Obéir, est-ce renoncer à sa liberté ?
Dissertation : Obéir, est-ce renoncer à sa liberté ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nora Mukami • 18 Janvier 2021 • Dissertation • 964 Mots (4 Pages) • 970 Vues
Obéir, est-ce renoncer à sa liberté ?
INTRO /
I/ Obéir semble en effet supprimer la liberté. L’Homme peut être contraint par plusieurs éléments. Tout d’abord, sa nature elle-même, Obéir, dans sa définition se veut opposé à la liberté. Être libre nous permet de faire nos propres choix sans dépendre de personne, aimer ce que l’on veut. On vit comme on l’entend en étant libre, tandis qu’obéir nous empêche de satisfaire nos désirs et réprime nos passions. L’enfant au parc, qui veut continuer à jouer et que sa mère appelle pour rentrer, se sent ainsi contraint et voit son souhait refusé. Selon Spinoza, l’Homme ne peut pas avoir de libre arbitre et ne peut ni souhaiter ni ne pas souhaiter quelque chose. Il est donc déterminé par les règles, des lois naturelles telles que la gravité ou l’espace-temps, qui le contraignent tout au long de sa vie.
L’Homme est aussi soumis à la société dans laquelle il vit. Selon la politique exercé, l’Etat exerce un pouvoir, voire une force, sur l’Homme, qui a cédé tous ses droits. En obéissant à une loi, l’H. voit ses choix et ses désirs mis de côtés. Il n’a plus la liberté d’agir comme il le souhaite. Ce degré d’oppression peut être plus fort dans certains pays, comme dans ceux dont la politique est une dictature, une tyrannie. Ces pays suppriment la liberté par la force et la violence avant tout.
Enfin, l’Homme peut être soumis à un autre Homme. Cette fameuse citation que les philosophe des Lumière ont comme contrainte fondamentale « La liberté de l’un s’arrête là où commence celle des autres » explique parfaitement cette contrainte qua l’H. de ne pas devoir entraver la liberté et le respect de ses congénères. Chacun doit veiller à ne pas dépasser les limites de la liberté de l’autre, et c’est en cela que les Hommes voient leurs choix ou désirs supprimés, pour le respect de ceux d’autrui. En exemple de cela, un adolescent vivant dans un immeuble et organisant une fête chez lui, doit lui-même se contraindre à un certain volume de musique pour ne pas déranger ses voisins. Aucun H ne peut ainsi jouir complétement de sa liberté.
L’H. est donc contraint par sa nature, par l’Etat dans lequel il vit mais également mais les autres Hommes. Il ne peut pas assouvir ses désirs comme le ferait un Homme complétement libre. Cependant même si l’Homme obéit, il n’est pas pour autant privé de toutes les libertés.
II/ Effectivement, il existe plusieurs types de libertés, telle que la liberté de réunion ou d’expression, et obéir à des règles ne nous en privent pas forcément entièrement. L’Homme, en démocratie, est soumis à la loi qu’il a contribué à voter, dans l’urne. Les lois ne nous restreignent pas si on les connait bien, et nous pouvons même en faire bon usage. La loi est la condition pour accéder à une liberté, pour tout H acceptant d’en respecter les termes et d’en faire bon usage.
De plus, la liberté d’opinion est sans limite dans l’Etat. Grâce aux partis politiques par exemple, l’H. a un grand choix de position. Il est libre de choisir sa « loi », tout comme les « libertés » qu’il pourrait voir supprimer dans ce même parti. Il peut user de sa volonté et ne se retrouve donc pas entièrement privé de liberté. Cela rejoint ce que nous avions dit plus expression reste respectueuse de l’autre.
Il faut également distinguer Liberté Philoq de Liberté Politq. Dans ces deux cas, la liberté est différente et n’est donc pas univoque. D’un côté, la liberté philosophique, est l’exercice de sa volonté propre. De l’autre, la liberté politique fait référence à la sécurité, la protection de l’individu et des biens et des droits face à la justice publique. Ces deux libertés ayant donc des objectif différents, on peut donc bénéficier de celle que l’on veut.
...