Choix de consommations des ménages
Étude de cas : Choix de consommations des ménages. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar leaglr • 4 Janvier 2019 • Étude de cas • 1 396 Mots (6 Pages) • 912 Vues
DM N°1 de Sciences Économiques et Sociales
En 2017, la consommation des ménages français représentait 53% du PIB (Produit Intérieur Brut : indicateur des richesses créées au cours d’une année à l’intérieur d’un pays par les organisations productives).
Cette consommation, représentée par l’achat d’un bien ou d’un service par les ménages pour satisfaire un besoin, résulte de choix modélisés par des préférences. Ces choix dépendent de la contrainte budgétaire qui est définie par le maximum au-delà duquel le consommateur, l’acheteur ne peut pas aller compte tenu de son budget, du prix et des services consommés.
Mais les choix de consommation des ménages dépendent-ils seulement de la contrainte budgétaire ou relèvent-ils aussi de déterminants plus subjectifs ?
Tout d’abord nous nous intéresseront à la manière dont la contrainte budgétaire interfère avec les choix de consommation des ménages français, puis nous verrons que d’autres déterminants sont à prendre en compte tel que la subjectivité et l’évolution de la société et des ses mœurs.
La contrainte budgétaire permet de définir beaucoup des choix des consommateurs. Premièrement, elle est généralement constituée du revenu disponible qui correspond au revenu dont les ménages disposent pour consommer ou épargner. Le consommateur se trouvera dans l’incapacité de dépenser plus que le montant de son revenu disponible.
Ce revenu nous permet de distinguer différents types de consommateurs. En effet, les consommateurs dit « stratèges » ou « contraints » seront plutôt des individus à revenu moyen à tendance faible, ils font attention à leurs achats et sont parfois victimes de la crise comme c’est le cas pour les consommateurs « contraints ». Au contraire, les consommateurs dits « aisés » nous apparaissent plus comme des personnes disposant de revenus plus élevés et pouvant se permettre une inattention face à leurs dépenses et aux produits consommés.
Ce revenu définit également les parts que vont représenter les différents pôles de consommations, nous remarquons que la part consacrée aux dépenses alimentaires est quasiment égale à celle consacrée aux loisirs et à la culture dans le cas d’un cadre tandis qu’un écart de 10 points de pourcentages se fait ressentir dans le cas d’un ouvrier d’après une enquête de l’INSEE de 2014. Ce qui montre bien que les différences de revenus ont un impact sur la consommation des ménages et sur les pôles de consommation privilégiés.
Mais les contraintes budgétaires définissent aussi les pratiques culturelles des ménages français. De fait, le théâtre pourrait être considéré comme une activité culturelle réservée à un milieu aisé puisqu’il est principalement vu par des cadres même si nous remarquons une forte baisse de sa popularité due supposément à la crise économique des chocs pétroliers de 1973 et de 1979, sa hausse n’en est que plus remarquable après les années 80 qui est complétée par une hausse de la fréquentation des théâtres par les ouvriers, passage de 7%à 10% entre 1988 et 2008, et les employés, augmentation de un point de pourcentage entre 1997 et 2008.
Cette hausse correspond au déclin de la considération des musées et des expositions puisqu’entre la fin des années 1980’s et 2008, le pourcentages de cadres fréquentant des musées ou des expositions est passé de 74% à 70%.
De même, malgré une baisse de la fréquentation des musées et des expositions chez les ouvriers et les employés, elle reste importante puisqu’elle représente 45% des employés et 30% des ouvriers en 1997. Cela s’explique par le fait que de nos jours beaucoup de musées proposent des visites ou des expositions à très bas prix voir gratuites, ce qui permet à ces personnes de pouvoir maximiser leur satisfaction ainsi que leur utilité qui se caractérise par la satisfaction retiré de la consommation d’un bien ou d’un service tout en respectant leur contrainte budgétaire. Lors de son choix de consommation, l’acheteur tient aussi compte des coûts d’opportunités qui correspondent au manque à gagner de la non-consommation d’un bien. Ainsi, un individu choisira peut être de faire un restaurant à la place d’un cinéma en regardant les bénéfices qu’il retirera du fait d’aller au restaurant plutôt que d’aller au cinéma. Mais, une personne consomme aussi en fonction de ses goûts et de ses préférences.
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