Plutarque

EHLES Klara 1G6

DM de philo

1)

Pour éviter certaines erreurs dommageables, il faut tenir compte de plusieurs choses chez un orateur qui a pris la parole. En effet, certains orateurs sont qualifiés comme sophistes, les sophistes étant ceux qui cherchent à plaire et à flatter et qui ne font pas la différence entre un syllogisme et ce qui n'en a que l'apparence. Étant des sophistes qui ne cherchent qu'à plaire, ces orateurs vont avoir un discours parfaitement écrit et une diction parfaite qui rendront le discours plaisant pour l'auditeur qui oubliera donc d'avoir une grande réflexion sur le contenu de ce discours et se laissera séduire par celui-ci. Il ne faut pas non plus prêter attention à l'allure de l'orateur, en effet, comme dit dans le texte une personne ayant l'allure d'un sage, ne l'est pas forcément. L'aspect séducteur du discours peut tromper les orateurs, ils font donc être très attentif lorsqu'on écoute un discours et ne pas se laisser tromper par les apparences de la forme.

Pour reconnaître alors la force du discours, il faut écouter attentivement le discours sans se laisser séduire par la forme et porter une mûre réflexion sur le fond de ce qui a été dit. Il faut apporter une réflexion sur les choses dites et leur pertinence car le but d'un sophiste, dans ce cas de l'orateur, est de séduire, l'intention mise par l'orateur est donc à analyser. Le Sophiste ne faisant pas la différence entre un syllogisme et ce qui n'en a que l'apparence, Aristote dit ainsi « Si le syllogisme devient sophistique, ce n'est pas en puissance mais par l'intention qu'on y met ».

2)

La dernière phrase du texte est « « car », lui dit-il, « autant tu m'as réjoui en chantant, autant tu as été réjoui toi-même en espérant. » ». Cette phrase montre bien l'aspect séducteur des orateurs sophiste. En effet, il est facile de se laisser tromper par leurs belles paroles, l'admiration dû à leur prestige, leur rang social mais quand il s'arrête de parler, il est facile de voir que l'on s'est fait tromper. Dans cette histoire, ce prince a usé de la sophistique pour avoir ce qu'il veut du joueur de cithare, en lui promettant des présents pour ne rien lui donner au final. Aveuglé par le sophiste, le joueur de cithare s'est exécuté mais s'est retrouvé surpris lorsqu'il n'a rien reçu. La réponse du prince montre bien que les paroles d'un sophiste donne tellement à aimer aux autres, qu'il n'en est pas important de les accompagner d'actes et de dire la vérité. Le sophiste n'est bien qu'un séducteur grâce à la parole et trouve son intérêt en voyant les autres y croire. Pour le prince, l'espoir donné par ses paroles donnent tant de réjouissance qu'il n'en est pas nécessaire de tenir ce qui a été dit.

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