Rousseau , Émile ou de l’éducation

Explication de texte : Rousseau , Émile ou de l’éducation

Rousseau parle ici du désir et de notre capacité à y répondre. Le bonheur est mélange entre nos désirs et leur réalisations selon lui.Devrions nous satisfaire tous nos désirs de bonheur ou le bonheur se trouve-t-il dans l'ignorance de nos désirs ?

Existe-t-il un juste milieu entre ce que l'on veut et ce que l'on peut avoir ? Dans ce texte Rousseau aborde les thèmes du bonheur et de la sagesse.

Il s’interroge au problème suivant : qu’est-ce que le bonheur et comment y parvenir ?

Il défend la thèse selon laquelle le bonheur réside dans l’égalité de nos facultés et de nos désirs.

Nous verrons dans un premier temps nous verrons comment d’établir une définition du bonheur.

puis dans un second temp nous verrons qu’elle est la manière d’accéder à ce bonheur.

Dans notre première parti l'argumentation s'ouvre sur quatre affirmations qui sont posées comme des faits « Tout sentiment de peine est inséparable du désir de s'en délivrer; toute idée de plaisir est inséparable du désir d'en jouir; tout désir suppose privation; et toutes privations qu'on sent sont pénibles; c'est donc dans la disproportion de nos désirs et de nos facultés que consiste notre misère. » l.1 à l.4.

Dans le désir est toujours le désir de quelque chose, par exemple un de vos proche a un objet. La caractéristique de cet objet est que nous ne le possédons pas. Dès que nous le possédons, il n'est plus désiré. C’est pourquoi tout désir suppose un manque, à savoir la privation (le fait d'être privé) de l'objet désiré.

Rousseau déduit de ces quatre affirmations , une caractérisation de la misère comme une disproportion entre nos désirs et nos facultés. En effet, si toute privation est pénible et si tout désir consiste en une privation, alors tout désir insatisfait est pénible. Par conséquent, ce sont nos facultés qui permettent de satisfaire nos désirs.

Nous comprenons alors que le désir restera insatisfait si les facultés font défauts donc la misère consiste en la disproportion des désirs et des facultés qui permettent de les satisfaire.De cette caractérisation négative de la misère par la disproportion, Rousseau déduit une caractérisation positive du bonheur par l'égalité. C 'est donc dans l'égalité des désirs et des facultés que consiste le bonheur.

À l’issus de cette première partie nous avons vue que Rousseau a apporté une définition du bonheur, il reste donc à déterminer comment y parvenir ?

Comment parvenir au bonheur ? Le second moment de l'argumentation s'ouvre sur une question : « En quoi donc consiste la sagesse humaine ou la route du vrai bonheur ? » On remarque que la formulation de la question présuppose que la sagesse humaine et la route du vrai bonheur sont une seule et même chose. Nous pouvons noter également que Rousseau parle non pas du bonheur mais du vrai bonheur, malgré la définition qu'il donne, en effet il est possible de se tromper de route et

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