Le bonheur dépend t-il que de nous ?
Dissertation : Le bonheur dépend t-il que de nous ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Tessirivi • 28 Mars 2022 • Dissertation • 3 111 Mots (13 Pages) • 1 018 Vues
Tess RIVIERE Tgen1
Dissertation – Philosophie : Le bonheur dépend t-il que de nous ?
Plan:
- Le bonheur ne dépend pas de nous.
- Nous ne choisissons pas dans quelles société nous allons être (et quelles vont être ses contraintes).
- Nous ne choisissons pas les évènements qui nous sommes extérieurs (indépendant).
- Nous ne choisissons pas nos sentiments.
- Nous ne choisissons pas nos désirs.
- Le bonheur dépend que de nous.
- Nous choisissons si nous voulons respecter les normes de la société ou pas.
- Nous choisissons le sens qu’ont va donner aux évènements qui nous sommes extérieurs (indépendant) grâce a notre jugements.
- Nous choisissons de cultiver ou s’attacher à nos sentiments.
- Nous pouvons réorienter nos désirs.
- Les conditions nécessaires pour être heureux.
- Le besoin des autres.
- Le besoin des circonstances, la chance.
- Bonheur, un concept ambigu.
Celui qui gagne à un jeu de hasard comme le loto aura tendance à penser que le bonheur est une question de chance. Mais faudrait-il alors soumettre notre bonheur aux mains des circonstances extérieures qui ne dépendent donc pas de nous ? Ou alors le bonheur ne dépend que de nous et de notre attitude, notre état d’esprit face à des évènements indépendants de notre volonté ? Nous pouvons donc nous demander : le bonheur dépend-il que nous ?
Le bonheur est un état de satisfaction durable, de plénitude. L’étymologie du mot bonheur nous renseigne sur le fait que les anciens considéraient le bonheur étant de la chance. Donc ne dépendait pas de nous. Le fait de dépendre de quelque chose c’est être dans un certain rapport qui enchaîne une chose à une autre. Être dépendant, c’est donc ne pas être libre.
Dans la mesure où de nombreux éléments de notre vie, qui sont hors de notre portée, peuvent venir faciliter ou entraver notre quête de bonheur, on peut considérer que le bonheur ne dépend pas de nous. Pourtant dans la mesure où nous ne sommes pas condamnés à une totale impuissance face à notre avenir (libre arbitre) ne peut-on pas dire que le bonheur dépend de nous ?
Pour répondre à cette problématique nous allons voir dans un premier temps en quoi le bonheur ne dépend pas de nous. Dans un deuxième temps nous allons montrer en quoi le bonheur dépend de nous. Et enfin nous allons démonter/constater dans une troisième partie que le bonheur ne dépend pas seulement de nous mais aussi de certaines circonstances étant nécessaires pour prétendre être heureux.
Dans un premier temps nous allons étudier en quoi le bonheur ne dépend pas de nous. Tout d’abord nous observerons que dans notre société nous subissons des normes de la société. Puis nous montrerons qu’il y a des évènements indépendants et extérieurs que nous ne pouvons ni prévoir ni contrôler. Ensuite nous verrons que nous ne choisissons pas nos sentiments. Et enfin nous démontrerons que nous ne choisissons pas nos désirs.
Dans notre société il existe de nombreuses normes qui nous oppressent. Ses normes nous contraignent et nous font subir des pressions sociales tout comme politiques. De plus ses contraintes vont changer en fonction du pays dans lequel nous naissons et nous grandissons. Le pays dans lequel nous nous trouvons peut avoir des conditions politiques et sociales que d’autre pays n’auront pas ou auront des conditions différentes. Ses conditions peuvent être positives tout comme négatives. Mais malheureusement nous ne choisissons ni où nous grandissons, ni ces contraintes politiques et sociales. Et il faut savoir que ses contraintes vont nous impacter différemment selon notre éducation et notre culture qui va aussi dépendre de notre société, et de notre famille. Par exemple les femmes musulmanes en Iran sont sous l’autorité de leurs maris ou de leurs pères. Dans leur culture les femmes doivent rester à la maison et s’occuper des enfants. Elles n’ont que très peu de liberté et de droits par rapport à la femme française qui a les mêmes droits et libertés que les Hommes.
Dans notre vie nous rencontrons souvent des moments, des difficultés que nous n’avons pas prévus et sur lesquelles nous n’avons aucune emprise et aucun pouvoir. Les choses qui ne dépendent pas de nous sont donc des évènements indépendants de notre volonté. Face à la fatalité du destin nous sommes impuissants. Les tragédies telles que la maladie, les accidents, les déceptions amoureuses sont des obstacles, parfois insurmontable, à notre bonheur. Par exemple ma mère a eu un accident de voiture et elle est morte. Ici, je vais subir la perte d’un être cher et pourtant je ne peux rien y faire. Je ne peux pas la ramener à la vie ou encore remonter dans le passé. Ma vision du bonheur telle que je l’imaginais ne sera plus jamais réelle.
Tous les jours de notre vie nous ressentons et exprimons des sentiments. Ses sentiments dépendent des événements qui nous sont extérieurs, et qui se sont passés dans notre vie. Ses sentiments vont alors nous toucher ou non. Mais nous ne choisissons pas si oui ou non elles vont nous toucher, ni comment et pourquoi. C’est une chose qui est complètement indépendante de nous et pourtant que nous éprouvons tous les jours. Reprenons l’exemple de la mort de ma mère. Ici je vais alors éprouver une grande tristesse que je ne peux pas faire disparaitre et qui est du un évènement qui m’est impuissant.
L’homme est un être de désirs. Or nos désirs ne dépendent pas de nous car ils se posent sur des choses matérielles ou des êtres vivants. De plus le désir est un sentiment d’insatisfaction, un sentiment d’un manque indéterminé, comment satisfaire quelque chose, si on ne sait pas ce que sait ? Selon Socrate les désirs ne nous mènent qu’au « néant » puisqu’en effet la réalisation de nos désirs ne pourra aboutir un jour car après avoir réalisé un désir nous ne sommes toujours pas heureux étant donné que d’autre sont en attentes d’être réalisé et d’autres vont apparaitre et ainsi de suite. C’est un cercle vicieux nous conduisant à un cycle continu de malheur et nous empêchant, pour toujours, d’atteindre notre objectif qui est le bonheur.
Nous avons put voir dans un premier temps que le bonheur semblait dépendre du monde qui nous entoure et des choses qui font que nous sommes des hommes (nos sentiments et désirs). Malgré tout cela, et si notre bonheur dépendait quand même que de nous ?
Dans un deuxième temps nous allons étudier en quoi le bonheur dépend que de nous. Tout d’abord nous verrons qu’on peut choisir de respecter ou non les normes de la société. Puis nous montrerons qu’on peut choisir le sens que l’on veut donner aux événements extérieurs grâce à notre jugement. Ensuite nous verrons que nous pouvons choisir de cultiver ou non nos sentiments. Et enfin nous démontrerons que nous pouvons réorienter nos désirs.
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