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Qui est autorisé à me dire "tu dois"

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Par   •  2 Mai 2021  •  Dissertation  •  1 031 Mots (5 Pages)  •  618 Vues

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  MAHAM Sofiane                                                                                                                     TD04

Philopsophie

note

observation

I. Les dangers de la reconnaissances des droits au bonheur

1- Est-il possible à l'idée du bonheur un connu objectif et universel ?

Le bonheur est un concept empirique, fabriqué à partir d'expériences personnels: c'est à dire un concept subjectif et singulier, objectif accidentel et temporaire de leurs désirs. Il est impossible de définir avec certitude les moyens d'atteindre ce bonheur : il faudrait être omniscient. On généralise des expériences particulières (expériences pauvres et dérisoires…).

2- Le paternalisme politique est-il un despotisme ?

Le paternalisme politique est gouverné par les adultes, eux même tenu en infériorité par le père (l’État) qui les traites comme des enfants. Cependant l'homme est destiné à la liberté donc à l'autonomie. Le despotisme lui, nie les pluralités des sociétés: Le rôle de l’État est d'assurer des libertés sous une loi commune et non d'instituer un droit au bonheur. L’État à pour finalité le bonheur du peuple, c'est alors qu'il devient despotique. Nier les  libertés individuels est imposer à chacun une conception du bonheur.

3- Le risque totalitaire

L’État totalitaire peut être vue sous différentes façons:

Gouverner au nom d'une idée unique du bonheur; être criminel impose une échelle de valeur incontestable mais aussi forcer la société à se conformer à cette utopie du bonheur, à vouloir créer le paradis sur terre, à se condamné inévitablement à l'enfer donc commettre le mal au nom du bien.

Il y a aussi ici l'idée de nier la diversité contradictoire des hommes: anéantir la pluralité.

L’État totalitaire agit au nom d'une utopie ferme et définitive qui prétend connaître la fin de l'histoire et les étapes pour l'atteindre. Il faut défendre l'idée de la liberté sans souhaits pour faire du bonheur un sujet politique car chacun de nous est responsable de son bonheur.

II. Le bonheur ne serait donc qu'une affaire privée car il ne dépend que de nous d'être heureux

1- Le bonheur est une affaire de sagesse selon les stoïciens 

Le bonheur est une sagesse et non de la chance ni des circonstances, ça ne dépend que de nous.

Le stoïcisme est une manière d'estimer ne pas vouloir changer, s'accompagner de passions tristes. Il faut accepter librement et joyeusement l'ordre du monde. IL y a une prise de conscience tragique de l'histoire. La nature n'a pas une valeur moral mais de sagesse.

Le malheureux c'est celui qui pense que le monde va se plier à ses désirs. Il ne suffit pas d'être sage pour être heureux car la sagesse est insuffisante. Le bonheur dépend aussi de l’État du monde. Pour goûter au bonheur, il faut d'abord avoir vécu le malheur. 

2- Mais peut-on être heureux dans le taureau de Phalaris ?

Pour les Anciens, le taureau de Phalaris a symbolisé l'horreur absolue : souffrance sans échappatoire, mort honteuse dans l'obscurité et les suffocations, sous les rires d'un maître sanguinaire. Pourtant, voilà qu'on nous dit que, même dans cette situation de malheur extrême, le sage stoïcien serait heureux ! Bon nombre de textes grecs et latins jusqu'à Cicéron reprennent en effet cette affirmation difficile à croire pour l'homme occidental contemporain.

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