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La nostalgie

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Par   •  21 Février 2019  •  Dissertation  •  1 336 Mots (6 Pages)  •  691 Vues

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Communiquer par la nostalgie Théorie de la communication

Avec un matraquage médiatique constant qui nous montre toutes les choses horribles qui se passent à l’heure actuelle, il est de plus en plus difficile de saisir la gravité de ce que nous voyons. On est vite tenté de penser que la vie était plus facile avant, que le « bon vieux temps » n’est plus qu’un bon souvenir, que l’époque de notre enfance était sans doute plus facile. Mais est-ce vraiment le cas ?

D’abord, qu’est-ce que la nostalgie ? Il s’agit d’un sentiment de regret des temps passés, de lieux disparus, lointains, qu’on a connu ou pas. Ce sentiment peut être transmis par nos proches, ou même être commun à toute une génération. On y associe souvent le sentiment de tristesse, de mélancolie, de mal du pays, bien que se remémorer ces souvenirs est agréable et nous fait même du bien.

Le docteur Clay Routledge et son équipe de l’université du Dakota du Nord ont réalisé une étude scientifique sur la nostalgie. Les participants, après avoir pris note de la définition :« remémoration et regret du passé », devaient penser à un souvenir qui éveillait ce sentiment. L’étude conclut que les souvenirs nostalgiques étaient activés par les sentiments négatifs comme la solitude, la tristesse, la vulnérabilité, afin d’aider à affronter ces dits sentiments. La nostalgie met d’humeur joyeuse, optimiste. Elle rend énergique, fait revivre leur jeunesse aux plus âgés, qui peuvent se sentir exclus dans le monde en évolution constante et rapide dans lequel nous vivons. La nostalgie aide aussi à réduire les peurs existentielles de la mort.

En période de récession économique, les grandes marques ont remarqué que le public avait plus d’intérêt dans les produits à valeur nostalgique, vintage. Il est donc logique qu’un grand nombre d’entre elles cherchent à créer une valeur émotionnelle autour de leur produit. On appelle ça du rétromarketing, ou marketing nostalgique. Il y a trois méthodes principales : -La nostalgie : joue sur les souvenirs des consommateurs, peut cibler facilement les seniors : relatif aux produits ayant gardé le même packaging, logo depuis longtemps (boite en fer Nivea, ou prisme droit à base triangulaire propre à Toblerone) ou dont le logo évoque une tradition (pots de confiture Bonne Maman, pot en verre dont le couvercle avec motif de toile de Vichy, et l’étiquette simple avec ‘‘écriture fait main’’)

-L’héritage : évoque l’histoire d’une marque, et ses associations socioculturelles. Par les textures (emballage en bois des fromages, notamment Le Rustique), les écritures typiques(de nombreuses bières), les dessins, peintures au lieu de photos (La laitière), ou encore d’anciens codes d’identité visuelle (Chips Tyrell’s), ... La marque Quézac, crée en 1994, a fait des publicités mettant en scène une légende de création de la source dans des temps immémoriaux, résultant à un sentiment des consommateurs de connaître la marque depuis toujours. -La revitalisation : actualisation d’un packaging connu (Banania) ou renaissance d’une marque populaire disparue. Il peut s’agir de remakes, d’éditions collectors. (Coca-cola utilise ses anciens modèles iconiques de bouteilles, ou redesigne ses verres de différentes façons pour en créer une collection en série limitée.)

Dans ces exemples de publicités, l’information a une moindre importance, la communication ici ne joue que sur la relation entre leur récepteur et le message du produit, relation qui valorise un passé dans lequel les individus s’y retrouvent. Cette mise en lumière peut aussi servir à occulter d’autres informations.

La représentation de la Seconde Guerre mondiale dans l’imaginaire collectif des Américains est aussi plutôt distordue, surtout avec tous les médias (livres, documentaires, films, jeux vidéo, séries, éducation, ...) qui dépeignent les Etats-Unis comme les héros, sauveurs de l’Europe. La plus grande interprétation populaire erronée serait que ce soit leur action seule qui fut déterminante pour assurer la victoire du conflit. Les batailles du front de l’est, furent beaucoup plus sanglantes dans tous les camps et eurent un impact bien plus considérable sur la défaite Allemande. Les pertes humaines Américaines étaient d’environ 400.000, alors que les pertes russes de la bataille de Stalingrad à elles seules surpassaient ce chiffre.

La notion que l’Amérique est venue de manière altruiste en croisade manichéenne est très répandue, mais plutôt fausse. Les forces Alliées ont aussi commis des crimes

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