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Le criminel de Nietzsche

Commentaire de texte : Le criminel de Nietzsche. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Décembre 2017  •  Commentaire de texte  •  491 Mots (2 Pages)  •  1 482 Vues

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Nous sommes en présence d’un texte écrit par Nietzsche et tiré de « humain trop humain ». Dans ce texte, l’auteur s’interroge sur le fait que lorsqu’une personne commet un crime, sa peine qui est mesuré en fonction du degré de connaissance des causes de l’acte est juste. En effet, lorsqu’une personne commet un crime, le juge et le censeur trouverons toujours l’acte irrationnel et étonnant alors que pour le criminel à l’opposé compréhensible. C’est pourquoi l’avocat du criminel présentera alors l’enchainement nécessaire du crime degrés par degrés afin d’atténuer l’étonnement et rendre l’incompréhensible compréhensible pour diminuer la peine. On peut alors se demander, expliquer un crime revient-il à diminuer sa graviter ?

Comme nous le dit le texte, la peine d’un crime est mesurée en fonction du degré d’étonnement de la part du juge et du censeur. Ce qui caractérise ici l’étonnement et l’acte qui transgresse une norme, règle et rend par conséquent cet acte scandaleux aux yeux de tous. Ainsi, puisque le criminel connait l’enchaînement des circonstances de son crime, il ne le trouve pas étonnant. En effet, lui seul sait pourquoi il a commis ce crime sans pour autant dire qu’il ne se sent pas coupable. A l’opposé, Le juge et le censeur, n’étant pas au courant des raisons et des circonstances du crime, de première vue trouveront cet acte incompréhensif et donc étonnant.

Puis, lorsque l’avocat du criminel aura pris conscience des circonstances qui ont poussé son client à commettre son crime de manière nécessaire, il les présentera au juge, chacune de façon à atténuer la faute du criminel jusqu’à qu’elle disparaisse. En effet, les auditeurs lorsqu’il découvriront les circonstances, leur étonnement diminuera du fait de la nécessité de l’acte c’est-à-dire, ce qui ne peut ne pas avoir été commis. Ainsi, dans ce cas, on peut dire qu’en raison de la nécessité, le criminel est victime des circonstances car il n’y avait aucune autre issue. On peut alors dire que lorsque l’auditeur est informé des circonstances, alors le crime est moins étonnant et donc moins grave. Nietzsche sous-entend ici que plus nous serons en connaissance des circonstances, moins la peine sera de sa hauteur. Il utilise de plus l’expression « éternel nécessité » qui renvoi ici au déterminisme c’est-à-dire que rien dans le monde ne se produit sans raison.  

Enfin, l’auteur termine par une question paradoxale. En effet, « mesurer le degré de la peine selon le degré de connaissance » relève ici que deux choses. Lorsqu’un juge est en possession de toutes les connaissances des causes, il peut oublier son devoir de jugement par rapport à l’acte est rendre le criminel victime des circonstances et ainsi non-coupable. Ainsi, Nietzsche parle d’équité lorsqu’on prend en compte les circonstances car elles ont tendances à rendre le coupable victime. Mais dans le cas contraire, lorsque le juge n’est pas en connaissance des causes, alors il aura tendance à juger sévèrement tout en ignorant les circonstances.

Pour conclure, l’auteur ne

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