LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Les dangers du progrès scientifique

Commentaire de texte : Les dangers du progrès scientifique. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Septembre 2014  •  Commentaire de texte  •  778 Mots (4 Pages)  •  3 443 Vues

Page 1 sur 4

Le progrès est l’amélioration de plusieurs domaines tels que la philosophie, les sciences, et la médecine. Avant, les hommes ramassaient leur récolte à la main, maintenant les machines s’en occupent pour eux. Il n’y a pas si longtemps, les gens se rassemblaient pour discuter, maintenant tout ce fait par internet, message texte et téléphone. Mais tout ces progrès sont-ils gage d’évolution ? Selon moi, la réponse à cette question est non, le progrès n’est pas gage d’évolution. Les positions d’Hannah Arendt et de Nietzsche vont pouvoir éclaircir ce sujet. Arendt qui n’est pas totalement contre l’homo faber et Nietzsche qui croit que le progrès individuel est gage d’évolution.

Hannah Arendt croit qu’il y a certains dangers au progrès scientifique, mais elle est pour le progrès moral. En effet, Arendt croit que la modernité a donné lieu à l’Holocauste et que le progrès moral pourrait nous sauver de cette évolution. Arendt, qui a beaucoup été influencée par Rousseau, croit que le progrès scientifique amène vers une société qui abuse des ressources de la nature. Une société qui ne connait pas ses limites. Le progrès moral, selon Arendt, amènerait notre société à trouver un juste milieu entre le travail et l’homo faber. Le progrès moral amènerait donc une évolution positive pour la société, mais le progrès technologique, s’il n’est pas contrôler va causer la perte de l’humanité. De plus, elle croit qu’à un certain point, l’homo faber est utile pour l’homme car, grâce aux œuvres, l’homme peut laisser sa trace de son existence et de son évolution. Pour Arendt, le progrès moral représente la pensée critique et le progrès technique représente la vie politique et le développement des connaissances. Finalement, Arendt croit qu’il n’y aura pas de progrès s’il n’a pas de juste milieu entre la vie contemplative et la vie active (entre le progrès moral et technique).

Selon Nietzsche, le progrès individuel est gage d’évolution. En effet, la thèse que supportait Nietzsche est qu’il y a trois stades au progrès humain. Le premier, est l’homme du troupeau. Ce dernier est un homme sans conviction qui ne se démarque pas de ses semblables. Il ne cherche pas à comprendre ni à remettre en question quoi que ce soit. Si cet homme se met à se remettre en question et remet en question ses principes, il devient lion. Par la suite, lorsque le lion réussi à se démarquer des autres, à avoir sa propre opinion et à ne dépendre de personne pour construire son jugement, il est maintenant surhomme. Selon Nietzsche, ce parcours de l’homme est un progrès qui est gage d’évolution, car l’homme s’en sort plus fort et plus indépendant.

Selon moi, le progrès n’est pas signe d’évolution, car avec certaine invention tel que le téléphone, la communication entre les humains n’est plus celle qu’elle était. Il y a donc régression de la communication au lieu d’une évolution. Il est bien d’évoluer, car la perfectibilité est très importante, mais il faut savoir où sont nos limites. Le progrès peut être gage d’évolution dans certains cas, comme dans le cas du progrès moral. Par contre, le progrès scientifique n’est pas toujours gage d’évolution. Si on prend comme exemple les armes à feu qui ont servi à éliminer nos semblables, ceci est

...

Télécharger au format  txt (4.8 Kb)   pdf (67.4 Kb)   docx (9.3 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com