La pensée, liberté et puissance d'après Alain

Philo ALAIN

Pensée Liberté Puissance

L’homme libre est un homme qui pense, mais qui peut être mis en danger, corrompu par la puissance.

Une puissance personnelle ou collective : besoin de collectif, de groupe

La liberté passe par la pensée, on est libre quand on est libre de penser. Est-ce qu’on nous présente cette liberté ? ou la puissance ? pensée porte vers la liberté, puissance obstacle à celle-ci, perturbe la pensée, le collectif perturbe aussi

Penser c’est penser par soi-même, exercer sa liberté

1re partie

« Homme qui n’a rien promis »

Sinon lié à la promesse et non à vérité : corrompu, faussé

Se retire, solitaire

Dialogue intérieur, sans influences, se pose les questions et y répond

Il nous faut avant tout rompre avec l’opinion commune si nous souhaitons développer une pensée personnelle

Ni plaire et déplaire

Dit ce qui lui déplait, ne se retiens pas, ne bloque pas, fausse pas, objectif

Exécutant chef

Suit les ordres, dépend de son devoir, els ordres qu’il doit donner

Folle

Fou, sans raison, sans pensée

L’idée que la Liberté passe par le désengagement de l'homme : dès que l'homme est engagé dans une entreprise, notamment professionnelle ou publique, (qu'il soit chef ou exécutant) il n'est plus libre parce qu'il pense aux moyens de faire réussir cette entreprise

L’union empêche la division, les avis divergents, le dialogue, le débat, la réflexion, le progrès, l’exercice d’a raison, de penser et donc de la liberté

Penser s’unir, rien penser d’autre

Borné, pensée pauvre, esclave et enchaine a cette union, pensée sous condition, emprisonné dans cet objectif d’union, incompatible avec la liberté

2ème partie

Puissance et non on fera

Comment préserver la puissance, le pouvoir, le contrôle, et non le doute qui divise, qui fait réfléchir, qui rend libre

Puissance craint la première pensée qui lui nuirait, on découvrirait la vérité, le problème de cette puissance entravant la liberté

Si lui-même se met à penser, il est perdu, se ronge lui-même, se perd lui-même

Se juge lui-même

Cherche l’union ne la trouve même pas forcement, au détriment de la pensée, de la liberté

3ème partie

La tête du corps se concentre sur rester la tête, garder et conserver sa puissance vue précédemment, et ne joue pas son rôle de tête du corps, mais de simple tête seule, tyrannie, d'accroitre sa puissance

Cette tête, cette puissance se refuse au doute, la réflexion la pensée, pour ne pas se perdre lui-même, se bouche les oreilles pour éviter toute contamination Comme celui qui s’est retiré de l’union pour penser par lui-même être libre, il se coupe des influences, mais ici il se coupe des influences du doute, de la réflexion, de la liberté, simplement pour garder son pouvoir

Ces deux opposés suivent ce projet de se couper des influences, pour l’un les influences néfastes de l’union aveugle, l’autre du doute, de sa réflexion, le premier pour rester pur, dans la remise en question, dans la liberté, le second, pour rester dans son état de puissance, cette tête qui ne se préoccupe pas du corps, ou des autres corps, autres têtes.

Elles nous aveuglent et nous empêchent de prendre conscience que nous ne savons pas tout et ce que nous nous certifions comme vrai ne l’est pas forcément. Alain pense que pour reprendre conscience, et pour se connaitre réellement soi-même, il faut savoir se diviser et s’adonner à un travail de la pensée sur soi-même

La pensée est ce qu'il y a de libre en nous, parce que c'est la pensée seule qui détermine l'objet. Nos pensées sont notre seul pouvoir.

https://www.philolog.fr/penser-par-soi-seul-est-ce-penser-librement/

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