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Questionnaire sur Max Weber, le savant et le politique

Étude de cas : Questionnaire sur Max Weber, le savant et le politique. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Février 2022  •  Étude de cas  •  1 810 Mots (8 Pages)  •  833 Vues

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Quel est le sens du travail scientifique ? Comment situer la science par rapport à la religion ? Quels sont les présupposés de la science moderne ?

D’après Max Weber, le travail scientifique est « solidaire d’un progrès ». En effet, une œuvre scientifique est destinée à vieillir, il faut la dépasser. Il s’agit d’avoir une avancée scientifique qui va être reprise par un autre savant pour la faire évoluer. Weber fait une comparaison entre l’art et la science. Il affirme que dans l’art il n’existe pas de progrès (tel qu’il utilise le terme de progrès pour la science); une œuvre d’art « achevée » ne serait jamais « surpassée et ne vieillira jamais ». Tandis que dans la science, une œuvre scientifique « achevée » est destinée à vieillir. Un savant sait que son œuvre va être surpassée, c’est le but de la science, de faire poser de nouvelles questions à partir de quelque chose. Weber affirme que dans la science « notre but à tous est de nous voir un jour dépassés ». C’est pourquoi le principe de progrès est défini comme infini.

On aurait tendance à se demander que si notre travail n’a pas de fin, à quoi cela mène de s’y intéresser ? La réponse est simple, il s’agit d’avoir de nouvelles techniques pour la pratique. Cette signification de la science n’a de sens que pour « l’homme de la pratique ». L’activité pratique est offerte par les perspectives de l’expérience scientifique. Mais il ne faut pas partir du principe qu’un savant s’intéresse et travaille la science dans le simple but d’avoir des nouvelles techniques pour que celles-ci deviennent des enjeux commerciaux. Weber utilise l’exemple des hommes qui prennent le tramway et il affirme que personne ne sait comment construire une machine comme celle-ci mise à part les savants. Le savant, devant sa vocation, ne doit travailler que pour la science et nullement à des fins politiques ou commerciales. Un « fragment » du sens travail scientifique prend source dans la rationalisation intellectualiste. Il y a toujours une explication scientifique à tout ce qu’il se passe même si nous ne le savons pas tout de suite.

Lorsque Weber continue son analyse sur le travail scientifique, il affirme en invoquant Swammerdam que la science est la passerelle entre l’Homme et dieu. Mais cette signification n’est plus celle de Weber puisqu’il affirme que la science est « anti-religieux ». Elle permet de détruire la croyance d’une quelconque signification du monde. En effet, contrairement à la religion qui dicte un certain mode de vie à ses croyants, la science elle est en progression et elle ne répondra jamais à la question « que devons nous faire ». Weber se demande dans quelles mesures la science ne donne-t-elle « aucune réponse ». La science peut constituer un côté positif à la vie dans la mesure ou en plus des méthodologies et des nouveaux instruments qu’elle met à disposition des hommes, elle leur permet de dominer « techniquement la vie par la précision et que la clarté constitue son meilleur apport ». Pour expliquer son idée, Weber explique que la vie est un combat éternel entre les dieux, qu’elle soit marquée de l’incompatibilité des points de vu humains. Le savant permet à l’individu de se rendre compte du sens ultime de ses puissances morales. À partir de la, son raisonnement à la question « que devons nous faire » s’arrête et il revient aux prophètes et aux hommes de loi.

De la même manière que les théologies présupposent que la monde doit avoir un sens, la science moderne en fonction de ses domaines, possède des présupposés. D’abord, le travail scientifique présuppose la validité des méthodes et des logiques employées. Les résultats qui sont publiés sont nécessairement important et ils valent la peine d’être connus. Ensuite, les présupposés varient en fonction de la structure des différentes sciences. Dans les sciences de la nature, il est admis qu’il vaut la peine de connaître des lois du « devenir comique ». Ce type de science permet d’atteindre des résultats techniques sans avoir besoin de trouver un sens à ceux-là. Il ne s’agit donc pas de la vocation des scientifiques. Dans la médecine moderne, on présuppose comme devoir la diminution de la souffrance et la conservation de la vie. Mais Weber pose une question ultime, est-ce que la vie d’un Moribond vaut la peine de se battre pour la conserver ? De plus, dans le domine de l’art, le présupposé est avant tout l’esthétique, ce qui fait que Weber attribue à l’art un esprit « foncièrement aristocratique ». Un artiste ne se demande pas si son œuvre doit exister ou non.

En quoi consiste « le désenchantement du monde » et « l’intellectualisation » opérés par la science ? Travailler à partir d’exemples empruntés à l’histoire des sciences. Par exemple Copernic, Galilée ou Darwin.

Weber utilise la notion de « désenchantement du monde » pour désigner l’évolution du recul des croyances religieuses au profit de la science. Il connote ce désenchantement de manière positive, il est proche du progrès social mais également il est négatif dans le sens ou se construit d’une rupture avec le passé. Ce processus de « désenchantement du monde » est un processus de vulgarisation du savoir mais pour autant les religions ne disparaissent pas. Leurs adhérents font donc ce que Weber appelle « le sacrifice de l’intellect ». Selon Weber, le désenchantement du monde est une cause des avancées de la science et de la technique. Mise à part les hommes de science, personne n’a de véritable appréhension détaillée des objets qu’il utilise (comme l’exemple du tramway). Weber considère que ce désenchantement du monde est comme une perte de sens et un déclin des valeurs. Ce terme se rapproche de l’idée de disparition de discours.

Un monde désenchanté

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