Nostalgie de la Lumière de Patricio Guzman.
Commentaire de texte : Nostalgie de la Lumière de Patricio Guzman.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Betim14 • 15 Novembre 2016 • Commentaire de texte • 668 Mots (3 Pages) • 1 071 Vues
Consigne : « Deux choses remplissent mon esprit d'une admiration et d'un respect incessants : le ciel étoilé au dessus de moi et la loi morale en moi » Emmanuel Kant
Examinez comment ces deux éléments sont présentés dans le film Nostalgie de la Lumière de Patricio Guzman.
Cette citation d'Emmanuel Kant, grand philosophe allemand du XVIIIème siècle, est tirée de son livre Critique de la raison politique, qui fut publié en 1788. Dans un premier temps nous analyserons cette citation, puis dans un second temps, nous essayerons de faire un lien entre les idées transmises par Kant à travers cette citation et les valeurs montrées dans le film documentaire Nostalgie de la Lumière de Patricio Guzman.
Premièrement, nous allons tenter de comprendre ce que Emmanuel Kant a voulu dire à l'aide de cette citation. Selon lui, deux choses le rendent admiratif et très respectueux, « le ciel étoilé au dessus de lui et la loi morale en lui ». Mais qu'est-ce que le Ciel étoilé et la loi morale ?
Les termes de Ciel étoilé peuvent être compris tout simplement comme le Ciel au dessus de nos têtes mais aussi et surtout, comme la nature est générale. L'homme est admiratif de la nature, il est complètement dépassé par l'immensité de l'univers, et donc il ne peut qu'être respectueux de cette nature, de cet univers.
La loi morale quant à elle, c'est le fait d'avoir une conscience,et ceci est éduqué à chaque humain lors de son enfance. Cependant, certaines personnes sont insensibles à cette loi morale que Kant respecte tant, comme les criminels ou les grands égoïstes ce qui nous montre que cette loi morale n'est pas naturel. Et c'est cette loi, cette conscience qui permet à Kant d'être admiratif et si respectueux des autres humains qui comme lui, la possèdent.
Deuxièmement, nous allons montrer comment les idées transmises par Kant à travers sa citation sont présentées par Patricio Guzman dans son film documentaire Nostalgie de la Lumière.
Nostalgie de la Lumière est un film que l'on peut facilement séparé en trois parties : des recherches astronomiques, des recherches archéologiques et une mémoire de la dictature chilienne. Mais le point commun entre ces parties est le lieu : tout se passe dans le désert d'Atacama. Cet endroit, qui est réputé pour être peu favorable à la civilisation se transforme grâce au film de Guzman, en un lieu incroyablement fertile, car on y trouve à la fois le plus grand observatoire astronomique au monde, les cadavres des personnes assassinées durant la dictature chilienne dans les camps de concentration et les vestiges de peuples anciens remarquablement conservés.
La nature est dans ce film présentée de plusieurs façons. Elle est tout d'abord décrite de manière astronomique. Guzman montre la grandeur de l'univers et la beauté de la nuit en nous montrant le plus grand observatoire astronomique au monde. Puis, il nous montre la beauté des vestiges et de l'histoire de ceux-ci dans la deuxième partie de son film.
La loi morale est quant à elle tout le temps présente dans le film documentaire de Guzman. En effet, dans la première partie, les recherches menées par les astronomes concernant la théorie du BigBang ou bien d'autres théories sur l'existence de l'univers nous poussent à nous poser des questions sur notre monde, sur la vie sur terre, et nous oblige à accepter le fait que nous ne connaissons rien. Dans la deuxième partie, le fait de retrouver des vestiges anciens bien conservés nous permet de nous dire que d'autres gens ont vécu avant nous, mais également de nous questionner sur ce qui se passait à leur époque. Dans la troisième partie, les recherches incessantes de Victoria et Violette concernant leurs maris disparus, nous montrent que notre vie sur terre est une éternelle recherche, ce qui nous permet de conclure cette dissertation par le très célèbre maxime de Socrate : « Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien ».
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