Hans Jonas

Philo : Analyse de texte

Introduction : L’être humain se caractérise comme étant un animal, mais il se différencie de celui-ci grâce à sa lumière naturelle donc sa raison. Il est capable de créer et de produire des objets qui n’existent pas à l’état naturel. La technique est donc apparue. Elle permet de transformer la nature, elle est également définie comme le prolongement du corps humain, elle utilise également l’intelligence humaine. La technique ne cesse d’évoluer pour perfectionner la maîtrise par l’être humain de son environnement au risque d’aller trop loin. C’est notamment le thème du texte de Hans Jonas, il traite des dangers de la technique. Hans Jonas était un philosophe Allemand du XX ème siècle dont le point de départ était le renversement des relations entre l’Homme et la Nature. En effet les technologies qui facilitaient la vie des Hommes sont devenues une menace pour l’humanité ainsi que la Nature. Les capacités d’inventions et d’innovations de l’Homme semblent alors dépasser notre maîtrise. Ainsi l’Homme doit-il se méfier des conséquences du renversement de la Nature et de la Technique ? Dans un premier temps nous verrons qu’un nouveau danger pèse sur l’être humain et la nature de « à » , dans un deuxième temps nous remarquerons que nous devons nous méfier de ces conséquences de «  a «  enfin nous verrons que la technique à modidier le climat depuis le 19eme siècle.

Dés la première ligne le philosophe théorise que le danger ne vient plus «du dehors». Il ne viendrait donc plus de la Nature, tant crainte par l’être humain depuis des siècles. Ainsi selon lui, la réelle menace proviendrait de nouvelles forces, cette fois ci inconnues. A partir d’une question rhétorique, il pose l’élément principal de sa thèse: est ce «l’élément sauvage», donc la Nature, dont nous devons encore nous méfier? Il explique alors que les hommes, au cours des siècles, ont apprit à maîtriser la nature « grâce aux formations artificielles de la culture ». Ici, cela désigne les créations humaines de tous ordre, elle suppose donc un acte de transformation ou d’adaptation de la nature. Il théorise alors qu’un nouvel élément est à craindre, bien plus dangereux et destructeur que la nature que nous connaissons déjà. «Mais un flot nouveau (...)de la culture.» Ce nouvel élément est supposé être connu et maîtriser par l’Homme car il provient de la culture. Il parle donc ici de la Technique et ses conséquences néfastes sur l’environnement. En proposant cette théorie, Hans Jonas devient l’un des premiers philosophes du Xxème siècle a exposer que l’Homme et ses créations constituent un nouveau danger contre lequel il est impératif de lutter. Il est alors déjà conscient des enjeux écologique ainsi que des risques d’une technologie non maîtrisées. « C’est désormais(...)sur le globe terrestre ». Dans cette phrase il affirme qu’une technologie non maîtrisée sont les conséquences de l’inexpérience de l’homme. On remarque également l’utilisation de la 3eme personne du pluriel « nous » , « notre », montrant qu’il s’inclue dans les Hommes et donc étant néfaste pour la nature. Cette technologie serait notre poison car l’homme est devenu dangereux pour lui-même et pour la biosphère. De ce fait, protéger la nature, revient à protéger l’homme. Ainsi il théorise que la nature tout entière devient « un cloaque pour l’homme ». Ainsi, l’être humain laisse aux génération futures une nature anthropisée donc soumise à l'influence humaine, c’est à dire transformé par des aménagements, dégradations, exploitations des ressources.

2eme partie : La technique pose donc d'indiscutables questions éthiques. Sa puissance aujourd'hui est telle qu'elle peut constituer une menace pour la nature et même annihiler l'humanité tout entière. « Ainsi, les front se sont-ils inversés ? La technique est-elle devenue le principal danger ?  C’est ce que théorise le philosophe à travers cette question. De ce fait, la nature n’est plus celle que l’on doit craindre, l’Homme devrait plutôt se méfier des conséquences de ses créations, c’est ce que démontre le philosophe à travers cet exemple : « Nous devons davantage protéger l’océan contre nos actions que nous protéger de l’océan ». Ces conséquences dévastatrices font que l’humain ne devrait pas avoir à se méfier de cet espace extrêmement vaste. En effet moins de 5 % des océans de notre planète ont été exploré par les scientifiques. Ainsi l’Homme devrait craindre les conséquences de ses actions qui se répercuteront sur cet élément naturel. « Nous sommes devenus un plus grand danger pour la nature que celle-ci ne l’était autrefois pour nous». De plus, il est important de rappeler que l’homme a besoin de la nature. De ce fait si la nature disparaît ou se dégrade c’est l’homme qui en ressentira les premiers effets. Malgré tout, il reste le premier à la dégradé par ces réalisations. « Nous sommes devenues (...)domination de l’homme sur les choses ». En effet l’invention et le progrès de la technique est le résultat de longues recherches qu’aucun individu ne peut prétendre maîtriser intégralement. Ainsi afin d’assurer la «domination» sur la nature et le monde, l’Homme a crée d’innombrable et impressionnantes inventions dont les conséquences ont maintenant des répercussions sur les hommes en lui même. De ce fait, le philosophe conclu en exprimant que nous sommes notre propre danger, et l’homme devrait alors se méfier de lui même et de ses créations car c’est en cela qu’il est dangereux.

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