Le progrès scientifique, notamment, dans le domaine de la génétique, vous paraît-il mettre l’Homme en danger ?

SUJET : Le progrès scientifique, notamment, dans le domaine de la génétique, vous paraît-il mettre l’Homme en danger ?

« Le refus, au départ unanime, des manipulations du génome et du clonage humains est en train de se réduire comme une peau de chagrin sous la pression conjuguée de chercheurs en thérapie génétique et de l’industrie bio-technologique. Or les adversaires de toute intervention sur le génome humain maintiennent que, pour éviter le danger d’eugénisme généralisé, il convient d’interdire par la loi toute expérimentation et toute production d’embryon en vue de faire progresser les connaissances au profit de l’éradication de certaines maladies génétiques » annonce le journal Libération le 26/02/2000.

En quoi le progrès scientifique nous amène-t-il à remettre en cause l’utilisation de la science sur la manipulation génétique.

Pour répondre à cette problématique, nous allons voir dans un premier temps l’intérêt du progrès scientifique pour la génétique, et dans un second temps, les limites et les dangers de la science dans sa relation avec l’Homme.

La science est en éternel mouvements. Elle ne cesse de progresser, et cela pour améliorer la condition humaine. Le clonage en est un exemple, le journaliste Jean-Yves Nau explique les raisons pour lesquels l’Homme voudrait remplacer la procréation humaine par le clonage. Cette avancée scientifique permettrait de pouvoir recréer un enfant décédé, à partir de cellules somatiques. De plus, les recherches menées sur l’embryon ont permis : la procréation médicalement assistée (PMA) pour féconder les ovules ; de détecter certaines pathologies que l’on peut par la suite traiter correctement. Par exemple la toxoplasmose où on attend d’avoir la certitude de l’existence de la maladie sur l’embryon, avant d’avorter la mère si elle le souhaite. Ces recherches restent dans le cadre du respect de certaines valeurs morales.

Les lois bioéthiques ont elles aussi un rôle à jouer dans les avancées scientifiques, puisqu’elles en établissent les limites. Il est autorisé, en France, pour les femmes de donner leurs ovules et de les faires vitrifiées pour les femmes atteintes d’un cancer. En contre partie, les laboratoires conservent leurs ovocytes pour préserver leur fertilité. L’enjeu est de stimuler les dons en France tout en préservant leur gratuité et en limitant le commerce d’ovules avec l’étranger. Le progrès scientifique a aussi permis à des couples qui ne pouvaient pas avoir d’enfant d’être parent, grâce à la gestation pour autrui (GPA), autrement appelé les mères porteuses.

Nous venons de voir par quels biais le progrès scientifique a contribué à améliorer la génétique et son transfert entre les Hommes. Mais cette avancée implique de poser certaines limites pour limiter les abus et les dérives dangereuses.

Il est nécessaire de savoir qu’il y a des limites à science. En effet, elle peut poser un problème de morale, de conscience. Les mères porteuses en sont un exemple, ce n’est pas une limite directe à la science, mais c’est la conséquence que provoque les mères porteuses sur la morale qui en devient une imite. Lorsqu’un couple fait appel à une mère porteuse, celle-ci porte l’enfant, il

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