Pourquoi fait-on le mal?

« L'objet de la guerre , c'est la paix », cette citation d'Aristote qui présente un paradoxe réponds à une question que nous nous sommes tous posée : pourquoi faisons-nous la guerre, cette réponse parait incongru au premier abord, mais il est vrai qu'il est impossible d'obtenir la paix sans avoir fait la guerre. Cette citation nous laisse donc à penser que n'existerait le mal que pour obtenir le bien. Mais la réponse est bien plus complexe car il existe souvent des paramètres extérieurs à prendre en compte.

Nous pouvons alors nous demander pourquoi fait-on le mal ? Peut-on agir autrement ? Choisissons nous réellement toutes nos actions ou est-ce que nous les subissons ?

« Le mal n’est pas autre chose que la non-conformité de l’être au devoir-être », cette définition, donné par Hegel dans son encyclopédie, met en exergue la différence entre les attentes d'un acte, d'une situation et sa réalité. En effet, c'est cette différence qui caractérise le mal.

La notion de mal se retrouve dans des événements (catastrophe naturelle), dans des actions ( injustice) , ou dans des états (maladie), nous aborderons ici, le mal fait par des humains et non par la nature. Le mal engendrés par des humains se retrouvent dans de nombreuses situations et réflexions de tous les jours, par exemple nous pouvons nous questionner sur la nécessité de faire la guerre, d'agir en fautant, de donner de mauvais jugements... Mais cette question est intrinsèquement lié aux religions, en effet ce sont celles-ci qui ont en premier relevé les maux de la société et qui ont questionner la population sur leurs agissements, elles ont apportés la dualité entre le bien et le mal dans les populations pour les faire changer d'agissement, elles ont donc mis en place la notion de paradis et d'enfer, ainsi que de pêchés.

Cependant, un problème se pose d'un côté nous pourrions répondre que le mal est produit pour engendrés le bien mais de l'autre nous remarquons que ce n'est pas la seule cause.

Pour répondre à celui-ci, il faut d'abord supposé que le mal existe et qu'il définit les même notions pour tout le monde.

Pour ce faire, nous aborderons d'abord la conséquence du vice sur le mal, puis nous verrons ensuite que le mal résulte parfois de l'ignorance et enfin nous nous questionnerons sur l’existence réel du mal.

Premièrement , le mal est le résultat du vice. En effet, pour parvenir à notre fin, c'est à dire notre objectif nous pouvons être tenté de faire preuve de malice mais surtout de vice, celui-ci engendra le mal, car par le moyen du vice le mal sera propagé, par exemple pour pouvoir obtenir une promotion ou être mieux vu de ses supérieurs nous pourrions être tenté de rabaisser nos collègues ou d'user de méthodes frauduleuses. Ces méthodes se retrouvent souvent dans les pervers narcissiques, qui se pensent au dessus de tout le monde et qui veulent être en haut de la hiérarchie sociale, par exemple dans la série suits, Harvey Specter, un brillant avocat n'hésite pas à rabaisser tout le monde pour parvenir à ses fins, cela lui permet en plus d'être attachant pour ses collègues qui le voient comme une personne supérieur.

Le mal pourrait être utilisé pour d'autres fins, pour faire passer un message notamment, en effet, le mal est impactant quand il est visible pour les personnes et lorsque l'on veut faire passer un message ce qui est impactant s'entendra plus fort. Par exemple, les terroristes veulent nous faire passer le message que le seule mode de vie convenable est islamisme radicale et pour cela, ils utilisent des médiums impactant, comme les attentats, ou les décapitations. Ce même procédé est aussi utilisé par les terroristes suprémacistes blancs, lors des attentats en 2019 en Nouvelle-Zélande où le terroriste avait diffusé les images en direct pour faire régner la terreur au près des communautés musulmanes.

Le mal est aussi utilisé pour faire valoir ses propres intérêts avant celui des autres, en effet dans des situations extrêmes nos choix se porteront vers ce qui nous arrange. Le dilemme du prisonnier caractériser en 1950 par Albert Tucker est une expérience de pensée qui permet de montrer ce phénomène : « si un seul des deux prisonniers dénonce l'autre, il est remis en liberté alors que le second obtient la peine maximale (10 ans) ; si les deux se dénoncent entre eux, ils seront condamnés à une peine plus légère (5 ans) ; si les deux refusent de dénoncer, la peine sera minimale (6 mois), faute d'éléments au dossier. » La plupart des personnes réfléchissant à cette expérience choisissent la première réponse pour éviter la prison. Cette même expérience est aussi réalisé dans le DARK KNIGHT de Christopher Nolan qui prends l'exemple de bateaux qui sont susceptibles d'explosés si les personnes à l'intérieur ne choisissent pas l'autre bateau à exploser. Les gens s'orientent donc logiquement vers l'explosion de l'autre bateau. Finalement aucun des bateaux n'explosent car le joker a pu montrer la part de vice qu'avait les gens normaux en eux. Ces expériences de pensées difficilement réalisables laisse néanmoins penser que les gens placeraient tout de même leurs intérêts au détriment de ceux des autres, même si le malheur serait engendré. Le mal est donc le résultat du vice.

Deuxièmement, le mal peut aussi venir de l'ignorance des personnes qui l'engendrent. En effet, par l'ignorance, nous pouvons entendre

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