Comment le cerveau assure-t-il l’apprentissage de la lecture ?
Commentaire de texte : Comment le cerveau assure-t-il l’apprentissage de la lecture ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar m.gambini • 20 Décembre 2017 • Commentaire de texte • 514 Mots (3 Pages) • 676 Vues
Comment le cerveau assure-t-il l’apprentissage de la lecture ?
Nous allons essayer de découvrir comment le cerveau assure l’apprentissage de la lecture, au regard des troubles de la perception visuelle, ainsi que de la spécialisation des aires visuelles du cerveau et de sa plasticité.
Le document N°3 intitulé : « Des troubles de la perception visuelle » nous permet de supposer que l’analyse des différentes caractéristiques d’une image se fait par des aires visuelles différentes.
En effet, les images reçues par l’œil possèdent différentes caractéristiques comme la forme, la couleur ou le mouvement.
Dans le cas N°1, la personne ne perçoit pas le mouvement alors que les autres caractéristiques de l’image sont perçues. Alors que dans le cas N°2, la personne ne reconnaît pas les formes.
Donc des lésions de certaines zones des aires visuelles peuvent provoquer des troubles de la perception visuelle, car l’analyse des différentes caractéristiques d’une image se fait par des aires visuelles différentes.
Le document N 4 (Des aires visuelles spécialisées), confirme l’hypothèse précédente. En effet, les images observées n’ont pas les mêmes caractéristiques et des aires visuelles différentes s’activent lorsque le sujet les observe : l’aire V4 ou l’aire V5 s’active en plus des aires V1 et V2.
Lorsque le sujet observe un tableau de Mondrian (forme et couleurs, mais absence de mouvement), les aires V1 et V2 sont actives ainsi que l’aire V4.
Lorsqu’il observe une image en noir et blanc et en mouvement (absence de couleurs), ce sont les aires V1 et V2 ainsi que l’aire V5 qui sont actives.
On peut donc supposer que les aires V1 et V2 interviennent dans toutes les perceptions visuelles alors que l’aire V4 est spécialisée dans l’analyse des couleurs et des formes et l’aire V5 dans l’analyse du mouvement.
Le document N°2 qui s’intitule « Lecture et activité cérébrale »nous permet d’observer que lors d’une activité de lecture, de nombreuses aires cérébrales distinctes interviennent.
Certaines permettent la perception de l’image (le cortex visuel), d’autre sa reconnaissance (mémoire), alors que d’autres permettent sa compréhension (forme des mots, accès au sens) ou le lien avec le langage (cortex moteur).
Nous pouvons conclure que la lecture est donc une activité complexe qui repose sur la collaboration de nombreuses aires cérébrales.
Le document N°3 est un extrait de « Les dédales de la mémoire » par Leslie G. Ungerleider paru dans la Recherche N°289 de juillet/aout 1996, qui nous renseigne sur le fait que la zone impliquée dans la reconnaissance des mots est localisée dans une zone qui permet la reconnaissance des objets et des visages chez les Primates.
On peut supposer que cette zone, qui intervient dans la reconnaissance des visages et des objets chez les primates, se développe chez l’enfant lors de l’apprentissage de la lecture et repose sur la plasticité cérébrale.
Nous pouvons conclure que l’apprentissage de la lecture est une activité complexe qui repose sur la collaboration de nombreuses aires cérébrales.
Certaines permettent la perception de l’image dans une zone dévolue à la reconnaissance visuelle des objets et des visages (primates), d’autre sa reconnaissance mémorielle, alors que d’autres permettent sa compréhension (forme des mots, accès au sens) ou le lien avec le langage (cortex moteur).
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