuvent expliquer l’ampleur des crises.Cependant, la régularité et l’inéluctabilité liées à des cycles sont contestables de sorte qu’une analyse en termes de fluctuations apparaît plus pertinente.
D’autre part,sur la période de l'après-guerre, la France a connu une longue phase de forte croissance ,les Trente Glorieuses entre 1945 et 1975.Au cours de cette phase, le taux de croissance annuel moyen du PIB a été de l'ordre de 5 %. À cette phase a succédé une période de récession, marquée par un net ralentissement de la progression du PIB, analysé comme le retour d'une crise économique. La différence avec la Grande Dépression est que, depuis 1975, les années de baisse de production ont été peu nombreuses.En effet, la production sur longue période continuant à progresser, bien qu'à un rythme modeste. En 2009, cependant, dans le sillage de la crise financière ouverte en 2008, les pays développés ont connu des baisses sévères de leur PIB soit une diminution de 2,9 % en France.La croissance, depuis, reste atone dans la plupart des pays développés.
L’observation du taux de croissance économique permet d’observer les fluctuations économiques. Celles-ci désignent donc, des alternances de périodes de forts ralentissements, voire de recul de l’activité pendant une période plus ou moins longue récession ou dépression et d’expansion .
La demande est au cœur des mécanismes de la croissance économique .Ses différents composants sont donc essentiels pour comprendre les mécanismes qui conduisent aux fluctuations économiques .
Tout d’abord, la formation brut de capital fixe(FBCF) ou demande d’investissement des entreprises, des ménages et des administrations publiques, équivaut à l’investissement de l’achat de bien d’équipement de bâtiment et de logiciel, qui dépend de la demande des profits réalisés et de leurs capacité à les financer.
Les exportations de biens et services correspondent à la demande formulée à un pays par des non résidents. Ces exportations dépendent de la compétitivité des produits nationaux vis-à vis des produits étrangers et de la croissance du pouvoir d’achat des non-résidents.
Il existe ,une corrélation entre les variations de la demande d’investissement et celle de l’ exportation de biens et services avec la croissance économique. En effet, au regard de l’évolution du PIB selon l’INSEE (Institut National de la statistique et des études économiques) , on peut constater que l’investissement et les exportations ont fortement diminué. Cette baisse a eu un impact négatif sur la croissance économique qui a fléchi de -2,9 %. Tandis que l’année suivante l’augmentation du et du ont entraîné une augmentation du PIB de 2 %..La France est ainsi en phase de récession en 2009 c’est-à dire la phase où la croissance ralentit fortement.La baisse de l’investissement et des exportations tire donc le PIB vers le bas.Effectivement, l’analyse de l’évolution du BIP et de ses composants (tableau de l’INSEE publié en 2016 document 1) montre que lorsque les taux de la FBCF et des exportations diminuent, le produit intérieur brut (PIB) c’est-à dire la croissance économique diminue.Cependant, si seulement un de ces deux composants diminue l’évolution du PIB reste positive, c’est la cas notamment en 2013 et en 2014 .
On constate donc que la FBCF et les exportations de biens et services jouent un rôle essentiel sur les fluctuations de la croissance économique.
Par ailleurs,les exportations de biens et de services constituent des débouchés pour les entreprises et sont un élément essentiel pour déterminer le niveau de l’activité économique.En effet, les entreprises déterminent le niveau de l’investissement et le volume de l’emploi en fonction du niveau de demande qu’elle pense réaliser.C’est le concept de la demande anticipée.Selon l’analyse Keynésienne,une forte demande anticipée, induit les ménages et les entreprises à investir d’avantages,donc à embaucher plus et contribue à diminuer
...