Classe en soi ,classe pour soi
Étude de cas : Classe en soi ,classe pour soi. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gadaudlucie • 5 Novembre 2017 • Étude de cas • 2 405 Mots (10 Pages) • 5 221 Vues
Classe en soi, classe pour soi
Karl Marx, grand sociologue, historien et économiste du 19 éme siècle propose une vision conflictuelle de l’histoire, celle-ci peut être appréhendée et comprise comme la conséquence de lutte entre deux groupes distincts, deux classes sociales caractérisées par la possession ou l’absence de titre de propriété sur les moyens de production. Pour Marx, les classes sociales (groupes sociaux de grande dimension, liés par des relations d’opposition ou de complémentarité dans le processus de production avec une situation économique commune et partageant un sentiment d’appartenance) se divise en deux classes sociales, une première classe qui se caractérise par la propriété des capitaux et des moyens de production ( la bourgeoisie) .Une seconde classe le prolétariat ne possède rien, si ce n’est sa propre force de travail, qu’elle sera contrainte pour assurer sa subsistance. L’approche Marxiste distingue des classes « en soi » et des classes « pour soi ». L’analyse des classes en soi repose sur l’observation d’élément caractérisant une situation partagé par un ensemble d’acteurs : l’absence de tous titres de propriétés rendant possible l’exploitation d’une classe par une autre pour les uns, contre la possession non partagée des moyens de production et du capital nécessaire pour employer les prolétaires. Celle des classe pour soi met en avant la conscience d’appartenir à une classe sociale, comprendre : le sentiment partagée d’une communauté d’intérêts entre les membres d’une classe sociale, ainsi que l’identification des termes du conflit l’opposant à l’autre classe. En l’absence de cette conscience, il n’y a plus de lutte possible, elle joue donc un rôle essentiel dans l’analyse Marxiste.
Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, deux sociologues aujourd’hui à la retraite, sont d’anciens directeurs de recherche au CNRS qui continuent de publier de multiples travaux de recherche portant sur la bourgeoisie française aussi appelés les Dominants, terme donnés par Pierre Bourdieu. C’est en empruntant les études de Pierre Bourdieu que les Pinçon Charlot vont mener leurs études sur la bourgeoisie française.
Le couple de sociologues est aujourd’hui très sollicité par les medias et prennent position dans le débat politique en se revendiquant de la gauche du parti socialiste.
Ils ont également travaillé sur les gagnants du loto « les nouveaux riches » pour cela les auteurs ont recours à ce que l’on appelle méthode quantitatif méthode ethnographique, ils vont côtoyer quotidiennement les personnes sur lesquels ils établissent une recherche, et lors de cette recherche, le fait d’être en couple à apporter aux auteurs une meilleur possibilité d’intégration ce qui leurs a permis de continuer leur investigation.
Ces deux auteurs ont publié « la sociologie de la bourgeoisie » en 2000 et réédité en 2003 et les Ghettos du Gotha . Cet ouvrage se présente sous la forme de huit parties dans lesquels les auteurs étudient les modalités de défenses des espaces par la bourgeoisie. L’appellation de Gotha tire son origine de l’Almanach de Gotha, un annuaire généalogique des maisons souveraines qui fut édité de 1763 à 1944. Ce terme désigne aujourd’hui la haute société à laquelle s’intéressent les deux auteurs.
Comment les auteurs se sont ils pris pour approcher les familles ?
Les auteurs mène une enquête ethnographique ils ont pratiqué l’observation participante en allant à des soirées mondaines pour cela ils ont eu recourt au bottin mondain (les pages jaunes), qui liste les noms de descendants de famille d’aristocrate.
Ils se sont aussi appuyer sur les annuaires des grandes écoles, mais ont eu surtout accès au carnet d’adresse des autres membres de la bourgeoisie par le biais des familles qu’ils observaient ce qui leurs a permis d’établir plus facilement le contact.
Les difficultés rencontrées pendant leurs recherches
Les auteurs insistent sur les difficultés à côtoyer les bourgeois, premièrement du faite est que cette haute société cultive la discrétion sur leurs vies et richesses (l’argent est un sujet tabou) et ensuite ils se sont trouvé sur une position de dominé c’est à dire les auteurs sont dominant grâce à leur haute culture et ils deviennent dominé car malgré le fait qu’ils soient cultivé ils ont une position inferieur aux bourgeois qui sont doter de capitaux plus important.
Suite à l’invitation des familles auprès desquels ils mènent leurs enquêtes, les sociologues ont eu la possibilité de participer à des évènements mondains, ce qui les a obligés à modifier leurs codes vestimentaires.
On va donc se demander :
Comment la bourgeoisie reste une classe et donc comment fait-elle pour défendre ses intérêts propres ?
Nous allons donc étudier dans un premier temps que la bourgeoisie est une classe de pouvoir puisqu’elle est considérer comme une classe en soi et qu’elle remplit également les conditions d’une classe pour soi et ensuite que cette classe est doté d’une forte richesse. Puis dans un second temps nous verrons que la classe bourgeoise est une classe fortement mobilisée pour défendre ses intérêts par le biais du collectivisme et du militantisme mais gardant des contacts à l’international c’est pour ça que c’est une classe cosmopolite.
- La bourgeoisie une classe de pouvoir…
- La bourgeoisie une classe sociale à la fois en soi et pour soi
Pour définir la notion de classe en soi les auteurs s’inspirent de la définition de Karl Marx :
« Une classe sociale en soi, est composée d’individus qui partagent la même position économique, sociale et culturelle tout en ayant pas conscience de cela pour défendre leurs intérêts contre les autres classes. ».
Il est vrai que la bourgeoisie est une classe en soi, avec des individus qui possèdent les mêmes conditions ou modes de vie, cette classe existe « en soi » du à sa place dans les rapports de production, elle prélève la plus value et en vit.
Au-delà de ça les bourgeois sont une classe pour soi. En effet, une classe sociale pour soi, est composée d’individus qui partagent la même position économique, sociale et culturelle tout en ayant conscience de cela et s’organisent pour défendre leurs intérêts contre les autres classes.
De ce faite, la bourgeoisie est mobilisée quotidiennement pour préserver et transmettre, elle se construit comme classe dans la pratique et défend collectivement ses intérêts du fait de la conscience de ses limites et intérêts collectifs. Les bourgeois fréquentent des clubs de polo pour garder contact et pouvoirs augmenter leurs carnet d’adresses, ils se marient entre eux majoritairement c’est à dire entre deux familles riches de différent pays pour augmenter à la fois leurs richesse économique, social, culturel ou pendant les vacances envoyer à l’étranger avec des enfants bourgeois pour garantir une continuité de la bourgeoisie
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