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Sujet 2 bac de philo 2022: revient-il a l'état de décider de ce qui est juste ?

Dissertation : Sujet 2 bac de philo 2022: revient-il a l'état de décider de ce qui est juste ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Octobre 2022  •  Dissertation  •  1 211 Mots (5 Pages)  •  318 Vues

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Sujet deux : Reviens-t-il à l’État de décider de ce qui est juste ?

L’État est le garant de la survie du peuple et de l’égalité dans le territoire qu’il domine. Il est une autorité supérieure construite sur les vœux du peuple et est  censé en être le porte-parole, du moins en retranscrire ses idées. Mais les lois sont-elles toujours justifiées ? Ont-elles toujours un sens ou un fondement logique ? qui est le décideur du juste et est-il juste qu’il décide de la justice ? Nous verrons dans un premier temps le rôle de l’État dans la loi et la société, puis nous nous demanderons si le peuple peut créer le juste tout seul et nous finirons sur l’hypothèse d’une entente mondiale, comment ouvrir l’égalité totale.

« Voter, c’est décider qui va décider à ta place. » , Cette phrase du rappeur ken samaras (nekfeu) montre bien le rôle présupposé de l’État. Dans un premier temps le peuple vote il est donc maître de sa décision et chacun fait selon ses convictions personnelles mais vient le verbe décider qui en ce sens veut dire que prendre une décision, mais qui laisse penser que ce choix est arbitraire il ne laisse aucune place à la négociation. Ce sont donc deux choix arbitraires qui s'opèrent simultanément. Le peuple exprime hyper ce droit est le legs celui pour qu’il va voter. L’État est censé être le représentant de la volonté de son électeur. Pourtant, il est « décidé » lui aussi, le peuple n’a donc plus son mot à dire. En cela l’État devient responsable, il fait les lois et les fait respecter, loi qui dirige les modes de vie du peuple. L’État est donc censé créer des lois justes qui apportent l’égalité dans le peuple pour éviter les discriminations.

Dans l’état ne se fit pas uniquement à son peuple pour créer la législation, d’autres facteurs entrent en jeu pour la survie et l’égalité du peuple, notamment les contextes climatiques, écologiques, sociaux, internationaux.

Exemple avec la montée du prix du pétrole et de l’essence en France. Le gasoil est une ressource essentielle à notre société, sans laquelle toute l’industrie s’arrête mais ce gasoil à un impact fort sur la stabilité mondiale des écosystèmes et requiert des réponses rapides et des changements forts pour éviter le déclin de l’humanité.

Un dilemme se pose, soit la survie de l’économie nationale et du pouvoir d’achat des Français, soit la survie du monde entier quitte à perdre des capitaux financiers.

Le choix du Catrice se porte sur l’économie et le pouvoir d’achat par égoïsme et peur de devoir faire des compromis, alors que les tâches intéresse au futur et décide de monter les taxes sur le gasoil et l’essence pour limiter sa consommation. Il a donc  privilégié le « juste » mondial, plutôt que de favoriser son peuple.

Autre exemple qui présente un schéma différent, la justice pénale. Elle est ce qui impose la paix et le bon fonctionnement de la société française. Cependant elle n’est pas dictée par le peuple français mais par ceux qui le dirigent, l'État. Ainsi le code pénal dicte la bonne conduite et les droits français, c’est la représentation écrite par l’État du « juste », ce qui en ce sens s'apparente à « légal » plutôt que « égal ».

Maintenant imaginons que le code pénal ne soit plus, que l’État disparaisse et ne laisse aucune autorité sur le peuple. Ainsi seul le peuple serait garant du « juste » mais le peuple n’est pas une seule personne, c’est une multitude de gens aux envies et convictions différentes qui sont rarement d’accord sur un point de vue uniformément.

Ainsi, si la police existe plus, ne peut plus n’a plus personne pour le ramener à l’ordre et des conflits. Une fois le conflit présent, le dialogue entre les parties qui était mis en place par la police n’a plus lieu et les deux personnes se font justice eux-même et la violence instinctive humaine ressurgit. Or la violence ne résout rien. Cette hypothèse nous montre que lorsque l’État disparaît, le peuple se retrouve à décider arbitrairement de ce qui est bon pour lui et pour les autres. Mais tout le monde n’a pas la même vision du bon. Le risque d’une guerre civile est donc présent si l'État n’est plus. En cela l’État est responsable de la paix et de l’égalité sur son territoire mais pas seulement.

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