« Obéir, est ce renoncer à la liberté ?»
Dissertation : « Obéir, est ce renoncer à la liberté ?». Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar LoliLoLLLi • 28 Mars 2021 • Dissertation • 593 Mots (3 Pages) • 1 451 Vues
Dissertation
Dissertation : « obéir, est ce renoncer à la liberté , »
I/ Certes, l’obéissance peut être en partie une renonciation à une part de liberté.
a) Obéir peut être perçu comme une absence de liberté car en obéissant, je fais la volonté d’un autre.
b) L’obéissance peut être fait par peur de la sanction, un type de soumissions.
II) Néanmoins, l’obéissance n’est pas toujours en conflit avec la liberté.
a)L’obéissance peut être compatible avec ma liberté si elle est en accord avec ma propre volonté.
b) L’obéissance est toujours libre dans la mesure où je peux encore choisir de désobéir.
D’ordinaire, on se sent libre lorsque personne ne nous commande. Si nous devons obéir, nous avons le sentiment de ne plus agir à notre guise, de ne plus être libre. Ces idées paraissent évidentes. Mais en réalité, doit-on opposer liberté et obéissance ? « Obéir, est ce renoncer à sa propre liberté ? ». Par définition, obéir est une façon de se soumettre à quelqu’un ou à quelque chose, faire ce que demande un supérieur ou se confronter aux lois nationales. Mais l’obéissance suppose aussi d’avoir la capacité de désobéir. Le terme et le fait « d’être libre » peut être vu de plusieurs façons différentes. En effet, on peut être vu de différentes manières. Par exemple, on peut le voir sur différents plans comme le plan morale ou politique : celui qui à le droit de faire une chose ou une autre. En revanche, sur la plan de la liberté dites « Naturelle », on est libre à partir du moment où je suis l’auteur de mes actes, le véritables responsable de ma conduite, que celle ci soit conforme ou non aux règles qui m’autorise à cet acte. C’est sur ces deux plans qu’il convient d’examiner si l’obéissance implique ou non, un renoncement à sa propre liberté, en avancent la signification que peut prendre le mot « Renoncement ». Aprés avoir considéré l’obéissance comme une renonciation à une part de liberté, nous verrons que l’obéissance n’est pas toujours en conflits avec la liberté.
Certes l’obéissance peut être en partie une absence de liberté.
D’une part en obéissant, je fais la volonté d’un autre, par définition, obéir, c’est consentir à se plier individuellement à la volonté d’autrui, comme l’enfant obéit à un son parent, le valet au seigneur, l’individu à la loi… Cela semble donc indiquer qu’il y a dans toute forme d’organisation sociale, des rapports d’autorité, que l’établissement de cette autorité soit consenti par les divers partis. A première vue, obéir, c’est en effet renoncer à être libre, c’est à dire renoncer volontairement à sa liberté naturelle et individuelle. Celui qui se soumet à la volonté de l’autre, en effet a choisi de lui remettre un pouvoir de décision. On pourrait dire qu’il a choisi de ne plus choisir, décidé de ne plus décider, qu’il s’est libéré de sa liberté. On peut prendre exemple sur « La Princesse de Clève » où la jeune demoiselle en question obéit aux conseils de sa mère et remet alors sa liberté en jeu, en se mariant avec Mr de Clèves, suite à cette décision qui peut être interprété comme de la soumission, Mlle de Chartes devient une femme respectable en ayant accès à la cour et possédant une aisance remarquable à tous les échelons.
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