Sujet : peut-on parler d'hommes sans culture ?
Dissertation : Sujet : peut-on parler d'hommes sans culture ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lotza • 21 Janvier 2019 • Dissertation • 2 665 Mots (11 Pages) • 5 710 Vues
Sujet= peut-on parler d'hommes sans culture ?
(justifier la question)-Si on peut parler d'hommes sans culture alors la culture n'est pas ce qui définie l'homme. Si l'on ne peut pas parler d'hommes sans culture alors la nature est ce qui défini l'homme.
(définitions/ ce qu'elles impliquent)
-On peut définir le termes de « peut-on », d'homme et de culture. Peut-on= pouvoir,
possibilité= 1 : physique, 2:logique, intellectuelle, est-ce que ça a du sens ? 3 : morale a-t-on le droit ? Est-il légitime ?
Homme= être humain qui a la conscience entre le bien et le mal
On peut définir un homme moralement ou biologiquement, autrement dit dimension culturel. Les termes humain et inhumain sont plus utilisés dans le sens morale que biologique. L'homme c'est un animal qui a su développer une culture.
La notion de culture renvoie à trois définitions : celle d'appartenir à une culture par exemple une religion, celle d'avoir de la culture donc d'avoir des connaissances et celle où l'on s'intègre à la nature c'est à dire à augmenter la productivité de la nature. Dans tous les cas il y a eu un changement, qu'il soit interne ou externe. L'idée de culture renvoie à l'idée d'artifice donc a une intervention humaine. La question qu'on nous pose nous demande si l'homme d'aujourd'hui n'a pas de culture.
(sens de la question)-Si on peut parler d'homme sans culture alors la culture n'est pas ce que qui définit l'homme, elle est contingente. Si en revanche on ne peut pas parler d'hommes sans culture cela signifie que la culture appartient à la naissance de l'homme, à la nature de l'homme, à son aisance. Tout être sans culture ne pourrait pas être un homme. L'expression homme sans culture n'a pas de sens.Comment pourrait-on parler d'un homme sans culture alors que la culture semble être la nature/ appartenir à l'aisance de l'homme ?
Comment peut-on dire qu'un homme sans culture n'est pas un homme alors qu'un homme naît sans culture ?
T1 : la culture semble être ce qui définit l'homme
arg 1 : la culture est la manière propre à l'homme de s'approprier la nature et même de la dépasser.
Ex : pas de manière immédiate mais avec une « préparation »
réf : Lévis Strauss, les rythmes de repas
arg 2 : on peut considérer la nature comme imparfaite
Ex : les boldybuildeurs
réf : mythe de prométhée, la perfectibilité de Rousseau
transition : cependant n'y t-il pas des cas d'hommes sans culture ? C'est à dire des êtres qu'on qualifie d'homme et pourtant qui ne semble pas avoir de culture.
T2 : cependant nous nommons « hommes » des êtres sans culture
ex : le cas des enfants sauvages
arg : distinguer une définition de l'homme au sens biologique et une définition de l'homme au sens moral et culturel (biologique : de façon inné, moral et culturel : acquis)
réf : la vie est un long fleuve tranquille
arg 2 : il existe encore des êtres dans nos sociétés qui n'ont pas de culture.
ex : bébés
réf : Freud
transition : or, l'homme n'est pas qu'un être biologique. C'est un être qui doté d'une conscience et qui donc est capable de penser.
T3 : un homme réalise pleinement son humanité dans la moralité ( = ce qui suppose une éducation)
arg 1 : la culture se développe à condition qu'il y ait une éducation
ex : un enfant sauvage n'a pas de culture car il n'a pas eu d'éducation.
réf : Kant
arg 2 : des êtres amoraux
ex : bébés, jeunes enfants, certains adultes
réf : Freud
introduction :
À l'époque de la Controverse de Valladolid, on se demandait si les indiens étaient des hommes car leur culture était différente de celle des européens. Si on peut parler d'hommes sans culture alors la culture n'est pas ce qui définie l'homme. Si l'on ne peut pas parler d'hommes sans culture alors la nature est ce qui défini l'homme. On se pose donc la question suivante : peut-on parler d'hommes sans culture ? On peut définir les différents termes de la question comme « peut-on », hommes et cultures. « peut-on » vient du verbe pouvoir donc de la possibilité. On s'intéresse à la possibilité logique/ intellectuelle et la possibilité morale. Puis nous avons le terme d'Homme, on peut le définir moralement ou biologiquement, autrement dit dimension culturel. Les termes humain et inhumain sont plus utilisés dans le sens morale que biologique. L'homme est un animal qui a su développer une culture. La notion de culture renvoie à trois définitions mais il n'y en a qu'une qui nous intéresse : celle où l'on s'intègre à la nature c'est à dire à augmenter la productivité de la nature. Dans tous les cas il y a eu un changement, qu'il soit interne ou externe. L'idée de culture renvoie à l'idée d'artifice donc a une intervention humaine. Si on peut parler d'homme sans culture alors la culture n'est pas ce que qui définit l'homme, elle est contingente. Tout être sans culture ne pourrait pas être un homme. L'expression homme sans culture n'a pas de sens. Comment pourrait-on parler d'un homme sans culture alors que la culture semble appartenir à l'aisance de l'homme ? Comment peut-on dire qu'un homme sans culture n'est pas un homme alors qu'un homme naît sans culture ? Pour répondre à la question du sujet : peut-on parler d'hommes sans culture ? Nous verrons que la culture semble être ce qui définie l'homme. Puis nous montrerons une opposition à cette thèse car nous nommons « homme » des êtres sans cultures. Et enfin nous verrons qu'un homme réalise pleinement son humanité dans la moralité.
Thèse 1 :
La culture semble être ce qui défini l'homme. En effet, la culture est la manière propre à l'homme de s'approprier la nature et même de la dépasser. Une des caractéristiques fondamentales de l'humanité donc qui distingue l'homme de l'animal c'est la capacité à développer des disposition morales. Elle n'est pas de manière immédiate, il faut une « préparation ». Prenons l'exemple des rythmes des repas. Pourtant manger est un besoin universel pour toutes les espèces vivantes c'est donc naturel. Grignon dit « il n'existe pas un temps pour manger, mais des temps, variables selon les lieux, les cultures, les classes sociales. » Pour comprendre pourquoi l'homme a-t-il choisit de faire trois repas dans une journée il faut remonter à la fin du Moyen-Âge, en France. C'est à cette époque que s'est formé le premier modèle de chronologie des repas. Dans ce contexte, la discipline du repas marque la supériorité qu'à l'esprit sur le corps. Cependant, nous pouvons voir un grand nombre de variations selon les cultures, toutes les cultures ne sont pas les mêmes. C'est une différence que les hommes ont avec les animaux. Les animaux chassent car leur survie en dépend. Alors que les hommes n'en ont pas besoin, certes notre cerveau a besoin d'avoir régulièrement de l'oxygène et du glucose. Mais ils ne présentent pas la même urgence. En effet, l'oxygène est présent tout autour de nous mais nous n'en faisant pas de réserve puisqu'il est renouvelé à chaque instant. Tant dis que pour le glucose le corps peut en faire des réserves sur vingt-quatre heures.
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