Le mariage de Figaro, Beaumarchais
Commentaire de texte : Le mariage de Figaro, Beaumarchais. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar samuel65 • 3 Juin 2020 • Commentaire de texte • 615 Mots (3 Pages) • 751 Vues
2ème partie de l’oral de français
Le mariage de Figaro :
Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais plus connu sous le nom de Beaumarchais est un écrivain français du 18ème siècle. Né le 24 février 1732 à Paris et mort le 18 mai 1799, cet homme est considéré comme l’une des figures importantes du siècle des Lumières. Ce mouvement culturel, littéraire et philosophique prend place en Europe entre 1715 et 1799 et propose de dépasser l’obscurantisme afin de promouvoir les connaissances. Le terme « Lumière » a été consacré par l'usage pour rassembler la diversité des manifestations de cet ensemble d’objets, de courants, de pensées ou de sensibilités et d’acteurs historiques. Beaumarchais est l’auteur d’une trilogie : Le Barbier de Séville (1775), Le mariage de Figaro (1784) ainsi que La mère coupable en 1792. La pièce Le mariage de Figaro écrite en 1778 ne sera représentée que pour la première fois que 6 ans plus tard à cause de la censure. Divisée en cinq actes, la pièce a lieu dans un château et se déroule dans la continuité du Barbier de Séville dont les personnages sont identiques. Dans cette comédie s’engage un combat entre un valet et son maître et celui-ci se terminera par la victoire du valet. C’est la première fois dans l’histoire du théâtre français que le valet administre une telle leçon à son maître. Figaro, entré au service du comte Almaviva, doit être fiancé à Suzanne, première camériste de la comtesse. Mais le comte, qui commence à s’ennuyer avec sa femme, est à la recherche d’aventures galantes. Attiré par Suzanne, il envisage de restaurer le droit de cuissage du seigneur (le droit du seigneur), qui lui permet de goûter aux charmes de toute jeune mariée avant que le mari ait pu en profiter. Aidé par le peu scrupuleux Bazile, le comte fait à Suzanne des avances de plus en plus claires, qui entraînent celle-ci à tout révéler à Figaro et à la Comtesse. Le comte doit alors faire face à une coalition qui finira par triompher de lui. Ridiculisé lors d’un rendez-vous galant qui était en fait un piège, il se jette à genoux devant sa femme et lui demande pardon devant tout le village rassemblé, tandis que Figaro épouse enfin Suzanne. . L’intrigue est enrichie par l’intervention de plusieurs autres personnages, notamment Chérubin, jeune page follement amoureux de la Comtesse, mais aussi de Suzanne et de Fanchette, qui vole le ruban de la Comtesse et fait partie d'un entretien entre Suzanne et le Comte. Pour continuer les permutations amoureuses, Marceline aime Figaro et vient exiger auprès du comte qu'il se marie avec elle (ce qui deviendra impossible lorsqu’on apprendra, à l’acte III, qu’elle est la mère naturelle de Figaro !). L’un des moments forts de la pièce est le monologue de Figaro (acte V, scène 3), d'ailleurs le plus long de l'Histoire du Théatre français
Cette œuvre est associée au parcours « la comédie du valet » et est l’oeuvre qui a été étudiée pendant celui-ci. La pièce joue un rôle important dans le parcours puisque c’est la première fois dans le théâtre français que le valet fait autre chose que faire rire le spectateur, il domine son maître, ce qui a été très choquant pour l’époque. Dans la pièce, Figaro est le héros et il donne aussi une portée politique et critique à la pièce en critiquant notamment la condition de la femme à l’époque dont il dénonce l’état d’esclavage peu importe leur extraction. Dans une autre mesure, la pièce est une satyre de l’autorité ainsi que de la justice puisque le comte rend la justice en tant que grand seigneur mais fait valoir ses interêts privés au détriment de la justice.
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