La croyance
Dissertation : La croyance. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gregipoux • 27 Mai 2022 • Dissertation • 1 155 Mots (5 Pages) • 358 Vues
La société actuelle ne cesse d’évoluée malgré les croyances de chacun, il s’agit donc se demander si ne pas croire, est-ce un progrès. Tout d’abord dans cette problématique, la négation ne…pas exprime une absence de quelque de chose. Pour ce qui est de la croyance, celle-ci s’explique par le don de son assentiment à une proposition qui est tenue pour vraie sans avoir la certitude de sa vérité. Il s’agit donc d’une opinion. Et enfin le progrès est pour une société ou pour l'humanité, l'évolution dans le sens d'une amélioration, sa transformation progressive vers plus de connaissance. Il est intéressant de se questionner alors sur la question suivante : le fait de ne pas prendre pour vraie des connaissances non déterminées, est-il une évolution des sociétés grâce à des connaissance certaine ? il sera intéressant de développer l’aspect du progrès avec la religion, pour ensuite comprendre cette même relation avec la science, pour enfin établir la relation des deux termes.
Du latin religio, son étymologie est à dissocier. Elle a trait à la pratique religieuse, au culte. Elle vient du verbe relegere, qui signifie recueillir, rassembler ou religare qui signifie lier, attacher. Deux conceptions de la religion peuvent être envisagées. Objectivement, elle est une institution dont l’objet est de rendre à Dieu honneur et hommage. Elle est un ensemble de pratiques et de rites relatifs à une réalité sacrée, séparée du profane. Selon la conception subjective, elle est le sentiment intérieur du Sacré, avec croyance en la divinité et foi. La religion représente donc une philosophie de vie envers laquelle des Hommes décident de s’y appliquer. Donc contrairement à la science, la religion ne décide pas de croire qu’avec des connaissances certaines. Par exemple, saint Thomas, dans la religion catholique, représente l’un des douze apôtres à avoir été obligé de voir pour croire. Cependant cette idée est contraire aux principes de cette religion. « Thomas, appelé Didyme, l'un des douze, n'était pas avec eux lorsque Jésus vint. ... Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru ! » (Jn 20, 24-29). ». Tout comme le progrès, celles-ci connaissent des évolutions dans leur façons de pratiquer ou d’éthique. Selon certaines religions, une certaine étiques est donc recommandée à respecter, afin de faire au mieux son devoir. D’ailleurs plusieurs des éthiques rejoignent souvent les idées communes puisqu’elles ont pour but de faire le bien. La religion fait partie donc de la croyance, cependant croire ne se limite pas qu’à la religion. Non seulement, il y a différentes sortes de croyances mais aussi différents degrés dans l’ordre de la croyance. Ceux-ci vont du doute à la certitude absolue, et qui oscille du scepticisme qui, est une doctrine visant à ne suivre aucune vérité générale. Jusqu’au fanatisme, qui sont ceux qui pensent que pour croire nous n’avons pas besoin nécessairement de preuve. Toutes ces croyances représentent des connaissances certaines ou incertaines selon différents points de vue, cependant elles représentent des connaissances léguer depuis des générations. Aussi la science a elle aussi des relations avec le progrès, puisqu’elle en est l’une des sources.
La science se veut rechercher des causes et des premiers principes, et c’est à ce titre qu’elle peut légitimement prétendre à la mission d’unifier la totalité du savoir. Aristote définit la croyance par la connaissance certaine par les causes mais il induit toujours la question de la contemplation et de la connaissance par le sensible (comme Platon l’avait déjà montré dans son dialogue Le Théétète). Celle-ci ne porte pas sur l’universel, et est subjective et arbitraire. Tandis que Descartes lui rejette toutes formes de contemplation dans la connaissance du monde ce qui conduit à une connaissance sensible. La science est capable de montrer qu'elle construit des théories sans cesse en progrès, sur différents plans : extension de leur domaine, précision de leurs capacités prédictives et explicatives, mise en cohérence des théories entre elles. Les philosophes des sciences ont une interprétation intéressante de ce progrès qui serait "naturel" aux disciplines scientifiques : la connaissance scientifique repose sur un mécanisme de critique mélioriste, par lequel tout énoncé est exposé à la critique, à la concurrence incessante et inconditionnelle d'énoncés meilleurs. C'est le cœur de la méthode scientifique, qui est la grande découverte de la rationalité occidentale, mais ne produit qu'une représentation du monde, un discours sur le monde. Dans ce cadre, le projet de se représenter théoriquement le monde, on peut adopter comme point fixe une idée de Karl Popper : ce n'est pas parce que tel discours est scientifique qu'il progresse, c'est parce qu'il progresse d'une certaine façon qu'il peut être reconnu comme scientifique. D’un certain point de vue, la croyance et le progrès semble dissociable.
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