Quand est-il des moins expérimentés qui souhaitent suivre une formation pour entamer leur carrière du bon pied?

Myriam DUPUIS

Communication et humour

350-Z22-LG

Groupe 03

TRAVAIL DE RECHERCHE

L’humour et l’improvisation

Travail présenté à

Mme Mylène ST-ARMAND

                                            Département des sciences humaines

Collège Lionel-Groulx

Le samedi 5 décembre  2020

En 1983, l’industrie de l’humour québécois croit en adepte avec la création du festival Juste pour rire.  À ce titre, les humoristes qui souhaitent gagner en visibilité peuvent s’y inscrire pour espérer obtenir un nom dans cette industrie où il est difficile de percer. Quand est-il des moins expérimentés qui souhaitent suivre une formation pour entamer leur carrière du bon pied?  Dans ce texte sera abordée une technique pour élargir son sens créatif et critique en humour, ainsi que les bienfaits de la pratique de l’improvisation pour les humoristes et un aperçu de l’importance de suivre une formation en humour.

En effet, il suffit d’ouvrir les yeux sur le parcours professionnel des humoristes québécois pour réaliser qu’une partie de leurs processus créatifs consiste à faire de l’improvisation. Lors de ces matchs-ci, pour se pousser à plaire au public, l’imagination à vif des joueurs déborde en inventant de nouveaux concepts toujours dans le but de remporter la partie: Personnage hors de l'ordinaire, nouvelle manière, accent inconnu, toc expressif, expression rigolote, démarche dérangeante, situation cocasse, thème surprenant, etc. L’improvisation permetera à l’humoriste d’exploiter du matériel qu’il conçoit en période d'exploration. En apportant de nouvelles propositions, il se voit en mesure de créer du nouveau contenu envisageable pour un numéro. L’improvisation devient un réel laboratoire de l’imaginaire.

Un programme intéressant pour les plus dégourdies qui ont envie de surpassement et d’une maitrise de la psychologie derrière l’humour se trouve à l’École nationale de l'humour.  Comme indiqué dans la description des apprentissages sur leur page web: «Le cours constitue une initiation aux techniques de l’improvisation à des fins de création humoristique. L’improvisation est un réel moteur créatif, un atout majeur dans la façon de jouer et d’écrire.^[1]»   Lors d’un match, le joueur voit directement les réactions et les rires du public. Ceci est un bon moyen de tester des approches humoristiques et différents styles.

Par exemple, l’humour verbal devient plus riche avec l’utilisation de l’ironie, l’hyperbole, le calembour, l'enchainement, le double sens et les jeux de mots. Ce sont des procédés verbaux généralement appréciés des spectateurs. Même si le public ne perçoit pas que ses niaiseries sont une forme de tactique humoristique précise, l’utilisation de ces figures de styles sont une recette gagnante pour mijoter un rire! Tandis qu’avec l’humour non verbal, l’acteur s’attarde généralement à des tactiques de rire plus facile avec l’exagération, la mimique, l'inattendu et des mouvements avec son corps dans l’espace. Il faut rester constructif à l’histoire, sous peine de se faire sévir une pénalité de cabotinage. Voici la définition du cabotinage par Dramaction, la plus importante communauté d’enseignants de théâtre: « Toute réplique ou geste hors contexte et/ou inutilisable pour construire une impro. Il y a cabotinage quand un joueur plogue une joke facile qui n’a d’autres objectifs que de faire rire le public et de s’attirer les faveurs du vote.^[2]»  Même si lors d’un stand up, les humoristes ne sont pas surveillés par des arbitres, les pénalités d’impro peuvent guider l’acteur a mieux choisir ses blagues.

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