Comme toute religion, le sport a ses croyances

Comme toute religion, le sport a ses croyances. Ce sont des lieux communs qui “ tombent sous le sens ” et que personne ne songe à remettre en question. On peut distinguer deux principales croyances dans le sport: « le sport c’est bon pour la santé » et suivi de certains dogmes, de pratiques rituelles.

Point commun entre le sport et la religion : la recherche d’une forme d’absolu.

Véritable phénomène de société, le sport apparaît aujourd’hui comme incontournable. On ne compte plus le nombre de compétitions ou de championnats retransmis par les médias : certaines chaînes de télévision sont même entièrement consacrées à cela. Ses enjeux économiques mais aussi politiques le font largement déborder du cadre du simple loisir.

Peut-on affirmer, comme G. Thibon dans son essai L’Equilibre et l’harmonie, que le « sport est une religion qui a trop de croyants et pas assez de pratiquants » ? La question se pose d’autant plus que par certains aspects, le sport tendrait à remplacer les rituels religieux autour desquels s’organisait la vie quotidienne autrefois. Cependant, son intérêt ne réside-t-il pas davantage dans sa pratique que dans l’idolâtrie dont il fait trop souvent l’objet ?

Ainsi le sport s’est-il imposé à tous, avec ses idoles et ses préceptes, dans un monde moderne où la réussite se mesure à notre maîtrise du corps et à nos performances. Pourtant, la pratique sportive n’est pas sans intérêt.

II.

On peut regretter que les gens vivent le sport davantage par procuration que dans l’action (ex : des badauds qui regardent les coureurs cyclistes)

On peut donc déplorer le nombre insuffisant de véritables sportifs dans une société où le sport prend une place grandissante. Cette omniprésence est sans doute la source des dévoiements du sport moderne, dont les intérêts économiques ou les enjeux politiques et sociaux ne sont pas étrangers aux excès qui accompagnent certaines rencontres. Retrouver sa vertu première de bien-être serait sans doute un moyen de rappeler sa fonction fondamentale d’épanouissement sans souci de compétition.

Les joueurs ne sont aimés que lorsqu’ils remportent des succès. Le reste du temps, ils sont tolérés. L’idolâtrie a ses limites, car elle peut très vite est renversée.

Comme toute religion, le sport a ses croyances. Ce sont des lieux communs qui “ tombent sous le sens ” et que personne ne songe à remettre en question. On peut distinguer deux principales croyances dans le sport: « le sport c’est bon pour la santé » et « le sport est l’apprentissage de la démocratie ». Le sport à également ce qu’on appellerait des ‘temples’ en religion, ces temples sont bien évidemment les stades et les gymnases, c’est-à-dire partout où les fidèles peuvent célébrer "la fête du sport". Chaque implantation d’un nouveau terrain de sport est perçue comme un bienfait, un cadeau, un objet de fierté. Un peu comme chaque nouvelle église ou cathédrale qui étaient construites dans les villes des siècles passés. De plus, le sport a aussi ses « prêtres », tout comme une religion, c'est-à-dire les journaux de sport, les commentateurs sportif,

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