Platon, La République
Dissertation : Platon, La République. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Imane Mahir • 7 Novembre 2018 • Dissertation • 618 Mots (3 Pages) • 931 Vues
DM, Platon, La République Introduction Sujet 3
Platon est un philosophe antique de la Grèce classique, contemporain, de la démocratie athénienne et des sophistes du 4éme siècle avant J-C. Nous allons développer, sur un extrait de la République. Le thème abordé dans cet extrait pose les fondements d’une théorie de la connaissance et du désire. La sagesse du philosophe est science de la totalité, du tout : « le philosophe désire de la sagesse non pas telle partie, à l’exclusion du reste, mais il la désire toute » (5,6). La connaissance philosophique est la pensée de l’unité de toutes les connaissances. Quelle est donc cette sagesse. Platon en invente ici l’idée, qui pense la totalité et ne s’attache jamais au particulier ? La philosophie est désire, désire d’aimer. Philo qui vient du terme aimer et sagesse et qui vient du terme Sophia. Sophia est l’acte de la pensée qui conçoit l’idée, et s’élève ainsi de la multiplicité des phénomènes à l’unité du concept. La philosopha est l’amitié de cet acte, sa réflexion et ainsi la connaissance de la connaissance. Comment la pensée peut-elle s’arracher à la fascination des phénomènes toujours divers et concevoir l’essence immuable, telle est la question de la philosophie. Le désir, qui se déploie dans l’imagination, est insatiable, car toujours projeté au-delà de l’objet désiré. “Mais si un homme est tout disposé à gouter à toutes sortes de sciences, se porte volontiers à l’étude et y montre une ardeur insatiable” (l.14;15) mais contrairement au besoin animal, le désir est insatiable car il est désir de désir. “celui-là n’aurons-nous pas raison de l’appeler philosophie ? Qu’en dis-tu ?” (15 ;16) à cette multiplicité des désirs, s’oppose l’unité du logos, la raison qui, au moyen de la volonté, soumet ces désirs indociles à une harmonie d’ensemble. Pourtant, la raison met en garde contre les désirs fous et leurs illusions, et la morale engage à maitriser ses désirs pour ne pas en devenir l’esclave.
Mais à son tour, se pose la question : qu’est-ce qu’un philosophe ? Cela conduit Platon à développer sa théorie des formes, l’idée que le réel n’est qu’une illusion et que le philosophe, grâce à la contemplation des idées, accès aux essences, à la vérité. Le philosophe, par la dialectique, cherche et monte vers le vrai.
Ce texte se dispose en plusieurs partie de question réponse. La première étant un questionnement sur le désir. Ensuite nous avons un questionnement sur la philosophie dans le désir de la sagesse. Puis nous avons une question sur ce qu’on aime, selon l'âge. Pour finir il s’agira d’un questionnement sur la raison de nommer quelqu’un philosophe. Cette question restera ouverte et donc libre à nous d’y porter une réponse.
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