Maurice Blanchot, L'entretien infini

Maurice Blanchot, L’Entretien infini

Consacre un chapitre entier à la parole quotidienne il souligne la difficulté à cerner le quotidien. « Le quotidien c’est ce que nous sommes en premier lieu et le plus souvent dans le travail, le loisir, la veille, le sommeil, dans la rue, dans le privé de l’existence. Le quotidien, c’st donc nous-même à l’ordinaire »

L’auteur repère une distinction à savoir que le quotidien fait partit de la vie privé or si on l’ouvre sur l’évènement et l’histoire, il peut alors sortir de l’ordinaire et devenir extraordinaire. Dans ce cas il relèverait d’une vie plutôt publique.

Mais l’extraordinaire l’est car il est aussi médiatisé, l’historien François DOSSE, dans la renaissance de l’évènement montre que l’évènement existe que di il est relayé et connu autrement dit en décidant de relayer tel ou tel évènements les médias ont le pouvoir de lui donner une dimension   extraordinaire partagée. Dans l’extraordinaire est validé en quelque sorte par le regard de l’autre si bien que ce contexte précis l’extraordinaire relevé de la sphère publique.

Ajd les médias de masse et numérique entrainent l’offre et la demande, plus ils sont nombreux plus ils ont besoin d’évènements neufs pour les alimenter et pour se démarquer des autres. Finalement tout peut devenir un évènement extraordinaire même de façon éphémère.

C’est ce que souligne le sociologue Pierre BOURDIEU, dans son essai, sur la télévision on comprend aussi que l’extraordinaire est une idée relative à savoir qu’il sort de vie quotidienne du commun mais ce qui est extraordinaire pour l’un ne l’est pas forcement pour l’autre c’est ce que souligne Roland BARTHES dans Mythologies ou il prend pour exemple l’inondation de Paris en 1965 il explique que cet évènement climatique a eu de graves conséquences pour une partie de la population et a aussi été vécu comme une fête pour les autres car elle a marqué une rupture avec le quotidien et a offert à Paris un nouveau visage.

En ce qu’il concerne le terrorisme dans l’actualité récente en France, Roger Pol DROIT, dans son article l’accoutumance à l’honneur publié dans les Echos montre qu’à force de répétions de l’horreur peut devenir notre quotidien et nous risquons de nous y habituer selon lui en répétant le terrorisme come tout évènement les médias lui offrent une caisse de résonance ce qui présent 2 risque opposés sous ne perte de la sensibilité soit une forme d’hystérie collective.

Séquence 1 : l’extraordinaire est un besoin

Le sociologue Roger CAILLOIS dans l’homme et le Sacré et Jean CAZEUNEUVE dans la vie dans la société moderne, s’intéressent au caractère exceptionnel de la fête elle est par ce caractère-là une parenthèse, une rupture avec l’ordre du quotidien. Jean CAZENEUVE, s’appuie sur une société primitive il montre que l’homme à besoin de sortir de son organisation journalière de participer à un temps qui remet en question la paix et l’ordre. Les fêtes de l’antiquité de l’ancien régime se caractérisant par leur longueur et leurs intensités excès en tout genre elle se caractérise selon CAILLOIS ET CAZEUNEUE par la perte de contrôle les excès du corps l’abandon à des pulsions les plus irréfléchis (les orgies).

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