Le bonheur réside-t-il dans le matérialisme ?
Dissertation : Le bonheur réside-t-il dans le matérialisme ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Katchina • 19 Octobre 2017 • Dissertation • 724 Mots (3 Pages) • 1 330 Vues
Le bonheur réside-t-il dans le matérialisme ?
Le matérialisme, l’envie irréprochable de posséder des biens physiques, préférer un amour des choses plutôt que des idées, voire des gens. Il est vraiment triste de penser que d’être heureux c’est d’avoir plus que son voisin. Que collectionner et entasser de nombreuses choses permet de se sentir mieux. A vouloir toujours plus on finit par avoir trop et ne plus voir la vraie valeur de ce qui nous entoure.
Avant tout il faut savoir faire la différence entre deux sortes de biens : ceux des besoins primaires et ceux des besoins secondaires. Les premiers servent à la personne pour subvenir aux besoins de sa nature ( la nourriture, les vêtements, le logement, etc.) et qui lui sont vitales. Et les seconds ne sont pas d’une utilité de nature, un substitut ou que l’on pourrait très bien vivre sans. C’est eux qui nous intéressent le plus car ils dépassent les besoins primaires et touchent donc notre centre d’intérêt et nos occupations.
On pourrait penser que le bonheur d’une personne consiste dans les richesses. Car comme elles, le bonheur est quelque chose de convoité, tout autant qu’une super voiture de course pour l’un, la dernière console pour l’autre ou un simple morceau de jardin pour y faire pousser ses légumes… Il faut remarquer que l’envie de richesse est pareil pour tous comme l’envie d’être heureux, mais elle diffère entre les différents individus que nous sommes. Il serait donc compliqué de se pencher pour chaque personne si leur bonheur se trouve dans un objet en particulier, nous allons donc nous orienter sur la quantité possédée.
Beaucoup de personnes pensent que plus ils possèdent, plus ils sont heureux ; et que le désir de possession ne peut être satisfait que par des biens physiques, ne pas pouvoir ni toucher ni prendre ce que l’on possède ne serait concevable. Le fait d’être matérialiste pousse à la convoitise, à une consommation importante et au final à une compétition certaine pour se mettre aux dessus des autres. À vouloir trop posséder, on finit par perde de plus en plus, déjà sur un plan économique car de nos jours tout à un coût. Cela pourrait devenir un cercle vicieux, on paye pour avoir plus de choses puis une fois que l’on à plus assez d’argent on revend certaines choses qui auront perdue de leur valeur à nos yeux pour en racheter d’autre. À cause de cela tout ce qui se passe ne serait que superflu, nos seules interactions vis à vis des autres serait un esprit de compétition et de vanité, « à celui qui possédera le plus et le mieux ».
À croire que d’avoir beaucoup d’idées (imagination), être riche de connaissances, avoir des amis ne compteraient pas aux yeux des matérialistes. Pourtant l’homme étant grégaire, il a un besoin fondamental de communication et d’interactions avec ses congénères, être seul finirai par le déprimer, on peut même remarquer que la solitude entraînerai la création d’un ami imaginaire par le cerveau pour ne pas devenir fou. Il faut donc se rendre compte du bonheur d’avoir des amis et une famille plutôt que de se noyer dans le matérialisme. Tout comme la connaissance est une richesse incommensurable, on peut la donner sans pour autant la perdre, elle est
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