Comment l'accumulation de capital entretient-elle le processus de croissance ?

comment l'accumulation du capital entretient elle la croissance économique ?

La croissance économique est l'objet de toutes les attentions, car elle détermine le niveau de l'actvité, des revenus mais aussi de l'emploi. Elles est l'un des principal objectif des politiques économiques.

Selon l'Insee, l'accélération de l'activité en 2017 s'explique principalement par l'investissement: celui des entreprises a augmenté de 4,3%, après +3,4% en 2016, et celui des ménages a accéléré à +5,1% après +2,4% l'année d'avant.

 Pour orienter les économies vers une trajectoire de croissance plus soutenue, il faudrait donc augmenter les dépenses d’investissement. L’investissement c'est à dire l’opération par laquelle un agent économique acquiert des moyens de production durables est une variable centrale dans l’analyse économique. L’accumulation du capital désigne le processus d’augmentation du stock de capital, provenant de son utilisation à des fins productives, dont une partie de la richesse créée permet cette augmentation. 

 On reconnaît à l’investissement un impact positif sur l’activité économique que l’on peut analyser en deux temps :  la théorie de Solow puis la théorie de la croissance endogène.

-corrélation entre les variations de la FBCF (mesurant l’investissement) et les variations du PIB (la croissance économique). Nous allons d’abord montrer que l’investissement génère de la croissance économique.

1.  la croissance selon Solow

Au mileu, des années 1950, l'économiste américain Robert Solow construit un modèle explicatif de la croissace qui va devenir célèbre. Il reprend les hypothèses antérieures des fonctions de production à savoir que le Pib ne peut s'accroitre que sous l'accumulation de deux facteurs de production , le facteur travail et le facteur capital . C’est donc parce qu’il y a une augmentation de la population (facteur travail) et des investissements (facteur capital), qu’il y a de la croissance. Tous comme ses prédécesseurs, il soutient que cette fonction de production est soumise à la loi des rendements croissants. Mais lorsqu'il étudie les données statistiques de la croissance des pays développés, Solow constate que ce modèle reste  faiblement explicatif , une partie importante de la croissance ne s'explique ni par l'accroissement du capital ni par l'accroissement du facteur travail , mais par une amélioration de la pgf. Solow attribue cette capacité de produire plus avec la meme quantité de travail et de capital (voire avec moins) aux effets bénéfiques du progrès technique, ont on ne connaît pas vraiment l’origine (certains disent que c’est un facteur « tombé du ciel »). En tout cas il ne résulte pas d'une activité économique particulière, mais provient des retombées de la recherche scientifique qui soutiennent la croissance de manière aléatoire. C'est une donnée “exogène” (extérieure) au processus de croissance mais efficace car les retombées du progrès technique sous forme de gains de productivité constitueront proncipal carburant de la croissance des 30 glorieuses, les effets positives engendrés par les gains de productivitéils conduisent au dvt simultané d'une production et d'une consommation de masse.

Dans la réalité,le progrès technique se présente sous des formes très différentes: meilleure organisation du travail,machines plus performantes, techniques de production plus économe en matières premières, il est donc très difficile d'en obtenir une mesure statistique précise. En revanche ses effets sont quantifiables: il permet de réaliser des gains de productivité observables que l'on sait mesurer.

TRANSITION :Le modèle de Solow met en évidence l’importance du progrès technique pour la croissance à long terme, mais il ne parvient pas à expliquer celui-ci.  Il faut donc que de nouvelles théories parviennent à expliquer d’où provient le progrès technique (chose que feront les théories de la croissance endogène dans les années quatre-vingt).

2. croissance endogène

I. LES COMPORTEMENTS DES AGENTS ÉCONOMIQUES FAVORISENT LES GAINS DE PRODUCTIVITÉ, SOURCES DE CROISSANCE

La croissance endoène est un processus autoentretenu. Les agents économiques investissent dans différentes formes de capital. Parmi eux, le capital humain est généralement le fruit de politiques éducatives. Il permet d’avoir des actifs plus productifs, plus enclins à mettre en œuvre du progrès technique . Les dépenses en recherche-développement réalisées par les entreprises et les administrations favorisent l’accumulation de connaissances au cœur de la réalisation du progrès technique. L’effort en R&D, soit la part du PIB consacrée à ce type de dépenses, a par exemple plus que doublé en Chine entre 2000 en 2012 (montrer dans les docs). Les pouvoirs publics investissent également dans des infrastructures de transport ou de communication qui vont permettre aux entreprises de réaliser des gains de productivité .

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