Rousseau
Analyse sectorielle : Rousseau. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mikk.15 • 17 Octobre 2021 • Analyse sectorielle • 1 250 Mots (5 Pages) • 559 Vues
Questions sur le Premier Discours
- Au paragraphe 6, Rousseau compare le rôle des sciences et des arts à celui des lois dans la société. Il écrit alors : « les sciences, les lettres, et les arts, moins despotiques et plus puissants peut-être [que les lois], étendent des guirlandes de fleurs sur les chaînes de fer dont ils sont chargés […] ». En vous basant sur la compréhension d’ensemble de ce paragraphe, expliquez que veut dire Rousseau lorsqu’il parle ici de « guirlandes de fleurs ».
Tout d’abord, Rousseau représente la loi par les chaînes de fer, car celles-ci constituent une limite à la liberté. Elles nous tiennent prisonnier d’où la comparaison avec les chaînes. Nous acceptons d’être soumis par la loi par pure sécurité. Les guirlandes de fleurs représentent les sciences ainsi que les arts qui sont considérés comme des agréments dans nos vies. En effet, elles les rendent plus agréable et nous permettent de mieux supporter cette loi. En quelque sorte, elles sont la représentation d’un costume que nous mettons par-dessus les chaînes de fer pour oublier le fardeau que la loi propage. Donc, la comparaison de Rousseau illustre que les sciences et les arts permettraient un affairmissement du pouvoir politique dû au sentiment agréable qu’elle génère.
- Relisez attentivement les paragraphes 8 à 11. Rousseau y développe une idée importante au cœur de sa critique des sciences et des arts. Tentez de résumer dans vos mots la position développée par Rousseau dans ces paragraphes. Pour vous aider, vous pouvez garder en tête que Rousseau décrit des comportements humains et tente ensuite de montrer en quoi ils peuvent être nuisibles et corrompre l’homme.
Tout d’abord, Jean-Jacques Rousseau explique la problématique en lien avec la politesse de l’homme. En effet, il voit celle-ci comme une limite à nos expressions. Il met en place ce fait en affirmant que les enfants sont amenés dès leur plus jeune âge à ne pas dire nécessairement ce qu’ils pensent réellement. Il affirme aussi que les sciences ainsi que les arts seraient des causes qui empêcheraient à être vertueux. La politesse serait mal selon Rousseau, car elle ne permettrait pas de dévoiler la vraie facette de l’homme, elle empêcherait de faire paraître ce qu’on est réellement. Donc, celle-ci nous plongerait dans l’ignorance. Ainsi, cette politesse ferait en sorte que nous ne pouvons plus exprimer notre avis le plus sincère ainsi que nos vraies émotions ce qui est extrêmement nuisible pour l’homme qui sera corrompu.
- Au début du paragraphe 12, Rousseau fait suite aux propos qu’il vient de développer dans les paragraphes précédents. Il écrit alors « Telle est la pureté que nos mœurs ont acquise ; c’est ainsi que nous sommes devenus gens de bien. » Il est étrange que Rousseau ait défendu l’idée que l’évolution de nos mœurs nous ait corrompus et qu’il parle ensuite de la « pureté » de nos mœurs et du fait que nous sommes devenus « gens de bien ». Rousseau se contredit-il? S’il ne se contredit pas, comment expliquer qu’il semble dire une chose et son contraire?
Rousseau ne se contredit pas, car il se met tout simplement dans le point de vue d’un étranger. En effet, malgré la politesse décrite comme néfaste pour l’homme, Rousseau affirme qu’elle dépend de nos mœurs, car en prenant le point de vue d’un étranger ayant des mœurs différentes, on s’aperçoit que celui-ci perçoit les mœurs européennes sur l’état des sciences parmis nous, sur la perfection de nos arts, sur la bienséance de nos spectacles, sur la politesse de nos manières , sur la gentillesse de nos discours et sur nos démonstrations perpétuelles de bienveillance. Alors, cette énumération constitue que des bonnes qualités aux mœurs européennes, mais elles sont vues selon le point de vue de l’étranger. Donc, Rousseau illustre cette réflexion en démontrant que si cet étranger ne penserait pas la meme chose et s’il connaissait réellement l’existence réelle des ces mœurs, celui-ci aurait un point de vue totalement différent de celles-ci. Ainsi, Jean-Jacques Rousseau ne se contredit pas, car au final il illustre bel et bien que la politesse est nuisible et qu’elle peut corrompre l’homme.
Questions sur le Second Discours
Question sur l’Extrait I :
- En vous basant sur des éléments contenus dans les paragraphes 6 et 7, montrez comment Rousseau ne situe pas tant son entreprise philosophique sur le plan des faits (il ne propose pas de décrire l’homme tel qu’il est), mais bien dans la sphère de l’imaginaire, celle à laquelle appartiennent les conceptions idéales de l’homme.
Questions sur l’Extrait II :
- À la fin du paragraphe 1, Rousseau indique brièvement la manière par laquelle il va s’y prendre pour imaginer l’homme à l’état de nature. Pour le concevoir, il va regarder l’homme tel qu’il lui apparaît dans l’expérience courante et le dépouiller de deux éléments. Quels sont ces éléments?
- D’après vous que veut dire Rousseau lorsqu’au paragraphe 2 il affirme que l’homme dans l’état de nature n’a pas, contrairement aux autres animaux, d’instinct propre, mais peut se les approprier tous.
- Au paragraphe 4, Rousseau imagine un combat fictif entre l’homme civilisé et l’homme dans l’état de nature (qu’il appelle aussi « sauvage »). L’issue de ce combat imaginaire dépendra des règles qui y seront permises. Quelles sont les deux issues que Rousseau envisage dans ce combat et qu’est-ce qui explique ces deux issues différentes?
- Au paragraphe 5, Rousseau donne une série d’explications au sujet des maladies qui affligent les hommes. Ces maladies sont-elles naturelles? D’où viennent-elles?
- Au paragraphe 6 Rousseau compare les animaux domestiques aux hommes civilisés. Que cherche-t-il à démontrer par cette comparaison?
Questions sur l’Extrait III :
- Au paragraphe 1, Rousseau explique ce qu’est, selon lui, la différence principale entre l’homme et le reste des animaux. Quelle est cette différence?
Expliquez ensuite, toujours selon ce qui est expliqué dans ce paragraphe, en quoi les hommes, par rapport à ce qui les distingue des animaux, sont parfois avantagés, parfois désavantagés.
- Rousseau va cibler une seconde qualité qui distingue l’homme de l’animal. Ainsi au paragraphe 3, il énonce et explique cette seconde qualité. Pouvez-vous la nommer et l’expliquer dans vos mots?
Questions sur l’Extrait IV :
- Dans la note A (voir encadré) mise dans le paragraphe 1, Rousseau explique sa conception de l’amour-propre et de l’amour de soi. Expliquez ces deux notions telles que définies par Rousseau. Montrez ensuite en quoi la notion d’amour-propre développée par Rousseau diffère de celle utilisée par La Rochefoucauld.
- Aux paragraphes 1 et 2 Rousseau parle d’une vertu universelle qui précède l’usage de la réflexion. Quelle est-elle? Pouvez-vous, à partir de votre lecture de ce paragraphe, l’expliquer en quelques mots? En vous basant sur le paragraphe 34, expliquez ensuite pourquoi cette vertu est si importante.
- En vous appuyant sur votre compréhension des paragraphes 1, 2 et 3 ainsi que sur la note A du paragraphe 1, expliquez pourquoi l’amour-propre éteint la pitié naturelle de l’homme.
Questions sur l’extrait V
- Au paragraphe 1, Rousseau cible l’évènement qui, selon lui, fit sortir l’homme de l’état de nature et le fit entrer dans l’état de société. Quel est cet évènement?
- Faites un lien entre ce que développe Rousseau au paragraphe 3 et ce qui caractérise l’homme par rapport aux autres animaux (voir Extrait III, paragraphe 3)?
- En vous basant sur la lecture du paragraphe 10, expliquez l’une des raisons qui ont fait que peu à peu l’homme, en s’éloignant de son état naturel, devint plus malheureux.
- Les paragraphes 11 à 13 expliquent comment, peu à peu, la naissance de l’amour-propre a corrompu l’homme. En vous basant sur votre lecture, résumez ce processus.
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