Peut-on vouloir ce que l'on ne désire pas ?
Dissertation : Peut-on vouloir ce que l'on ne désire pas ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar arthemis234 • 16 Février 2017 • Dissertation • 954 Mots (4 Pages) • 960 Vues
Le Bac 68 Mise en scène et jouée : Philippe Caubère
de Philippe Caubère Lumière : Claire Charliot
Son : Mathieu Faedda
Styliste : Christine Lombard
Introduction
Philippe Caubère raconte depuis 35 ans des moments de sa vie, toujours seul sur scène. Il s'inspire totalement de sa vie dans ses pièces. Tout ce qu'il raconte dans la pièce lui est arrivé. Caubère nous raconte son histoire tout en racontant notre histoire, l'histoire de la France des années cinquante, la guerre d’Algérie, le retour de De Gaulle et j'en passe. Le Bac 68 raconte l'histoire de son double Ferdinand Faure, un jeune homme attardé et naïf. Il veut faire du théâtre, mais, pour ça, il doit passer son bac d’abord. C'est en mai 1968 que la rencontre entre la grande et la petite histoire a lieu sous la coupe de la représentation caricaturale et réelle de sa mère. Le personnage fondamental qui lui a fait créer ses pièces c'est elle. Elle est décédé d'un cancer en 1977 pendant le tournage de Molière, bien avant que Caubère ne connaisse le succès. Entre eux c'était l'amour vache, mais elle l'aimait profondément. Il se métamorphose sous nos yeux pour se glisser dans la peau de cette femme du Sud de la France qui possède de nombreuses qualités mais aussi de nombreux défauts.
« Ma mère est devenue le personnage de mon histoire. » - Philippe Caubère
Problématique : Comment Caubère parvient à faire vivre sa mère Claudine, tout en disant que c'est bien sa création à lui ?
I – L'existence de Claudine grâce à son personnage
La relation entre cette mère et son fils va au-delà du complexe, en passant de l'amour à la haine. Caubère nous fait le portrait de comme on pourrait l'appeler après avoir vu la pièce : sa génitrice. Cette femme haute en couleur, aimée et tant mal-aimée à la fois reste la même à ses yeux malgré les années qui passent. Le temps ne pourra rien y changer. Caubère a trouvé un moyen pour que sa mère ne meurt pas, les soirs de spectacle il l'a fais revivre sur scène. Caubère vieilli, évolue et s'adapte depuis 35 ans sur scène. Son personnage de Claudine ne cesse de subir l'ère du temps.
Tout au long de la pièce, il n'y a qu'une seule chaise au milieu de la scène. La scénographie est simple. Les éléments ne sont pas nombreux. Cela donne l'impression de solitude, de besoin de s'exprimer. Caubère se retrouve seul face à ses « démons ». C'est comme si sa mère avait quitté son fils beaucoup trop tôt, avant même de l'avoir vu évoluer.
« J'ai passé toute mon enfance à être en harmonie absolue avec elle et toute mon adolescence à me quereller avec elle. »
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