L'OGM

Un OGM (organisme génétiquement modifié) est un organisme vivant (plante, animal, bactérie, virus) dont le patrimoine génétique a été modifié en laboratoire et de façon non naturelle par ajout, suppression ou remplacement d’au moins un gêne, afin de lui conférer certaines propriétés. Ces organismes provoquent de nombreux débats qui sont sorti du monde agricole, économique et scientifique pour toucher les sphères politique, philosophique, médiatique et juridique.                                                                                                              Le débat sur les OGM porte essentiellement sur le bien-fondé des modifications génétiques par l’être humain, sur le processus utilisé pour créer et expérimenter des OGM, sur l’utilité et les risques dans leur domaine d’application puis sur leur usage dans l’agro-alimentaire, plus particulièrement sur les conséquences économiques, sociales, environnementales, sanitaire, de leur culture en milieu ouvert et de leur passage dans la chaîne alimentaire.

Les pros OGM pensent que ça peut bien servir malgré les risques.

Les OGM sont utilisés dans les milieux de la recherche fondamentale, médicale et agro-alimentaires. En médecine, les OGM sont produits en milieu confiné. Il résulte d’une transgénèse. Celle-ci consiste à prendre un gène jugé intéressant chez un organisme donneur et à le transférer chez un autre organisme receveur afin de lui conférer de nouveaux caractères. Ce nouveau caractère acquis peut-être par exemple la possibilité de résister à une maladie, de produire certaines substance utiles, de croitre plus vite…La liste des possibilités n’est pas close ! Dans la production pharmaceutique, les OGM sont utilisés comme outil biotechnologiques pour la production de médicaments et de vaccins. Il est important de noter qu’en médecine ou dans la production pharmaceutique, les OGM ne sont pas des produits fini comme en agriculture. Dans les cas de la production des vaccins, des plantes sont modifiés génétiquement en introduisant dans leur génome, le gène d’un antigène viral  non pathogène qui sera reconnu par le système immunitaire. Parmi les arguments en faveur des OGM, ressortent notamment l’augmentation possible des rendements  grâce à ; un meilleur contrôle des insectes ou des mauvaises herbes, une diminution du coût des herbicides, un travail plus facile à gérer lors de la récolte et une rotation des cultures plus facile.                                   Les perspectives qu’ouvrent les OGM, et les biotechnologies en général, sont aussi présentées comme une des solutions au problème de faim dans le monde.    

Les antis OGM pensent que c’est beaucoup trop risqué de modifier le code génétique.

Le mouvement anti OGM désigne l’ensemble des actions qui s’oppose au développement des organismes génétiquement modifié et à leur promotion par une partie de l’industrie agro-alimentaire etc…                                                                                                                       Les partisans de ce mouvement estiment que les OGM présentent des risques, tant sur le plan éthique, sanitaire qu’environnemental et économique. Les risques supposés de dissémination génétique, d’allergies, de résistance aux antibiotiques, d’élévation de la teneur en pesticides des aliments sont considérés  comme devant entraîner un abandon des OGM. L’argument comme quoi les OGM pourraient aider à résoudre la faim dans le monde est rejeté. En effet pour les anti-OGM, ce sont les problèmes économiques et politiques qui sont principales causes de famine. Les OGM sont considérés comme étant contrôlés uniquement par des grands groupes industriels. Ces groupes, soumis à la pression des marchés, seraient suspectés de faire passer la rentabilité économique avant l’intérêt des populations.                                 Un axe de critique craint que les OGM ne provoquent des déséquilibres entre les agricultures des pays riches et celles en voie de développement liés à une asymétrie possible du développement des OGM, tant au niveau de la recherche que de la production et de la commercialisation, selon les zones géographiques.                                                                  Un autre axe de critique craint que le développement des OGM ne crée un lien de dépendance des agriculteurs vis-à-vis d’un petit nombre de grands semenciers internationaux.

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