La nature et la culture
Cours : La nature et la culture. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mathilde.astc • 11 Février 2022 • Cours • 1 800 Mots (8 Pages) • 384 Vues
Est-ce par la nature qu’il faut définir l’homme ?
Passer du sujet au problème : Comment définir l’homme ?
Nature = Hypothèse
Culture = hypothèse
Nature = environnement qui n’est pas transformé
(culture G = rachat de plants de coton chaque année, ces plants très productifs mais stériles, Mosanto/Brevet sur le vivant = appropriation économique du vivant)/
Culture = Agriculture, culture d’un champ = transformation d’un état initial
Culture = Au sens du savoir, de l’érudition (un barrage culturel = barrage = poids donc l’érudition est un poids, transformation de soi, outils de pensée qui permettent de s’élever)
Plus j’ai de savoir, plus j’ai de libertés.
Culture = civilisation, mode de vie = sens ethnologique de la culture
Margaret Mead = ethnologue Américaine (travail sur la sexualité des Samoans)
« La culture est l’ensemble des formes acquises de comportement, d’un groupe d’individus uni par une tradition commune, transmise par l’éducation ».
La culture comporte un tout et non pas des éléments isolés. Dans ce tout il y a les connaissances, les croyances, les habitudes de vie, le rôle dévoué aux individus selon leur sexe.
Tout ce qui est acquis et par opposition à tout ce qui serait inné et qui appartiendrait à la nature (biologie par exemple).
Notre existence est de l’ordre de ce qui s’acquiert.
L’instinct est un comportement acquis.
Le réflexe est inné.
Il n’y a pas de culture au niveau de l’individu, la culture ne peut être qu’un phénomène de groupe.
La tradition, tout ce qui transmet (latin tradere) au niveau du comportement.
Transmission du mode de vie, quelqu’un qui est mal éduqué n’est pas adapté à la société.
- Le mythe de l’homme à l’état de nature/
Au XVIIIème siècle plusieurs facteurs qui vont ancrer cette idée.
- Développement des échanges commerciaux et des voyages (progrès techniques qui facilitent) = les occidentaux vont rencontrer de nouvelles sociétés. L’Occident = civilisation les autres sont à l’état de nature.
- Une grande curiosité pour la nature ; le naturalisme. Buffon, naturaliste qui va être le premier à classer les espèces sans se fonder sur la Bible. (Vestiges des dinosaures = création du mythe du dragon).
- Jean Jacques Rousseau, philosophe suisse. Du contrat social (1762) où il donnera les fondements de la démocratie.
Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes.
= l’homme n’a jamais existé, c’est une hypothèse de travail.
Critique des travaux du philosophe anglais Hobbs, XVIIème siècle.
Chez Hobbs, l’homme à l’état de nature : De Cive (au sujet du citoyen) mais aussi Leviathan
Dans De Cive, l’homme civil = politique
L’homme civil – l’apport de la société = l’homme à l’état de nature
L’homme est un loup pour l’homme = un être violent, sanguinaire, jaloux = un homme en état de guerre
Cela permet de justifier un état de despotisme dont Hobbs est un théoricien.
Dans le despotisme les hommes vont perdre toutes leurs libertés.
En échange de cette perte sont promit liberté et sécurité.
Un siècle plus tard, Rousseau va décrire l’homme à l’état de nature et le qualifier de « bon sauvage ».
Il n’y a pas le sens moral, le langage, le bon sens.
Il faut savoir l’éduquer, le fondement de la démocratie, c’est l’éducation (développer sa raison pour faire passer le bien commun avant intérêt particulier).
Conception de l’homme = conception politique (au sens philosophique).
Anthropologie = conception de l’homme au XVIIIème siècle.
Du XVIIIème au XXème, le mot « anthropologie » sera utilisé de manière idéologique = vise à montrer « l’inégalité des hommes, du degré d’humanité ».
Anthropologie : mesurer les corps africains et les comparer aux corps européens et à un degré d’humanité ou associer des comportements à des caractères physiques.
Claude Lévis Strauss au XXème siècle.
Certains enfants ont réussi à survivre sans contact humain = Au XVIIIème siècle des chasseurs capturent un enfant de 12ans. Victor de l’Aveyron. Il est amené au Dr. Pinel grand psychiatre du XVIIIème siècle. Il considérera que c’est un enfant déficient mental (« débile ») et que l’on aurait abandonné dans la forêt à cause de ce handicap. Il sera appelé le sauvage de l’Aveyron et sera récupéré par le Docteur Jean Itard, le directeur de l’insititution des sourds-muets et il sera rééduqué.
Le rapport aux autres : nous devons notre humanité au rapport aux autres.
L’homo sapiens sapiens est la seule espèce totalement dépendante des autres pour arriver à survivre.
- Hérédité biologique et hérédité culturelle/
André Leroi-Gourhan, ethnologue et paléologue dans les années 60, il comprend que les espèces d’hommes, de pré-humains ont existé.
Historiquement on se demandait si on voyait la différence avec des attributs physiquement Gourhan comprend que l’homme est différencié de l’animal par le comportement.
Ainsi, avec un artefact on a une pensée conceptuelle et un langage articulé. On est homme autant par le silex que par le squelette.
Le plus commun des préjugés est peut-être que sa culture de référence = ethnocentrisme.
Levi Strauss rappelle que toutes les cultures ont été ethnocentristes : les Grecs et les Sauvages et barbares = nature.
Lors de la Découverte de l’Amérique en 1492, l’interrogation sur la nature de l’homme réciproque.
Illusion archaïque : Peuples que nous avons malheureusement pendant longtemps appelés primitifs et à les considérer « comme enfants de l’humanité ».
On s’arroge ainsi le droit de décider pour eux car ce sont des enfants = paternalisme d’après Kant, le paternalisme est le pire des despotismes.
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