La Justice et le Droit

La justice et le droit

Principe inné de justice :

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Selon Rousseau, l’âme humaine repose sur le principe de justice, c’est-à-dire que le sentiment de justice est ce qui constitue l’âme en premier lieu. Spontanément, l’Homme reconnaît et s’indigne devant l’injustice: c’est la dimension morale de la conscience, sa capacité de juger de manière raisonnable.

Pour que la justice s’applique, la loi morale ne suffit pas: des conventions sociales (entre membres d’une même société) doivent être écrites. En effet, comme le montre le mythe de l’anneau de Gygès, la justice n’est présente que lorsque les conventions sont sont respectées au grand jour , quand le contrôle est possible. Le regard d’autrui me ramène à la morale et me permet d’effectuer un jugement sur mes actes-voir intersubjectivité de Sartre- La convention engage chacune de ses parties et permet un contrôle de ces dernières. C’est parce que je suis dans la sorite que j’en respecte les lois. En dehors d’elle je n’en ai plus d’intérêt. Une loi est ce qui excite a un moment donnée dans un système donne: elle est l’expression de la puissance souveraine légitime.

Que faire lorsque la convention est contraire à la morale?  Jusqu’à quel point doit-on respecter la loi?

Hobbes: Tant que la loi ne met pas en danger (de mort) le peuple, tant qu’elle n’engage pas sa sécurité, la société doit respecter la loi car la convention (contrat social) a mis en place le pouvoir et lui a donné une légitimité.

Toutefois, cela semble trouver une limite dès que la loi remet en cause les libertés et droits fondamentaux de l’être humain.

Ainsi, pour être juste le droit positif doit respecter le droit naturel et, dans l’idéal, en être l’expression parfaite. De ce point de vue, la justice conventionnelle peut très bien être injuste pour la morale, dès lors qu’elle remet en cause le droit naturel. Les lois écrites et la manière dont elles le sont font qu’une société est juste ou non. Les lois écrites et la manière dont elles le sont font qu’une société est juste ou non. En conséquence, les inégalités présentes dans la société ne seraient injustes que dans le cas où elles toucheraient aux droits fondamentaux. Les inégalités sont donc acceptables tant que l’égalité de droit; l’égalité devant la loi est respectée.

Légalité: ce qui est inscrit dans la loi, ce qui est tolérée par le cadre. La légalité s’inscrit dans l’espace et dans le cadre. La légalité s’inscrit dans l’espace et dans le temps.

Légitimité: acceptable du point de vue de la morale; ce qui est justifiable et justifié du point de vue de la morale.

Légitimité et légalité entretiennent des liens étroits. La légalité doit, pour être juste, demeurer légitime, « légitimable ». La légitimité s’acquiert de deux manières: si l’acte est conforme à la morale et aux règles fondamentales de l’Etat; si l’acte s’adapte dans un contexte donné à un moment donné

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