Nietzsche, étude de texte
Commentaire de texte : Nietzsche, étude de texte. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cecou33 • 12 Novembre 2017 • Commentaire de texte • 1 709 Mots (7 Pages) • 1 073 Vues
Quand nous parlons d'histoire c'est qu'on a à faire à des études ou des analyses faites sur des événements passés. Nietzsche dit que l'animal vit « étroitement attaché […] au piquet de l'instant » : il ne connaît ni les remords, ni la crainte de l'avenir, car son existence se fait d'instant en instant dans un présent qui dure toujours. Alors pour qu'il est le souvenir de ce qu'il s'est passé, il faut une conscience humaine. Il s'agit du fait de distinguer ce qu'il s'est passé de ce qu'il se passe actuellement c'est à dire avoir une conscience du temps, savoir qu'il existe un présent (instant où on se souvient de A) et que nous avons des souvenirs de choses que nous avons vécu dans le passé (A s'est produit avant). L'histoire c'est ce qu'il s'est passé mais aussi l'étude qu'on en fait. Quand on dit « J'aimerais que tu arrêtes de me raconter des histoires » c'est qu'on ne veut pas une manipulation ou une hypothèse imaginaire sur ce qu'il s'est passé mais plutôt une certaine objectivité. Seulement, sans historiens il n'y pas de documents historiques car c'est grâce aux résultats du travail d'analyse et de vérification de l'historien que ces derniers sont réalisés. Est-il possible que l'histoire se construise grâce au travail des historiens mais également grâce à leurs comportements face aux événement du passé. Ici nous pouvons donc nous demander comment les historiens ont un impacte sur l'histoire et sur les individus du présent ? Nous allons nous interroger sur ce que cette énoncer signifie et ce qu'on vise puisqu'il existe une pluralité de sens. La question «Que peut-on attendre de l'historien ? » se découpe en deux parti d'abord, le terme historiens en lui même se rapporte à plusieurs termes qu'il faut analysés pour comprendre le travail de ceux qui façonne l'histoire mais il y a également un sous entendu qui parle de tous les individus car grâce à la phrase « que peut-on attendre » nous comprenons que l'historien doit également avoir un impacte sur le présent grâce/à cause de son comportement. D'abord nous allons parler de ce qu'est un historien en parlant de son travail et du fait que l'histoire soit une discipline interprétative, puis de l'objectivité présente dans les analyses et les études des historiens, et pour finir nous allons parlons du mélange que l’historien est obligé de faire entre son interprétation et l'objectivité souvent faite en fonction du présent.
Dans un premier temps, nous savons que l'histoire c'est : comprendre ce qu'il s'est passé au cours des siècles précédant. Le but, n'est pas réellement de savoir combien ou même comment mais plutôt de savoir pourquoi, comme par exemple dans la Première Guerre Mondiale, les historiens n'ont pas déjà essayé de compté le nombre de fusils utilisé ou même le nombre de bombes envoyés, ils se sont plutôt penché sur la date à laquelle elle a commencé ou pourquoi elle opposait les deux pays en question. En effet, l'objectif de l'historien est de comprendre des événements de l'Homme qui sont singuliers de part leurs acteurs et leurs lieux. L'historien travail sur ce que l'on conserve du passé, et ne peut pas vraiment appliquer de lois ou alors donner une compte rendu précis. Car ce dernier n'a accès qu'a une partie des donnés et qu'il décide quel événements est plus important qu'un autre. En sélectionnant les données et en faisant une interprétation personnelle, nous remarquons qu'il y a un caractère subjectif. De nombreuses personnes ce sont alors demandées si l'histoire pouvait être considérée comme une science. Si par exemple nous prenons les mathématiques, nous voyons bien que cette discipline obéit à des lois, pour faire une suite géométrique ou résoudre une équation nous n'avons pas besoin de sensibilité ou de valeurs. Si nous prenons alors ensuite un historien parlant des massacres nazis ce dernier ne pourra pas faire totalement abstraction de ces sentiments et de ce qui le caractérise en tant que personne singulière. Parce que l'historien a affaire à des actions humaines, et non aux faits bruts de la nature matérielle et mécanique, la question qu'il pose est celle de leur signification, de l'intention des acteurs, bref, du « pourquoi » et non simplement du « comment ». Les individus pourraient donc avoir peur que l'historien fasse un compte rendu mettant en avant des préjugés ou cache certaines choses en vu de son propre intérêt.
Cependant, le fait que l'histoire soit une discipline interprétative, cela ne signifie pas qu'elle soit soumise aux caprices ou aux lubies d'un seul individu. Le but de l'histoire étant de trouver une réalité des faits passés, et non pas l'idée que s'en sont fait ceux du passé. Par exemple l'historien après la Seconde Guerre Mondiale, a du montrer les horreurs et les massacres, montrer la totalité de ce que les Nazi avaient pu faire, alors qu'à l'époque les individus ne voyaient pas les choses de la même manière. De plus, le but de l'historien, c'est d'ôter le voile de préjugés que sans cesse les individus jettent sur le passé depuis le présent, et s'appuie sur une méthode ( dater, comparer les sources..). Malgré ça, même en s'appuyant sur une méthode ou sur des règles d'analyses, l'historien reste un interprète,
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