Le progrès scientifique

ISMAIL Hosni, SIO1

         Un robot est un dispositif mécatronique (combinant des fonctions mécaniques, électroniques et informatiques) qui peut effectuer automatiquement des tâches généralement dangereuses, douloureuses, répétitives et impossibles pour l'homme. L’idée du robot humanoïde prenant le dessus sur l’homme traverse les époques et les questions qui l’entourent ne cessent de se multiplier. Alors, Faut-il avoir peur de la place que pourraient prendre les robots dans notre société ? C’est ainsi la problématique que soulève ce dossier, composé de quatre documents relatifs au thème « les dérives des progrès scientifiques ». En effet, le robot suscite la crainte pour diverses raisons, bien que celle-ci étant certainement irrationnel elle demeure légitime. Dès lors, dans un premier temps nous verrons qu’effectivement la crainte envers les robots pourrait être justifiée, mais dans un second temps, que celle-ci est infondée.   

Tout d’abord ce dossier nous permet de mettre en évidence nos faiblesses face aux robots, mais il révèle aussi les conséquences de la création d’humanoïde doté d’éthique.

          En effet, les robots sont aujourd’hui dotés de capacités surhumaines les rendant supérieur dans bien des aspects à l’Homme. Isaac Asimov, écrivain du XXème siècle met en place dans son roman, Les Caverne d’acier parue en 1953, une longue réplique dans la quel il relève notamment la supériorité physique du robot qui l’accompagne. Celui-ci est invulnérable aux maladies, aux conditions climatiques, à la fatigue, à la faim etc… De plus il est doté d’une mémoire et d’une intelligence qu’aucun Homme ne peut égaler. De même Thomas Malher, journaliste pour Le Point publie en 2014 un article dans lequel il raconte le synopsis de la série télévisé Real Humans mettant en scène des robots humanoïdes capables d’effectuer toutes sortes de taches sans éprouver de fatigue, douleurs ou dégout. Alors les robots seraient dès lors capable de surpasser physiquement voire moralement l’Homme.                                          

Effectivement, à mesure que les innovations et progrès technologique se succèdent la question de la conscience robotique resurgie, il n’est peut-être plus question de limitation technologique mais d’éthique. En 2013, Bourgeois écrit pour Science et vie un article intitulé « Cerveau artificiel, sa fabrication a commencé ! Devra-t-on la craindre ? ».  Il explique que dans la quête d’humanisation de la machine il est essentiel de doter de celle-ci d’éthique afin de la rendre totalement autonome. Toutefois, octroyer une éthique aux robots pourrait les pousser à désobéir aux ordres de l’Homme. Par exemple dans la série télévisé Real Humans, ou les robots sont des objets de consommation courante, vendue dans le but d’effectuer des tâches quotidiennes pour leurs maitres. Les robots se révoltent contre leurs maitres, ceux-ci ne supportant plus d’être utilisé comme des objets en dépit de leur nature mécanique. C’est donc cette forme d’éthique intégrée en eux qui les poussent à se révolter. Dans cette mesure il est nécessaire de craindre les robots notamment s’ils sont dotés d’éthique car cela les rendrait aussi imprévisibles que l’Homme. Néanmoins nous sommes toujours en mesure de garder sous contrôle absolu les robots.

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