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Peut-on se mentir à soit même ?

Dissertation : Peut-on se mentir à soit même ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  26 Février 2018  •  Dissertation  •  1 110 Mots (5 Pages)  •  1 992 Vues

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Analyse du sujet :

Peut-on se mentir à soi-même ?

• Peut-on : soit « est-il possible ? » soit, « est-ce légitime ? », « ai-je le droit moralement ? ». Ici c’est d’abord une question de fait liée au paradoxe du mensonge fait à soi-même. Cependant, s’il s’avérait, après étude, que cela est possible il faudrait alors se demander si c’est moralement acceptable de se mentir à soi-même.

• Se mentir à soi-même : mentir consiste à cacher ou à déformer un fait, une réalité, alors même que l’on sait ce qui est vrai. Le menteur sait qu’il ment. Il y a donc ici un paradoxe : comment pourrions-nous nous cacher une chose que par définition on sait ?

Ce sujet semble donc reposer sur une contradiction logique, pourtant, dans le langage courant, on comprend le sens de l’expression « se mentir à soi-même ». Elle signifie plutôt refuser d’admettre quelque chose, se voiler la face. Il faudra donc d’abord se pencher sur cette idée. Ce sujet présuppose que la conscience pourrait ne pas être transparente à elle-même.

Ce sujet pose donc le problème des rapports de la conscience à elle-même.

Les enjeux portent sur la connaissance de soi, sur une possible maitrise de soi et de ses pensées. Notre existence pourrait être fondée sur le mensonge..?!

Problématique :

Comment admettre qu’il nous est possible d’ignorer une chose que l’on sait ? En quel sens peut-on comprendre l’idée que la conscience se ment à elle-même ? Si cela est possible, comment l’expliquer ?

Plan du devoir :

I : Se mentir à soi-même est possible et peut avoir plusieurs sens : dans un 1° temps cela signifie qu’on ne veut pas savoir que l’on sait

• On refuse de voir la réalité telle qu’elle est. On se voile la face. Ceci consisterait à « évacuer » quelque chose qui nous gêne en chassant de son esprit la vérité. Mais ceci présuppose que je connais la cause de ma gêne. Je me mens en chassant une pensée mais je sais où est le vrai ! N’est-ce pas justement ce que l’on nomme la mauvaise-foi ? Sartre a développé cette idée en critiquant le concept d’inconscient freudien (exercice possible référence à développer).

• Le mensonge à soi-même consiste donc en un acte de refoulement conscient. La conscience que j’ai de mon mensonge est attestée par le sentiment de trouble ressenti par la conscience elle-même. Ce processus pourrait être apparenté à un processus d’auto- persuasion qui a pour finalité d’éviter de souffrir voire d’éviter d’assumer ses responsabilités...En psychologie on parle aussi de déni.

Transition :

Il y aurait donc des situations où la conscience pourrait refuser de voir la vérité en face. Elle serait donc capable de mauvaise-foi à son propre égard. Il apparait donc que la contradiction logique selon laquelle on ne peut pas ne pas savoir ce que l’on sait serait possible en fait. Je n’aurais donc pas la maitrise de ma propre conscience. Mais dans les deux cas développés ci- dessus, nous avons montré qu’il s’agit plus d’un refus de savoir que d’une stricte ignorance. Peut-on concevoir de se mentir à soi-même sans être dans la capacité de s’en rendre compte ?

II : Se mentir à soi-même est possible aussi en ce sens qu’on ne peut pas savoir que l’on sait.

Rq : Ici tout se passe comme si on était moins fautif. Mensonge par ignorance.

• On peut se mentir à soi-même parce qu’effectivement,

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